Page 258 - Sous le Signe de l'Abondance
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fondé en juillet 1973 par David Rockefeller, président de la Chase
Manhattan Bank de New-York. Le but officiel de la Commission Tri-
latérale est «d’harmoniser les relations politiques, économiques,
sociales et culturelles entre les trois grandes régions économiques
du globe» (d’où le nom de «Trilatérale»). Ce but est déjà presque
atteint en Europe avec la loi sur l’Europe Unie, entrée en vigueur
au début de 1993, exigeant que tous les pays membres de la Com-
munauté Economique Européenne (C.E.E., ou Marché Commun)
abolissent leurs barrières tarifaires, et laissent aux technocrates
de la Commission Européenne à Bruxelles le soin de décider des
politiques fiscales et monétaires de ces pays. Depuis 1999, la plu-
part des pays membres de l’Union européenne partagent une seule
monnaie commune, l’Euro.
En ce qui concerne le bloc de l’Amérique du Nord, la fusion de
ses pays membres est bien avancée avec le passage de l’ALENA
(Accord de Libre-Echange Nord Américain), d’abord entre le Canada
et les Etats-Unis, puis ensuite avec le Mexique. D’ici dix ans, ce traité
est censé d’inclure aussi tous les pays d’Amérique Centrale et du
Sud. Il existe une forte pression sur ces pays pour qu’ils harmonisent
leurs politiques fiscales, tout comme en Europe, l’union économique
menant inévitablement à une union politique. On parle même ouver-
tement d’union nord-américaine et de monnaie unique, l’Amero.
En face de ces deux géants économiques (l’Europe et l’Améri-
que), les pays de l’Extrême-Orient n’auront pas d’autre choix que
de s’unir eux aussi, pour pouvoir faire compétition aux deux autres
blocs dans le domaine du commerce international.
Une monnaie mondiale: la «Marque de la Bête»
Pour consolider leur pouvoir, les Financiers veulent aussi élimi-
ner les monnaies nationales de chaque pays, et installer une seule
monnaie mondiale. Dans les années 70, le Dr. Hanrick Eldeman,
analyste en chef de la conférence du Marché Commun, dévoila à
Bruxelles un plan pour mettre fin au chaos mondial: un gigantes-
que ordinateur auto-programmeur, occupant trois étages du siège
social du Marché Commun, à Bruxelles, en Belgique. Les gens qui
y travaillent appellent cet ordinateur «la Bête». Le plan implique un
système de dénombrement chiffré de chaque être humain de la
terre. L’ordinateur attribuerait à chaque habitant de la planète un
numéro pour servir à tout achat ou vente. Ce numéro serait invi-
siblement tatoué par laser (ou implanté sous forme de micropuce
électronique, pas plus grosse qu’un grain de riz), soit sur le font,
soit sur le revers de la main.