Chaque début d’année amène son lot d’inquiétudes. Que sera 2019 ? Aurons-nous la paix ou la guerre, la prospérité ou la pauvreté, la santé ou la maladie ? Lors de la prière de l’angélus du 1er janvier 2019, le pape François déclarait : « Cette année qui commence sera bonne dans la mesure où chacun accueillera la bonté de Dieu que Jésus est venu apporter dans le monde. » Nous aurons un monde meilleur dans la mesure où nous nous conformons, nous ajustons à la volonté de Dieu, pour que Sa volonté « soit faite sur la terre comme au Ciel ». Un monde meilleur, c’est pour cela que se dévouent les Bérets Blancs.
La créature qui a le mieux accompli la volonté de Dieu, c’est évidemment la Très Sainte Vierge Marie, que Dieu a comblée de grâces pour devenir la Mère du Verbe incarné… et aussi notre mère à tous, comme Jésus l’a déclaré sur la croix : « Femme, voici ton fils… fils, voici ta mère. » (Jean 19, 27.) L’Église célèbre le 1er janvier la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, pour que toute l’année soit sous la protection de Marie. Le seul désir de Marie, c’est de nous conduire à son Fils, et de nous mettre en garde contre tout ce qui pourrait nous éloigner de Lui. Nous devons en arriver à avoir une vie intime avec Jésus, échanger avec Lui, lui exposer nos inquiétudes, à l’exemple de Gabrielle Bossis.
En parlant d’inquiétudes en ce début d’année, une des principales, sinon la plus grande préoccupation des gens, est la question de l’argent : « Va-t-on en avoir assez pour joindre les deux bouts ? Vais-je conserver mon emploi ? » L’argent est le premier souci parce que sans argent, on ne peut obtenir ni produits ni services, et on est donc condamné à mourir à brève échéance. L’argent devrait être un instrument de service mais, comme l’explique Louis Even, les banques privées, en s’en réservant le contrôle de la création, en ont fait un instrument de domination.
Puisque la valeur de tout argent est basée sur la capacité de production du pays, que l’argent soit émis par la société, sous forme de dividendes, versé à chaque citoyen du pays, en tant que cohéritiers des richesses naturelles et du progrès. Ainsi serait parfaitement appliqué ce principe de la doctrine sociale de l’Église : les biens de la terre ont été créés par Dieu pour tous les hommes. Le dividende du Crédit Social résoudrait le casse-tête financier des individus, des familles et des gouvernements, et éliminerait le souci du lendemain.
C’est pourquoi nous avons fait une brochure spéciale de 24 pages sur le dividende, reproduite dans la deuxième partie de ce numéro de Vers Demain. (Voir pages 26 et suivantes). En plus de résoudre le problème du manque de pouvoir d’achat, le dividende réglerait le problème de l’automation qui élimine des emplois, donc des salaires. Le dividende mettrait fin aussi au besoin de créer des besoins inutiles et d’encourager la surconsommation, source première de la pollution de la planète et de la destruction de l’environnement. (Voir page 47.) Et surtout, à la différence de toutes les formes actuelles de sécurité sociale, ce dividende ne serait donc pas financé par les taxes, mais par de l’argent nouveau, créé sans intérêt par la société. (Voir page 44.)
Saint Thomas d’Aquin définit la justice comme étant de « rendre à chacun ce qui lui est dû. » Louis Even nous apprend que ce qui est dû à chacun, c’est un dividende social. Dans l’Évangile, Jésus déclare : « Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (Matthieu 6, 33.) Alors, mettons notre confiance en Dieu, et travaillons pour la justice, par l’application d’un dividende social à tous. C’est le combat de tous !