Page 96 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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Le Juste Prix

        les avantages de la production mécanisée tend naturelle-
        ment à devenir de plus en plus riche, au fur et à mesure
        qu’elle produit de la richesse réelle.
            Seule  notre  fausse  comptabilité,  qui  nous  oblige  à
        monétiser la richesse sous forme de dette aux banques,
        nous rend de plus en plus pauvres au lieu de plus en
        plus riches. Que de souffrances ce système stupide vaut
        à l’humanité! L’adoption du Juste Prix y mettrait fin im-
        médiatement.
            On liquiderait facilement le fardeau écrasant des det-
        tes qui paralyse actuellement l’activité industrielle en les
        payant à même les profits provenant d’une augmenta-
        tion des affaires. Il faut pour cela des années de prospé-
        rité; le JUSTE PRIX est le moyen le plus pratique pour
        nous les donner.
            Mais si tout ce que nous venons de dire du Juste Prix
        est exact, il faut tout de même remarquer que seuls ceux
        qui  ont  de  la  monnaie  à  dépenser  en  profiteraient.  Le
        Juste Prix augmente le pouvoir d’achat du dollar, mais
        il ne donne rien à ceux qui n’ont pas ce dollar. Le Crédit
        Social va-t-il donc ignorer les sans-emploi? Le relève-
        ment des affaires donnera certainement du travail à un
        grand nombre d’entre-eux, mais non pas à tous à cause
        des progrès du machinisme. Qu’auront les autres pour
        vivre? Le Crédit Social voit à ce problème au moyen du
        Dividende National, et c’est le sujet des pages qui sui-
        vent.
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