Page 187 - Sous le Signe de l'Abondance
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L’environnement et la question de l’argent 1
La famille
Quelques lignes plus loin dans sa même encyclique, Jean-Paul
II décrit les conditions de base de l’environnement «humain» qui
permettent un plein épanouissement de la personne humaine:
«La première structure fondamentale pour une “écologie
humaine” est la famille, au sein de laquelle l’homme reçoit des
premières notions déterminantes concernant la vérité et le bien,
dans laquelle il apprend ce qui signifie aimer et être aimé et, par
conséquent, ce que veut dire concrètement être une personne.
On pense ici à la famille fondée sur le mariage, où le don de soi
réciproque de l’homme et de la femme crée un milieu de vie dans
lequel l’enfant peut naître et épanouir ses capacités, devenir
conscient de sa dignité et de se préparer à affronter son destin
unique et irremplaçable.»
L’homme est destiné à vivre en union avec Dieu pour l’éternité.
Et pour accomplir cela, la famille est nécessaire. Ceux qui se sou-
cient de l’environnement doivent donc défendre l’institution qu’est
la famille.
Tous ceux qui souhaitent un meilleur environnement, tant ma-
tériel que spirituel, se doivent d’étudier la question de l’argent, afin
de savoir ce qui fait défaut dans le système financier actuel. Et ils
découvriront que seul le Crédit Social peut mettre fin au gaspillage
des ressources, tout en permettant l’épanouissement de la person-
ne humaine.
Un manque de pouvoir d’achat
La cause fondamentale de la pollution de l’environnement, du
gaspillage des ressources de la terre, c’est le manque chronique de
pouvoir d’achat, inhérent au système financier actuel. En d’autres
mots, les consommateurs n’ont jamais assez d’argent pour pouvoir
acheter les produits qui existent; la population ne peut acheter ce
qu’elle a elle-même produit.
La première cause du manque d’argent, c’est bien sûr le fait
que les banques exigent un intérêt sur l’argent qu’elles prêtent. Les
lecteurs réguliers de Vers Demain savent déjà que tout l’argent qui
existe est créé par les banques, sous forme de dettes. Les banques
créent de l’argent nouveau, de l’argent qui n’existait pas avant, cha-
que fois qu’elles accordent un prêt. Ce prêt doit être remboursé à la
banque, mais grossi d’un intérêt. Le banquier exige de lui rembour-
ser de l’argent qu’il n’a pas créé, donc de l’argent qui n’existe pas.
Comme il est impossible de rembourser de l’argent qui n’existe