Page 154 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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152   24. Machines au travail — Dividendes aux hommes

        est un capital social qui appartient à tout le monde. Vous êtes tous
        capitalistes. C’est un dividende et non pas de l’embauchage qu’il
        faut réclamer. Est-ce que les capitalistes demandent de l’emploi ou
        ne demandent-ils pas plutôt leur dividende?
                          Les machines au travail

           Et les créditistes ne cessent de réclamer le dividende, pas pour
        eux seulement mais pour tout le monde.  Ils le réclament comme
        un dû et non pas comme une aumône.
           Depuis des années  déjà, les créditistes dénoncent  l’injustice
        faite aux familles qui élèvent des enfants, en refusant de hausser
        le taux des allocations familiales.  Ces allocations sont, en quelque
        sorte, un dividende aux enfants.  C’est très insuffisant.  C’est une
        honte.  Ces allocations devraient être au moins triplées.
           L’augmentation des allocations familiales serait déjà un adoucis-
        sement au problème du pain quotidien dans toutes les familles où
        il y a des enfants.  Et ce serait en même temps stimuler la vente de
        produits qui s’accumulent.  Quels seraient les premiers bénéficiai-
        res d’allocations ainsi triplées?  Premièrement, les familles qui les
        recevraient. Deuxièmement, les salariés dont l’emploi serait conso-
        lidé par un meilleur écoulement des produits.
           Nous demandons à tout le monde, pas seulement à ceux qui
        ont des enfants, mais à tous ceux qui ont encore une place pour
        la logique dans leur tête et pour la charité dans leur cœur, de se
        joindre aux créditistes pour réclamer des allocations familiales plus
        généreuses.  Ce ne serait que le redressement d’un affront fait aux
        familles en ayant ignoré ce seul chapitre de la sécurité sociale, alors
        que pour tout le reste, on a tenu compte de la hausse du coût de la
        vie.  Les députés ont su en tenir compte pour ajuster leurs salaires.
             L’application  du Crédit Social permettrait  de résoudre facile-
        ment et efficacement, non seulement le problème du logement et
        le problème du chômage, mais également les mille autres problè-
        mes d’argent qui naissent à tous les coins pour les corps publics
        aussi bien que pour les individus et les familles.
           Mais, pour se renseigner sur le Crédit Social, ce n’est pas à un
        parti politique portant ce nom qu’il faut s’adresser.  Il faut chercher
        la vérité dans l’organe authentique du Crédit Social, le Journal Vers
        Demain.
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