Page 164 - Sous le Signe de l'Abondance
P. 164

164   Chapitre 34

            Eccles: «C’est exact.»
            Patman: «En d’autres mots, notre système est basé entière-
        ment sur la dette.»
            S’acquitter d’une dette est simple justice si la dette est juste.
        Dans le cas de la dette publique, la justice est de ne point faire de
        dette, tout en développant le pays. Premièrement, cesser de bâtir
        des dettes, et pour la dette existante, les seules obligations à re-
        connaître seraient celles des épargnants, de ceux qui n’ont pas le
        pouvoir de créer l’argent. La dette diminuerait au cours des années,
        au fur et à mesure que les obligations viendraient à échéance.
            Le  gouvernement  honorerait  intégralement  les  seules  dettes
        dont l’origine représente un déboursé réel de la part du créancier:
        obligations acquises par les individus, et non pas les obligations
        acquises par l’argent créé par les banquiers, qui ne sont que des
        dettes fictives, créées d’un trait de plume.
            Ces dettes dues aux banquiers, le gouvernement n’aurait qu’à
        les effacer, ce qui signifierait l’effacement immédiat de la plus gran-
        de partie des dettes du Canada et des autres pays développés, et
        pratiquement la totalité des dettes des pays du Tiers-Monde). Les
        banques ne perdraient absolument rien, puisque c’est elles-mêmes
        qui avaient créé cet argent, qui n’existait pas avant.
            On voit donc que le Pape Jean-Paul II a tout à fait raison de de-
        mander l’abolition des dettes publiques pour le Jubilé de l’an 2000.
        Dans sa lettre apostolique sur la préparation de ce Jubilé, le Saint-
        Père dit que, dans l’esprit du Livre du Lévitique (25, 8-28), il faut
        penser à «une réduction importante, sinon à un effacement total,
        de la dette internationale qui pèse sur le destin de nombreuses
        nations.» Dans ce livre de l’Ancien Testament, il est fait mention
        de l’année du jubilé qui était célébrée par les Israélites à tous les
        cinquante ans, et où toutes les dettes étaient effacées.
            Les gouvernements, malgré leurs déclarations souvent stupi-
        des,  sont  parfaitement  au  courant  de  l’iniquité  de  la  création  de
        l’argent par des compagnies privées, mais ils n’osent pas faire face
        à cette puissance, par manque d’appui du peuple.
            La seule chose qui manque, c’est l’éducation du peuple, pour
        lui démontrer la fausseté, l’absurdité et l’injustice du système finan-
        cier actuel, et l’urgence pour le gouvernement de créer lui-même
        son argent, au lieu de l’emprunter des banques. Seul Vers Demain
        dénonce le système actuel et apporte la solution; c’est donc Vers
        Demain que la population doit étudier. Et pour cela, il faut abonner
        tout le monde à Vers Demain.
   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169