Page 88 - Du régime de dettes à la prospérité — J-Crate Larkin
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Le Juste Prix
avec un taux d’escompte au détail marqué pour le se-
mestre à 25%. Déduisant l’escompte de 25% du prix au
détail, il reste 7,50 $ pour le «juste prix». Avec le pouvoir
d’achat supplémentaire que vous donne l’escompte, vous
achetez du marchand le pneu de 10,00 $ pour 7,50 $.
À première vue, l’idée d’acheter un pneu de 10 $ au-
dessous du prix de revient peut paraître étrange. C’est
certainement une aubaine pour vous! Eh bien, c’est
aussi l’avantage du marchand: suivons, en effet, la tran-
saction pour voir ce qui arrive. Le commis qui vous a
vendu le pneu fait rapport de la vente; sur la facture cou-
tumière, il inscrit le prix du pneu et le montant de l’es-
compte alloué. Le détaillant comme d’habitude dépose
ses recettes à sa banque. Mais il va inclure avec celles-ci
le double de ses factures, montrant et ses transactions
et les escomptes alloués. La banque, après examen des
factures, crédite le compte de banque du détaillant du
total des escomptes par lui accordé sur les ventes. Ainsi
se complète le prix pour le marchand et il peut balancer
ses comptes. L’escompte compensé favorise le consom-
mateur en augmentant son pouvoir d’achat et le mar-
chand en activant ses ventes.
La banque à son tour fait rapport du montant total
qu’elle a déboursé. L’escompte est chargé au côté débit
du Compte de Crédit National comme consommation. La
banque est remboursée en Certificats de Crédit émis par
le Trésor et peut dès lors balancer ses comptes.
Quel est le résultat net de ce procédé de comptabi-
lité? Augmentation du pouvoir d’achat du consomma-
teur qui se trouve ainsi équilibré avec la production; plus
d’activité chez le marchand et à la banque, et tous les
comptes se balancent. Le procédé tout entier est, à tout
prendre, beaucoup moins compliqué que bien des mé-
thodes commerciales déjà en usage. Écritures très sim-
ples pour obtenir un résultat remarquable: le rehausse-
ment du pouvoir d’achat.