Page 60 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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Insuffisance du pouvoir d’achat
nis, dividendes et profits.
«B» embrasse tous les paiements faits à d’autres or-
ganisations, sous des titres tels que matière première,
machines, éclairage, chauffage, force motrice, assuran-
ces, taxes, frais bancaires, frais de publicité, et toutes
autres dépenses extérieures qui apparaissent au compte
des frais d’opération.
Toutes les dépenses «A» sont des paiements qui at-
teignent directement les mains des consommateurs par-
ticuliers; ceux-ci peuvent les utiliser pour acheter. Ces
dépenses «A» représentent donc un pouvoir d’achat ac-
tuel et immédiat. Pour les personnes qui les reçoivent, ce
sont des billets d’achat immédiatement utilisables pour
obtenir possession des produits désirés.
Quant aux dépenses «B», ce sont des paiements al-
lant à d’autres entreprises qui, à leur tour, les distribuent.
Il est bien vrai que finalement, la plus grande partie des
dépensent «B» arrivera aux mains des consommateurs.
Mais si nous observons le compartiment de la manufac-
ture de radio — et nous pourrions faire de même dans
tout autre compartiment de l’industrie — seuls les paie-
ments «A» atteignent actuellement les individus qui peu-
vent s’en servir pour acheter.
Pourtant, toutes les dépenses, «A» et «B», doivent
être chargées dans le prix total de vente des radios si le
manufacturier veut réaliser ses dépenses totales, plus un
profit raisonnable. Le prix de vente total des radios devra
donc inclure et les dépenses «A» et les dépenses «B».
Autrement dit, son prix de vente sera «A» plus «B».
Faiblesse inévitable du pouvoir d’achat
Voilà un tableau qui ne manque pas d’intérêt. Le seul
POUVOIR D’ACHAT immédiat, distribué jusqu’ici dans
la production des radios, est «A». Évidemment «A» tout
seul est moindre que le prix «A» plus «B». Comment
«A», représentant tous les paiements en monnaie faits