Page 246 - Sous le Signe de l'Abondance
P. 246

Chapitre 49

                 L’histoire du contrôle bancaire
                            aux États-Unis


            (Article d’Alain Pilote, paru dans Vers Demain de juillet-août
        1985.)
            La dictature des banquiers et leur système d’argent-dette ne se
        limite pas seulement au Canada, mais s’étend dans tous les pays
        du monde. En effet, il suffirait qu’un seul pays se libère de cette
        dictature et donne l’exemple de ce que pourrait être un système
        d’argent honnête, émis sans intérêt et sans dette par le gouverne-
        ment souverain de la nation, pour que le système d’argent-dette
        des banquiers s’écroule dans le monde entier.
            Cette  lutte  des  Financiers  internationaux  pour  installer  leur
        système frauduleux d’argent-dette a été particulièrement virulente
        aux Etats-Unis depuis le tout début de leur existence, où les faits
        montrent que plusieurs hommes d’Etat américains étaient bien au
        courant du système d’argent malhonnête que les Financiers vou-
        laient imposer et de tous les malheurs qu’il entraînerait pour l’Amé-
        rique. Ces hommes d’Etat étaient de véritables patriotes, qui ont
        fait tout ce qui était en leur pouvoir pour conserver aux Etats-Unis
        un système d’argent honnête, libre du contrôle des Financiers. Les
        Financiers font tout pour tenir cachée cette facette de l’histoire des
        Etats-Unis, de peur que l’exemple de ces patriotes ne soit suivi en-
        core aujourd’hui. Voici ces faits que les Financiers voudraient que
        la population ignore:
                     La population la plus heureuse

                                 Nous sommes en 1750. Les Etats-Unis
                             d’Amérique n’existent pas encore; ce sont
                             les  13  colonies  sur  le  continent  américain
                             qui forment la «Nouvelle-Angleterre», pos-
                             session de la mère-patrie, l’Angleterre. Ben-
                             jamin  Franklin  écrivait  de  la  population  de
                             ce temps: «Impossible de trouver de popu-
                             lation  plus  heureuse  et  plus  prospère  sur
                             toute la surface du globe.» Faisant rapport
                             en Angleterre, on lui demanda le secret de
                             cette prospérité dans les colonies, alors que
        Benjamin Franklin
                             la misère régnait dans la mère-patrie:
   241   242   243   244   245   246   247   248   249   250   251