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Terrorisme & Révolution — Sous-thèmes

Les syndicats, par leurs grèves violentes et générales préparent les guerres civiles dans les pays

Gilberte Côté-Mercier le lundi, 01 mars 2004. Dans Terrorisme & Révolution

Nous publions ici un article écrit par madame Gilberte Côté-Mercier en 1989. Cet article mérite d'être relu par nos ouvriers et surtout par les chefs des syndicats qui menacent de tout casser dans la province, si le gouvernement ne se plie pas à leurs revendications. Syndicats fondés par des groupes d'Action Catholique, qui ont été infiltrés et décapités par les marxistes, si bien que ce sont eux, les syndicats marxistes du Québec, qui ont exercé leur pouvoir pour faire sortir notre religion catholique de nos écoles fondées par elle-même, notre religion catholique. Comme madame Gilberte Côté-Mercier avait raison, n'est-ce pas ? — Th. T.

par Gilberte Côté-Mercier

La doctrine de l'Église

Nos Syndicats Nationaux ne s'appellent plus catholiques, mais ils se prétendent encore les champions de la doctrine sociale de l'Église, et ils furent fondés justement pour faire respecter cette doctrine de l'Église par les patrons et pour la faire pratiquer par les ouvriers.

Nous demandons aux chefs de syndicats s'ils connaissent ces paroles de Pie XII, prononcées le 29 juin 1948, devant un groupe de 35,000 membres des Associations Catholiques de Travailleurs italiens :

« Si les syndicats visaient à la domination exclusive dans l'État et dans la société, s'ils voulaient exercer un pouvoir absolu sur l'ouvrier, s'ils repoussaient le sentiment strict de la justice et la sincère volonté de collaborer avec les autres classes sociales, ils failliraient à l'attente et aux espérances que tout honnête et consciencieux travailleur met en eux. Que faudrait-il penser de l'exclusion du travail d'un ouvrier, parce qu'il n'est pas persona grata du syndicat ?

« Si le syndicat comme tel, en venait un jour à exercer une sorte de patronat ou de droit en vertu duquel il disposerait librement du travailleur, de ses forces, de ses biens, comme il arrive dans d'autres domaines, le concept même du syndicat, qui est une union pour la propre aide et défense, en serait altéré et détruit. » (NDLR : Pie XII aussi voyait juste.)

Ainsi, c'est bien de la doctrine de l'Église que le syndicat ne peut contraindre les ouvriers par force. Aucune raison ne pourrait faire admettre pareille dictature de la part des syndicats, qui existent eux-mêmes pour faire la lutte à la dictature des patrons, disent-ils.

Le droit de non-association

Les syndicats revendiquent le droit d'association pour eux. Ils oublient que le droit d'association comporte le droit de non-association et le droit pour l'associé de sortir de l'association. Les syndicats ont droit à l'existence, très bien. Mais pourquoi dépassent-ils la limite des associations libres ? Cela voudrait dire que la personne humaine est inférieure au groupe syndical. Absolument inadmissible en bonne philosophie chrétienne et humaine. Le groupe, même l'État, est fait pour servir la personne, et ses droits ne dépassent pas ceux de la personne.

Qu'est-ce qu'on dirait si d'appartenir au "Club de l'Age d'Or" était obligatoire ? Une pareille idée n'est jamais venue à ses fondateurs, et pour cause.

Si les Pèlerins de saint Michel devenaient obligatoires, les chefs syndiqués que l'on connaît seraient bien les premiers à crier au scandale contre la dictature des Pèlerins de saint Michel

Les chefs des syndicats nous répondront sûrement : Si les ouvriers ne sont pas forcés de faire partie du syndicat, notre association devient inefficace vis-a-vis des patrons.

Pour que les ouvriers soient empressés de faire partie de leurs syndicats, il faut que vous fassiez apprécier votre travail et vos directives de chefs. Le syndicat libre est la seule garantie pour l'ouvrier que vous vous mettrez à son service, puisque le fait pour lui de pouvoir sortir du groupe, est la seule sanction qu'il puisse exercer contre vous.

Le syndicat obligatoire devrait être déclaré illégal, puisque nous sommes au Canada, en régime démocratique de liberté. D'ailleurs la « Charte des Droits et Libertés », en faisant valoir les droits souverains de chaque personne, ne condamne-t-elle pas cette contrainte que les syndicats exercent sur leurs membres ?

Des marxistes

Mais ces manières violentes de la part de nos chefs ouvriers, ne nous surprennent pas. Ne sont-ils pas devenus les plus grands propagandistes des idées marxistes en notre province catholique de Québec ?

En cela, nos chefs ouvriers ne diffèrent pas de tous les chefs ouvriers du monde. Les unions ouvrières sont devenues les fourriers du communisme. Leurs chefs sont vendus aux idées marxistes depuis longtemps. Pas surprenant qu'ils organisent si bien les grèves, ces exercices de révolutions qui préparent des ouvriers au poing levé, instruments des intellectuels en quête de trônes, en même temps qu'elles disposent une société à l'anarchie par la misère qu'elles apportent dans les familles, par la privation de salaires pendant de longues semaines.

Sans parler de leurs revendications socialistes, communistes, de leur lutte de classe, de leur haine contre l'entreprise privée et la religion catholique. Tout cela au nom de leur amour pour l'ouvrier.

Faites abolir l'impôt

Mais ce n'est pas vrai que les Unions défendent les intérêts des ouvriers. Si c'était vrai, il y a longtemps que les Unions auraient fait abolir l'impôt sur le revenu pour le pauvre ouvrier. Il y a longtemps que les Unions auraient empêché le gouvernement de mettre sa main de bandit dans l'enveloppe de paye pour exécuter cet acte de gangstérisme moderne, d'arracher le salaire de l'ouvrier avant même qu'il n'en voie lui-même la couleur. L'impôt sur le revenu à sa source, dans l'enveloppe de paye, pourquoi donc les syndicats qui aiment tant les ouvriers, ne l'ont-ils pas fait disparaître ?

Demandez le dividende

Et le dividende social mensuel, à tous les ouvriers, à leur femme, à leurs enfants, que demandent les créditistes, pourquoi les syndicats qui aiment tant les ouvriers, n'ont-ils pas élevé leur voix si forte pour le réclamer, au lieu de demander un embauchage intégral impossible dans le siècle de la machine ?

Attaquez la dictature des banques

Et la dictature des banques, quand donc les syndicats l'ont-ils attaquée, eux qui savent si bien lutter contre la dictature des patrons ? Jamais, jamais les syndicats n'attaquent le système financier actuel, qui constitue pourtant le plus grand vol de l'histoire, qui dépouille les ouvriers de tous leurs biens, qui en fait des prolétaires, des sans-biens, des sans-maisons, des sans-sécurité, des sans-entreprise, des sans-salaire, des sans-revenu.

Les syndicats préfèrent attaquer l'entreprise privée. Pourtant, elle a donné de grands résultats, et tous les ouvriers pourraient devenir entrepreneurs eux-mêmes, devenir patrons, si le système financier était mis à leur service pour augmenter la production de biens et services désirés par les consommateurs. Mais détruire l'entreprise privée au lieu de la promouvoir, ça fait l'affaire des syndicats comme des communistes. Et financer les ouvriers pour qu'ils deviennent des entrepreneurs, ce serait le Crédit Social ! Et les syndicats ne poursuivent pas le Crédit Social, ils poursuivent le communisme qui est l'esclavage au lieu d'être la libération.

Gilberte Côté-Mercier

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