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Ne tombons pas dans les pièges de Satan

Alain Pilote le lundi, 01 mai 2023. Dans Éditorial

En plus des inquiétudes actuelles liées aux différents conflits armés dans le monde (Russie et Ukraine, Moyen-Orient, etc.) qui peuvent entraîner à tout moment une guerre mondiale avec l'utilisation d'armes nucléaires, la situation économique inquiète : en effet, le risque que le système financier s'écroule est bien réel, entraînant avec lui la chute du dollar américain et des économies des pays occidentaux. On aurait ainsi une répétition de la crise de 1929 causée par le krach de la Bourse de New-York, qui avait amené le chômage et la pauvreté généralisés dans tous les pays occidentaux pendant dix ans. C'était une crise artificielle : les produits étaient encore là, c'est seulement l'argent qui faisait défaut.

Pourquoi devrait-on subir une autre crise économique, en sachant que ce qui donne la valeur à l'argent, ce n'est pas l'or, qui ne se mange pas, mais les produits, qui répondent aux besoins humains. Comme l'enseigne Vers Demain, l'argent n'est qu'un signe, la permission d'obtenir les biens et services ; même après le krach d'octobre 1929, les plantes et les arbres continuaient de pousser et de donner des fruits, les vaches continuaient de donner du lait, alors, pourquoi devrait-on crever de faim devant une abondance de produits par manque de signes ? Il existe une alternative, un système financier où l'argent est le reflet exact des réalités et mis au service de la population. C'est ce que propose Vers Demain avec la solution de la Démocratie Économique, de l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas (voir l'article: "Dictature sotte, inexplicable, inhumaine".

C'est le combat de Vers Demain qui veut le salut des âmes, et qui, justement pour cette raison, parle de réforme économique, car les conditions économiques actuelles mettent le salut des âmes en jeu. Comme on peut lire en page 5 du même article : « L'argent, qui devrait être un instrument de service, est devenu un instrument de contrôle et de domination. Le diable se sert du système d'argent actuel pour asservir le monde entier, pour que les gens idolâtrent l'argent au lieu d'adorer le bon Dieu. »

La Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse, qui donne les directives aux banques centrales de tous les pays du monde, veut que tous les pays abolissent le numéraire (papier-monnaie et pièces métalliques) pour le remplacer par une monnaie numérique, où l'État saurait tout ce que vous achetez, et pourrait même bloquer votre compte bancaire si vous n'êtes pas un bon citoyen selon les règles de l'État. Ne tombons pas dans le piège des financiers et refusons leur faux remède, qui n'est qu'une façon de nous contrôler davantage, et répandons la bonne nouvelle de la Démocratie Économique qui, une fois appliquée, libérera vraiment les gens de tous les soucis financiers.

Si le système d'argent actuel est le principal moyen pour Satan de perdre les âmes, il utilise aussi plusieurs autres moyens, et nous tend autant de pièges pour nous amener en enfer. « Quoi, diront certains, l'enfer existe-t-il ? »  C'est l'enseignement de Jésus, de l'Église, et même des saints auquel Dieu l'a montré (voir Oui, l'enfer existe). Il est vrai que Dieu est infiniment miséricordieux et prêt à pardonner tout pécheur, mais Il ne peut le faire si l'homme refuse ce pardon car Dieu respecte la liberté humaine (voir La miséricorde de Dieu est infinie ).

Pour obtenir le pardon de Dieu, l'important est de reconnaître que nous sommes pécheurs et que nous ne pouvons rien sans Dieu, cela s'obtient par l'humilité et la prière, pour vivre en union avec Dieu (spécialement la prière du Rosaire ou chapelet de Marie, dans lequel nous méditons les mystères de la vie de Jésus). Et aussi méditer la Parole de Dieu et la mettre en pratique, grâce entre autres à saint Jérôme qui a traduit la Bible à partir des textes originaux en grec et en hébreu (voir «Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ»).

En parlant du rosaire, il existe un sanctuaire merveilleux en Amérique du Sud qui gagne à être connu, celui de Notre-Dame du Rosaire de Las Lajas en Colombie où l'image de Marie et Jésus s'est fixée de façon miraculeuse sur un rocher, sans aucune trace de peinture ou de pigments, un peu comme l'image miraculeuse de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique.

Et surtout, Dieu nous aide directement par les sacrements du Pardon et de l'Eucharistie, le plus grand miracle qui soit, puisqu'à chaque messe, c'est Dieu qui se fait présent avec nous tous les jours quand l'hostie consacrée par le prêtre devient la personne même de Jésus – corps, sang, âme et divinité.  Si on comprenait un peu ce qui se passe durant la messe, tous les esprits célestes qui y sont présents et toutes les grâces déversées, on essaierait d'y aller non seulement le dimanche, mais tous les jours. C'est ce que Jésus et Marie ont expliqué à Catalina Rivas, une âme privilégiée (voir La Sainte Messe).

Le diable est un menteur, son astuce est de nous faire croire qu'il n'existe pas, que l'enfer n'existe pas, et de faire passer pour bien ce qui en réalité est mal. Alors, ne tombons pas dans les pièges du démon — y compris le piège de son système financier diabolique qui veut tout contrôler – et prenons les moyens pour vivre dans un système qui respectera la personne humaine, créée à l'image et la ressemblance de Dieu, et destinée à vivre éternellement avec Lui. Bonne lecture !

Alain Pilote

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