Page 310 - Sous le Signe de l'Abondance
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310 Louis Even
La maladie
En 1965, Louis Even
fut terrassé par une grave
maladie qui le retint au lit
pendant trois longs mois.
Il avait 80 ans. Gilberte
Côté-Mercier le déchar-
gea de la rédaction du
journal et s’en chargea
elle-même, malgré ses
multiples autres occu-
pations. Une fois rétabli,
Louis Even continua à
fournir des articles pour
Vers Demain et à aller
donner des conférences
à travers le pays.
Gilberte Côté-Mercier, Gérard Mercier
and Louis Even in 1959. En France
En 1968, après 65 ans d’exil, si on peut dire, Louis Even, à 83
ans, retournait en France, pour la première fois, non pas en touriste,
mais pour y accomplir une tournée de conférences et aller porter
la lumière du Crédit Social à ses compatriotes. Il était accompagné
de madame Côté-Mercier et de Gérard Mercier. Une grève générale
les empêcha de tenir leurs assemblées. Ils y retournèrent en 1969.
Et cette fois, un noyau créditiste a été établi en France, et il s’est
bien développé au fil des années.
Au Brésil
En avril 1970, âgé de 85 ans, Louis Even et ses deux précieux
collaborateurs prenaient l’avion pour aller semer le Crédit Social au
Brésil.
Une presse
Depuis 1939, le journal Vers Demain était imprimé par des im-
primeurs commerciaux. En 1964, on avait bien acheté une petite
presse pour imprimer quelques milliers de circulaires de 9 par 12
pouces. En 1972, Louis Even et les autres directeurs se rendirent à
New-York en vue d’acquérir une presse qui pourrait imprimer des
quatre-pages de Vers Demain. Ce qui permit de multiplier les pages
de Vers Demain par millions pour les expédier gratuitement à travers
le monde à ceux qui s’inscrivaient distributeurs. En regardant sa
nouvelle acquisition, Louis Even dit : «Ce n’est pas demain que nous