Page 162 - La démocratie économique vue à la lumière de la doctrine sociale de l'Église
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Leçon 13
Le Crédit Social et la doctrine
sociale de l’Église (1ere partie)
Le Crédit Social: christianisme appliqué
C.H. Douglas a déjà dit que le Crédit Social pouvait être défini
en deux mots: christianisme appliqué. En effet, une étude compa-
rative du Crédit Social et de la doctrine sociale de l’Église montre
jusqu’à quel point l’établissement des propositions financières du
Crédit Social appliquerait à merveille l’enseignement de l’Église sur
la justice sociale.
C’est en septembre 1939 que paraissait le premier numéro de
«Vers Demain», fondé par Louis Even et Gilberte Côté (suivi par
le journal en langue anglaise en 1953, en polonais en 1999, et en
espagnol en 2003). Il y a donc 70 ans que les «Bérets Blancs» par-
courent les routes du Canada et du monde entier pour aller porter
à la population le message de «Vers Demain».
Mais justement, quel est le message de «Vers Demain»? Dans
quel but ce journal a-t-il été fondé, quels étaient les intentions, les
objectifs de ses fondateurs? Ce message, cet objectif, c’est encore
le même en 2009 qu’au tout début, en 1939: promouvoir le dé-
veloppement d’un monde meilleur, une société chrétienne, par la
diffusion et l’application de l’enseignement de l’Église catholique
romaine — et cela dans tous les domaines de la vie en société. La
poursuite d’un monde meilleur: c’est précisément pour cette raison
que les fondateurs du journal l’appelèrent «Vers Demain»; ils vou-
laient travailler à bâtir un demain meilleur qu’aujourd’hui.
Louis Even était lui-même un grand catholique, et il était
convaincu qu’un monde meilleur ne pour-
rait être bâti autrement que sur les princi-
pes éternels de l’Évangile du Christ et sur
les enseignements de Son Église — l’Église
catholique romaine — avec en tête son chef
visible sur la terre, le Souverain Pontife, qui
est aujourd’hui Benoît XVI.
Les objectifs de «Vers Demain» sont
d’ailleurs clairement affichés en première
page à chaque numéro, tout juste en bas du
Louis Even titre. On y lit, à gauche: «Journal de patrio-