Page 123 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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18. Demander le Crédit Social à Marie 121

                               Prière bien motivée

           Demander au Ciel d’abattre les obstacles au Crédit Social, c’est
        donc demander une arme puissante à opposer au communisme
        sur le terrain temporel.
           Si l’on trouve tout à fait normal de prier la sainte Vierge pour le
        soulagement d’une maladie de la tête ou de l’estomac, pourquoi se
        scandaliserait-on de voir les créditistes demander à Marie l’avène-
        ment d’une économie sociale créditiste, contre l’affamation artifi-
        cielle d’une multitude d’êtres humains, contre la gérance de Mam-
        mon, contre la progression d’un régime communiste qui s’installe
        par degrés sous prétexte de soulager les victimes d’une dictature
        qu’on refuse de toucher?



        La paix viendra quand les préceptes du Christ seront observés
            Extraits de l’encyclique «Ubi Arcano Dei» de sa Sainteté Pie XI:
            Le jour où États et Gouvernements se feront un devoir sacré de
        se régler, dans  leur vie politique,  au dedans  et au dehors, sur les
        enseignements  et  les préceptes de Jésus-Christ, alors, mais alors
        seulement, ils jouiront à l’intérieur d’une paix profitable, entretiendront
        des rapports de mutuelle confiance, et résoudront pacifiquement les
        conflits qui pourraient surgir. En cet ordre d’idées, certains efforts ont
        bien été tentés jusqu’ici; mais, on le sait, ils n’ont abouti à rien ou
        presque rien, principalement sur les points où les divergences inter-
        nationales sont les plus vives.
            C’est qu’il n’est point d’institution humaine en mesure d’imposer
        à toutes les nations une sorte de Code international, adapté à notre
        époque, analogue à celui qui régissait au moyen âge cette véritable
        Société des Nations qui s’appelait la Chrétienté. Elle aussi a vu com-
        mettre en fait beaucoup trop d’injustices, du moins la valeur du droit
        demeurait incontestée, règle sûre d’après laquelle les nations avaient
        à rendre pour comptes. ...
            Il ne saurait avoir aucune paix véritable — cette paix du Christ
        si désirée — tant que tous les hommes ne suivront pas fidèlement
        les enseignements, les préceptes et les exemples du Christ, dans
        l’ordre de la vie publique comme de la vie privée; Il faut que, la famille
        humaine régulièrement organisée, l’Église puisse enfin, en accomplis-
        sement de sa divine mission, maintenir vis-à-vis des individus, comme
        de la société tous et chacun des droits de Dieu.
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