Page 174 - La démocratie économique vue à la lumière de la doctrine sociale de l'Église
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            Ce sont des exemples semblables qui ont amené Saint Léon à
        écrire: «C’est une avarice injuste et insolente que celle qui se flat-
        te de rendre service au prochain alors qu’elle le trompe... Celui-
        là jouira du repos éternel qui entre autres règles d’une conduite
        pieuse n`aura pas prêté son argent à usure... tandis que celui qui
        s’enrichit au détriment d’autrui, mérite en retour la peine éter-
        nelle.» Saint Jean Chrysostome écrivait aussi: «Rien n’est plus
        honteux, ni plus cruel que l’usure.»
                     Les dettes doivent être effacées
            Toute personne la moindrement sensée réalisera qu’il est crimi-
        nel et immoral d’exiger des pays de continuer à payer des intérêts
        sur des dettes dont le capital a déjà été remboursé plusieurs fois
        par l’intérêt. On peut donc comprendre pourquoi l’Église condam-
        ne si fortement l’usure (le prêt d’argent à intérêt), et demande l’effa-
        cement des dettes. Lorsqu’on comprend que l’argent prêté par les
        banques est littéralement créé à partir de rien, d’un simple trait de
        plume, alors il est facile de comprendre que les dettes peuvent être
        effacées de la même manière, sans que personne ne soit pénalisé.
            Le 27 décembre 1986, la Commission Pontificale Justice et Paix
        publiait un document intitulé «Une approche éthique de l’endette-
        ment international»; dont voici des extraits :
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