Page 101 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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100   Chapitre 11

        hommes, le revenu payé auparavant à ces hommes en
        salaire doit continuer à leur venir, gagné par les machi-
        nes qui les ont déplacés. Le dividende est le successeur
        logique des salaires, ou bien le progrès est un vain mot.
            Nous avons la richesse et les moyens d’en procurer
        beaucoup plus, en abondance pour tous.
            Seule manque la monnaie pour acheter la richesse, Il
        y va de l’intérêt de tous que les consommateurs puissent
        consommer. Si la consommation est arrêtée par insuffi-
        sance de pouvoir d’achat, la richesse devient inutile pour
        tous, producteurs et consommateurs également.
            Le Dividende National distribue la richesse qui, autre-
        ment, ou serait détruite ou resterait à l’état potentiel. Il est
        basé directement sur l’augmentation de valeur actuelle de
        la richesse réelle. Établi sur cette fondation solide, le Divi-
        dende National pourra être payé à chaque citoyen du Ca-
        nada aussitôt que le Compte de Crédit National enregis-
        trera en monnaie les faits de la richesse réelle du pays.
            Esquissons brièvement comment fonctionnerait le Di-
        vidende et ses effets immédiats. Supposons, par exem-
        ple, que le premier du mois prochain, et le premier de
        chaque mois par la suite, chaque citoyen de ce pays, em-
        ployé ou non, reçoive un chèque de 12,50 $ signé par le
        Trésor du Canada. Le chèque, tiré sur le Compte de Crédit
        National et émis par l’entremise d’une banque autorisée
        arrive par la poste dans une enveloppe du gouvernement.
        Le facteur ordinaire le porte à chaque domicile.
            Pour saisir les effets de cette distribution de dividen-
        des, qu’on pense aux conditions misérables de pauvreté
        partout évidentes à l’heure actuelle. Des masses qui ont
        à peine de quoi vivre pourraient enfin satisfaire leurs be-
        soins et leurs désirs si longtemps contenus. Le chèque
        serait immédiatement encaissé et la monnaie dépensée
        pour acheter les produits nécessaires.

            Le détaillant devrait s’empresser de regarnir ses éta-
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