Page 252 - Sous le Signe de l'Abondance
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252 Chapitre 49
monopole qui affecte chaque intérêt du pays. Cette loi doit être
révoquée, mais avant que cela puisse être accompli, le peuple de-
vra se ranger d’un côté, et les banques de l’autre, dans une lutte
telle que nous n’avons jamais vue dans ce pays.»
Et l’industriel Henry Ford a dit:
«Si la population comprenait le système bancaire, je crois
qu’il y aurait une révolution avant demain matin.»
L’éducation du peuple, voilà la solution. Et c’est justement la
formule de Vers Demain. Ah! si tous les créditistes comprenaient
leur responsabilité de répandre Vers Demain! Le Crédit Social,
qui établirait une économie où tout est ordonné au service de la
personne humaine, a justement pour but de développer la respon-
sabilité personnelle, de créer des hommes responsables. Chaque
conquête d’un esprit au Crédit Social est une avance. Chaque per-
sonne formée par le Crédit Social est une force, et chaque acquisi-
tion de force est un pas de plus vers la victoire. Et depuis plus de 70
ans, que de forces acquises!... Et si elles étaient toutes actives, le
Crédit Social, c’est réellement avant demain matin qu’on l’aurait!
Comme l’écrivait Louis Even en 1960: «L’obstacle n’est ni le fi-
nancier, ni le politicien, ni aucun adversaire déclaré. L’obstacle est
seulement dans la passivité d’un trop grand nombre de créditistes
qui souhaitent bien voir venir le triomphe de la cause, mais qui lais-
sent à d’autres le soin de la promouvoir.»
En somme, c’est le refus d’endosser notre responsabilité. «A
ceux qui ont beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé.» (Luc 12,
48.) Examen de conscience, chers créditistes, conversion person-
nelle, un petit coup de coeur et endossons nos responsabilités.
Nous n’avons jamais été aussi près de la victoire! Notre respon-
sabilité, c’est de faire connaître le Crédit Social aux autres, en les
faisant s’abonner à Vers Demain, le seul journal qui fait connaître
cette brillante solution.