Page 181 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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29. Le Crédit Social remplace les taxes      179

        fin.  Les taxes croissantes sont devenues un fardeau insupportable
        pour la plupart des familles.  Elles leur enlèvent du pouvoir d’achat
        devant des produits qui abondent et qui pourraient abonder davan-
        tage s’ils trouvaient acheteur.
                      Le service de la dette onéreux
           Le service de la dette est onéreux et interminable.  D’ailleurs
        endetter la population pour la construction d’écoles, par exemple,
        quand ces écoles sont bâties par la population elle-même, et non
        pas par les créanciers, indique que le système financier est faux.
        Avec les intérêts, on nous fait payer plus d’une fois, des écoles
        qui ne peuvent certainement pas être consommées plus d’une fois.
        Autre indication d’un système financier défectueux.
           Quand la population est capable de fournir à la fois la production
        publique et la production privée, elle ne devrait pas être obligée
        de se priver de l’une pour payer l’autre. Elle devrait être financée
        pour payer les deux à mesure qu’elle s’en sert.  Voilà ce que nous
        devons réclamer sans cesse et à haute voix. Autrement, si nous
        laissons faire silencieusement, nous sommes des échines molles
        offertes à l’exploitation par des financiers voleurs, avec la compli-
        cité et même l’aide de gouvernements lâches ou stupides.



              Les taxes et le chômage ne vont pas ensemble. Les
           chômeurs signifient de la production qui s’offre aux
           Canadiens, et les taxes signifient de la production qui
           nous empêche d’acheter. Tant qu’il y aura un chômeur
           involontaire dans le Canada, les taxes devraient être
           remplacés par des dividendes. D’ailleurs, le progrès
           d’aujourd’hui devrait s’exprimer par des dividendes
           à tous les citoyens et non pas par des taxes.

              Je demande donc l’abolition de l’impôt sur le reve-
           nu, afin que l’économie du Canada soit en conformité
           avec la grande prospérité réelle du Canada.
              Que la Banque du Canada mette donc la finance
           au service du pays, dans la même proportion que les
           Canadiens offrent leurs produits au pays.
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