Page 195 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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30. Mort aux taxes      193

        taxes par les gouvernements.  On pourrait donc conclure dans le
        cas ci-dessus, que les prix devraient être abaissés d’un tiers dans
        la vente aux consommateurs, et que les taxes devraient être abais-
        sées d’un tiers du budget, tout en ayant dépensé tout le montant
        du budget.
           Mais il y a plus simple que cela, et mieux à tous les points de
        vue. On va le voir. Dans le cas de la table donné, en exemple en
        parlant des prix, on a fait remarquer qu’il est impossible de définir
        le coût réel de chaque objet, alors qu’on peut très bien connaître le
        coût réel total de la production. De même aussi, il est impossible de
        dire exactement quel a été le coût réel de la consommation relatif à
        chacune des deux classes de production, à la production publique
        et à la production privée, alors que la consommation totale, englo-
        bant les deux, est connue.
           Pour être juste, il faut donc considérer les deux, non plus sépa-
        rément mais formant un seul tout, roulées ensemble, et en déduire
        que si l’on retire de la circulation, par n’importe quelle voie, le total
        de 10 milliards, on aura obtenu le résultat voulu: une finance reflet
        fidèle de réalité - consommation.

           Cela permet de libérer le gouvernement de tout son système de
        taxes, en retenant un seul mécanisme de retrait du crédit: par la
        voie des prix ajustés, au niveau de la vente des produits consom-
        mables aux consommateurs.
           Dans le bilan ci-dessus, deux lignes seulement vont entrer en
        ligne de compte pour cette opération, car seule la production pri-
        vée peut être vendue.

           Production privée totale:        12 milliards
           Consommation totale:             10 milliards
           Pour retirer de la circulation 10 milliards en vendant 12 milliards
        de biens consommables, escompte général de 16 et 2/3 pour cent.
        Les consommateurs en bénéficieront. L’Office Monétaire, chargé
        de l’ajustement des prix, fera le vendeur obtenir, à même le fonds
        l’arithmétique demande d’abaisser les prix de vente de 2 milliards
        sur 12, soit de 1 sur 6, soit un communautaire de crédit, le montant
        qu’il ne reçoit pas de l’acheteur.
           Le gouvernement n’aura pas eu un homme à employer, pas
        une  formule  à  imprimer,  pas  un  contribuable  à  embêter,  pas
        même un rapport à recevoir. Son travail aura consisté à sou-
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