Page 53 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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«Le capital total, surplus et profits non distribués de
toutes les banques des États-Unis, est inférieur à 7 000
000 000 $. Le montant total des emprunts privés accor-
dés par les banques approche de 34 000 000 000 $, soit
27 000 000 000 $ de plus qu’elles ont à prêter. Outre cela,
sur les 26 000 000 000 $ de dette nationale, les banques
détiennent 13 000 000 000 $. Comprenez-vous bien? El-
les ont seulement un peu moins de 7 milliards à prêter.
Elles ont cependant prêté aux entreprises privées 34 mil-
liards, soit 27 milliards de plus que leur avoir, et elles
ont encore trouvé moyen de prêter au gouvernement 13
milliards faits de quoi, sinon de l’azur du ciel bleu?»
À qui les rênes?
Ceux-là assument, certes, une grande responsabilité
qui exercent la dictature financière et contrôlent la politi-
que monétaire d’une nation. Quand de plus, cette dictatu-
re inclut le monopole de la création et de l’émission de la
monnaie, elle affecte la vie de millions d’êtres humains et,
pour être exercée avec justice et pour le bien commun,
exige une sagesse rien moins que surhumaine. La vie de
chaque citoyen est entre les mains de ceux qui contrôlent
la monnaie. «Le contrôle de la monnaie signifie le contrô-
le de l’humanité civilisée», remarque Douglas. La célèbre
parole de Rothschild: «Qu’on me laisse émettre la mon-
naie d’une nation et je me soucie peu qui fait les lois de
cette nation» mérite de retenir l’attention de l’humanité.
La monnaie étant l’intermédiaire nécessaire à l’échan-
ge des produits dans notre monde civilisé, le contrôle de
la monnaie signifie le contrôle de la richesse elle-même.
De plus, ce contrôle de la monnaie donne lieu à un pou-
voir de commande parallèle sur la politique et les affai-
res, influençant les destinées économiques tant des pro-
ducteurs que des consommateurs.
«Capables maintenant de réaliser à quel point la pros-
périté de l’agglomération industrielle moderne dépend
d’une politique monétaire intelligente et désintéressée,