Page 47 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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5. Un super-pouvoir domine  45

        passe par plusieurs stages successifs jusqu’à ce que les produits
        finis puissent être jetés sur le marché.
                 Les banquiers endettent la population
                 au fur et à mesure qu’elle bâtit le pays

           Mais, ceux qui ont besoin de ces produits pour vivre, ne peu-
        vent les obtenir qu’à condition de pouvoir présenter de l’argent au
        fournisseur. L’argent est véritablement un permis pour vivre. Ceux
        qui contrôlent ces permis, qui les accordent ou les refusent, qui en
        conditionnent la quantité et le terme de durée, ceux-là contrôlent
        donc réellement nos vies, si bien, comme l’a écrit Pie XI, que «sans
        leur permission, nul ne peut plus respirer».
           L’argent n’aurait aucune valeur s’il n’y avait pas de produits pour
        y répondre. Or, c’est la population du pays qui fait la production,
        les contrôleurs de l’argent et du crédit, eux, ne produisent rien; ils
        ne font pas pousser une tige de blé, ne fabriquent pas une paire
        de chaussures, ne produisent pas une seule brique, ne creusent
        pas un trou de mine, ne pavent pas un pouce carré de route. Mais
        pour faire toutes ces choses, la population est obligée d’avoir la
        permission des contrôleurs de l’argent.
           Un permis, l’argent, qui ne coûte aux contrôleurs, qu’une déci-
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