Page 87 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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13. Techniciens oui. Technocrates non

                    Notre directeur général précise...
                    ...nos objectifs et nos méthodes

           Au congrès, Louis Even fait la revue du chemin parcouru
                  Il définit le programme pour l’avenir
            Après 30 années de propagande créditiste dans notre pays, il
        est difficile pour des Canadiens français d’ignorer qu’il existe une
        chose appelée Crédit Social et qu’il y a un mouvement créditiste
        pour répandre la doctrine du Crédit Social. Cela ne veut pas dire
        que tout le monde comprenne bien en quoi consiste exactement
        le Crédit Social. On rencontre même beaucoup de confusion chez
        plusieurs, surtout à cause d’un parti politique qui a pris le nom de
        Crédit Social, ce qui les porte à prendre le Crédit Social pour un
        nouveau parti cherchant à prendre le pouvoir.

                       À la lumière de Vers Demain
            Mais ceux qui lisent Vers Demain savent mieux, même si tous
        les numéros de Vers Demain ne recommencent pas à faire la dis-
        tinction entre le Crédit Social authentique et les politiciens qui usur-
        pent ce vocable.
            De plus, ceux qui lisent assidûment Vers Demain savent aussi
        que le Crédit Social n’est pas simplement une réforme financière, si
        importante soit-elle. Il va bien plus loin. La réforme financière qu’il
        propose aurait pour effet de casser le monopole de l’argent et du
        crédit, de libérer les personnes de la servitude de l’argent-dette.
        Mais il y a d’autres monopoles, d’autres asservissements, comme
        le monopole de l’État, l’État totalitaire, la dictature de l’État sur les
        personnes, que le Crédit Social repousse avec la même véhémen-
        ce qu’il repousse la dictature financière.
                        Au service de la personne

            En fait, l’objectif essentiel du Crédit Social, c’est le libre épa-
        nouissement  de la personne.  L’épanouissement  de la  personne,
        de chaque personne, doit être favorisé et non pas contrarié par la
        vie en société. Comme le remarquait le Pape Jean XXIII, dans son
        encyclique Mater et Magistra sur la socialisation, toute association
        de personnes est bonne dans la mesure seulement où elle contri-
        bue à l’épanouissement de la personne et elle est viciée dans la
        mesure où elle étouffe les personnes ou certaines des personnes
        qui la composent.
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