Page 45 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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Chapitre 3
La clef de la délivrance signalée par Douglas
Mais n’allons pas manquer le point vital qui va nous
fournir la clef pour sortir de cette prison. La monnaie-
dette créée et détruite par les banques est appelée «cré-
dit financier.» Dans ce terme, c’est le mot «financier» qui
mérite notre attention. La dette qui nous noie est simple-
ment une dette financière, basée sur ce que les banques
appellent le «crédit» créé par elles.
Nous savons déjà qu’il y a deux sortes de crédit: le
crédit financier et le crédit réel, et c’est ici notre clef. C’est
pour éclaircir ce point que nous avons défini les deux, le
crédit financier et le crédit réel, avant d’examiner le sys-
tème monétaire.
Nous aurons d’ailleurs l’occasion de reprendre plus
loin notre définition du crédit réel.
Résumé des notions acquises
À ce point, arrêtons-nous un moment pour résumer
ce que nous venons de dire du système monétaire et en
tirer conclusions.
1. La monnaie n’est pas la richesse. Monnaie
et richesse sont deux choses séparées et distinc-
tes.
2. Notre système de monnaie moderne a dé-
passé la phase première, pièces métalliques, et
est devenu un système de comptabilité.
3. La majeure partie de notre monnaie — plus
de 90 pour cent — est créée et détruite par la
comptabilité d’un système bancaire privé.
4. La monnaie naît à l’état de dette prêtée à
intérêt par le système bancaire privé. Le sang éco-
nomique circulant dans les veines des affaires est
un sang fait de monnaie de dette.
La première conclusion qui ressort de tout ceci, c’est
qu’un système monétaire édifié sur la dette et sur l’in-