Page 141 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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22. Qui a gagné la guerre mondiale?        139

                      À payer à qui ? Aux banques !

           Et ainsi, après avoir gagné les guerres, le peuple anglais doit
        au système bancaire 30 milliards (150 millions de dollars). Dette
        nationale. Dans le budget annuel de la nation, il n’y a pas de crédit,
        rien que de la dette.
           Nous avons tous été trichés, et nous le sommes encore. Et à
        cause de ce truc, manœuvré par les banques et avec la connivence
        des politiciens, nous avons été mis en dette pour notre propre cré-
        dit. Le tribut qu’on nous demande de payer aux banques est de
        plusieurs millions de livres par jour.
           Avec une comptabilité honnête, le montant de la dette natio-
        nale serait crédité au peuple, et non pas comme maintenant débité
        contre lui.» — George HICKLING
                            Toujours et partout

           Le même système vole le peuple, non seulement en temps de
        guerre,  mais toujours et partout. S’il endette  le peuple qui sue,
        souffre et meurt pour son pays en temps de guerre, il endette éga-
        lement  le  peuple  qui sue,  souffre et  peine  pour développer  son
        pays en temps de paix.
           Qui construit des routes? Qui bâtit des églises, des hôpitaux,
        des écoles? Qui érige des barrages pour harnacher la force des
        eaux tombantes? Qui nourrit ceux qui bâtissent? Qui les habille
        et pourvoit à leurs autres besoins? Le peuple lui-même fait tout
        cela. S’il utilise à cette fin des matériaux ou de la machinerie qu’il
        ne produit pas lui-même, il les obtient en contrepartie de surplus
        domestiques fournis à l’étranger
           Après cela, ces enrichissements, fruit du travail de tous, de ceux
        qui les produisent et de ceux qui fournissent ce qu’il faut à ceux
        qui les produisent, ces enrichissements publics doivent bien être la
        propriété du peuple, n’est-ce pas? Eh bien, non! Le peuple va pou-
        voir les utiliser, mais pas en propriétaire. On l’astreint à les payer, et
        plus que leur prix, au système bancaire, par annuités ou mensuali-
        tés interminables.
           Produit du peuple, mais dette publique due aux banques par le
        peuple. Aux banques, qui traitent le crédit financier mis en œuvre
        comme s’il était leur propriété, alors que ce crédit financier n’est
        que l’expression chiffrée de la capacité de production de la com-
        munauté. Véritable propriété de la communauté; donc, ce crédit
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