Page 13 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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Notes biographiques 11
sujet. L’appel fut lancé dans Le Moniteur et
The Instructor. On reçut des livres et des
manuscrits. Principalement le livre anglais
de I. A. Caldwell, Money, What is it?, que
Louis Even traduisit plus tard en français.
Il lui donna le titre de La monnaie et ses
mystères. Mais c’est une simple brochure
de 96 pages qui lui apporta la lumière re-
cherchée. Elle était intitulée From Debt to
Prosperity par J. Crate Larkin, de Buffalo.
C’était un résumé de la doctrine monétaire
du Major C. H. Douglas, le Crédit Social.
«Une lumière sur mon chemin», dit
Louis Even. Il se procura les ouvrages Ce livre est
de Douglas. Il reconnut là un ensemble un résumé
de principes dont l’application ferait un de la doctrine du
système monétaire parfait et qui pourrait Crédit Social.
solutionner la crise économique. Et, im-
médiatement, il se dit: «Il faut que tout le
monde connaisse cela.» Il ne songea plus qu’aux moyens de réali-
ser ce voeu.
L’apôtre
Les contacts établis avec Le Moniteur avaient fait surgir des
cercles d’étude affiliés à celui de Gardenvale, à Sherbrooke, à Qué-
bec, aux Trois-Rivières, à Shawinigan. A la demande de ces cercles,
Monsieur Even alla leur donner des conférences. Il leur parla natu-
rellement du Crédit Social. Puis il tint des assemblées publiques à
travers les provinces de Québec, Nouveau-Brunswick et Ontario.
Louis Even traduisit en français la brochure From Debt to
Prosperity. Il écrivait aussi des articles sur le Crédit Social dans Le
Moniteur. Le Moniteur allait à quelques 1200 abonnés de langue
française dans Québec, au Nouveau-Brunswick, en Ontario et dans
les provinces des Prairies.
Les Cahiers du Crédit Social
En août 1936, Louis Even fonda les «Cahiers du Crédit Social»
qu’il rédigeait dans ses soirées, le jour étant toujours à l’emploi de
Garden City Press, et il faisait ses conférences dans le pays dans