Page 145 - La démocratie économique vue à la lumière de la doctrine sociale de l'Église
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Un gouvernement mondial 145
contre Dieu en voulant faire échouer le plan de Dieu sur la terre, et
d’’enlever à Dieu le plus d’âmes possible.
Tout comme Satan, les Financiers se croient plus fins que Dieu,
les seuls à être capables de bien diriger l’humanité. Les membres
des Illuminati sont des gens de toute race et croyance, mais qui
sont unis par la même soif d’argent et de pouvoir.
Reconnaître les forces en présence
En conclusion de son livre Pawns in the Game (Des pions sur
l’échiquer, dans sa version en langue française), qui dénonce le
complot des Illuminati pour une domination mondiale, William Guy
Carr explique ce qui doit être fait pour stopper ce plan.
Premièrement, reconnaître les forces spirituelles en présence,
réaliser que nous avons à faire pas seulement à des forces ter-
restres, mais des forces spirituelles, que c’est le combat de Dieu
contre Satan. Nous devons choisir qui nous allons servir, pour qui
nous allons combattre: Dieu ou Satan.
Deuxièmement, prendre les moyens concrets de contrecarrer
le plan des Financiers, ce qui, selon les mots de M. Carr, ne peut se
faire que par une réforme monétaire: «Les électeurs doivent insis-
ter pour que l’émission de l’argent soit placée entre les mains du
gouvernement, auquel elle appartient de droit.»
Nécessité du Crédit Social
La prière et les sacrifices pour obtenir l’aide du Ciel sont cer-
tainement nécessaires pour arrêter le plan des Financiers. Mais il
faut aussi une technique, un moyen temporel pour contrecarrer le
plan des Financiers. Et ce moyen, c’est la réforme du Crédit Social,
conçue par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas — la seule
que les Financiers craignent réellement, et qui mettrait fin à leur
pouvoir de contrôler toutes les nations. (Les mots «crédit social»
signifient argent social — de l’argent créé sans dette, par la société,
au lieu d’un crédit bancaire — de l’argent créé par les banques,
sous forme de dette.)
Douglas avait tout d’abord cru qu’une fois que sa découverte
et ses implications auraient été portées à l’attention des gouverne-
ments et de ceux responsables de l’économie, ils se seraient hâtés
de l’appliquer. Mais Douglas fit aussitôt une autre découverte: les
Financiers qui dirigeaient l’économie n’étaient nullement intéres-
sés à changer le système financier actuel, que ses défauts étaient
exactement ce qu’ils souhaitaient, et même entretenaient à dessein