Page 304 - Sous le Signe de l'Abondance
P. 304
304 Louis Even
Louis Even. Ils furent ravis de l’entendre exposer de façon si claire
et logique la solution à la crise économique qui sévissait alors dans
le monde depuis 8 longues années de misère pour les peuples.
Madame Rosario Côté possédait une
grande maison, avec un grand salon, sur le
boulevard St-Joseph, à Montréal. Elle invita
tout de suite Louis Even à y venir donner
deux conférences au mois de mars suivant.
A chaque fois, vinrent entendre Louis Even,
75 personnes. Cela faisait 150 personnes
en tout, qui sortaient de différents milieux.
Beaucoup de révérends Pères. Tous furent
enchantés des exposés de ce grand maître
Mme Rosario Côté en économie, ce génie qu’était Louis Even,
Grande bienfaitrice remarquable maître d’école qui le rendait si
1 2-19 facile à comprendre.
Gilberte Côté se fit immédiatement grande collaboratrice de
Louis Even. Elle possédait une formation scolaire très avancée: ba-
chelière ès arts, licenciée en philosophie et en lettres de l’Univer-
sité de Montréal, et diplômée en sciences sociales, économiques et
politiques, où elle avait suivi les cours pour trouver une solution à
la crise du temps. Seul Louis Even a su combler son attente en ce
domaine. Voilà pourquoi, elle s’est lancée avec beaucoup de zèle
dans le grand apostolat pour aider Louis Even.
Gilberte Côté détenait aussi une licence en musique de l’Ecole
de Musique de Chicago du Dr Robert Schmitz. Elle sacrifia cette
belle carrière qui l’attirait tant pour se donner totalement au Mou-
vement du Crédit Social lancé par Louis Even. Elle entra définiti-
vement à plein temps sur la route pour l’Oeuvre pendant les froids
rigoureux de l’hiver, le 2 janvier 1939. (Gilberte Côté-Mercier est
décédée le 21 juin 2002.)
Gérard Mercier
Gérard Mercier fit ses études chez les Frè-
res des Ecoles Chrétiennes, puis chez les prê-
tres du Collège de Lévis. A 25 ans, il travaillait
au bureau des Annales de Ste-Anne de Beau-
pré, dirigées par les Pères Rédemptoristes.
En 1938, rien que pour faire plaisir à un
ami, il s’abonna au «Cahiers du Crédit Social»
de Louis Even. Un soir, machinalement, avant Gérard Mercier
1914-199