Page 29 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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de cette nation à distribuer les produits et services de-
mandés.
Ce n’est pas toujours chose facile de mesurer la ri-
chesse, parce que la valeur de chaque article qui la com-
pose dépend directement du désir qu’en éprouvent les
consommateurs. Mais puisque nous avons tous affaire
avec la richesse dans la satisfaction de nos désirs, il faut
bien quelque moyen de mesurer la valeur des biens —
produits ou services — par rapport à ces désirs.
Résumons: La richesse réelle est tout bien — produit
matériel ou service — qui correspond à un besoin, à un
désir du consommateur.
CRÉDIT — réel et financier
Le Crédit est l’air essentiel à la vie du commerce mo-
derne.
Le mot crédit dérive du mot latin credere signifiant
«croire, avoir confiance.»
Tout crédit est donc fondé sur la confiance. Dit-on que
le crédit d’un homme est bon, on veut dire qu’on peut
avoir confiance en son pouvoir de tenir sa promesse de
payer. Le crédit est basé sur les moyens de payer ou de
livrer la marchandise, comme c’était promis.
Mais on ne réalise pas généralement qu’il y a deux
sortes de crédit, différentes et bien distinctes, connues
respectivement comme crédit réel et crédit financier.
On peut les définir ainsi:
Le crédit réel, est le degré d’aptitude à livrer une ri-
chesse réelle (marchandises ou services) où, quand et
comme elle est demandée.
Le crédit financier est le degré d’aptitude à livrer de
la monnaie où, quand et comme elle est demandée.
Le crédit réel dépend donc de la capacité de produc-
tion et de transport. Le crédit financier dépend de la ca-
pacité de paiement en monnaie. Cette distinction est très
importante, et on doit l’avoir clairement présente à l’es-