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La vie créditiste - XXXVII

le mercredi, 15 avril 1942. Dans La vie créditiste

Où est le thermomètre ?

Plusieurs abonnés de VERS DEMAIN se de­mandent ce qu'est devenu le thermomètre de l'abonnement paru dans plusieurs numéros succes­sifs du journal l'automne dernier ?

Nous avons dit, dans ce temps-là, pourquoi nous cessions de produire le thermomètre. Il ne faut pas en conclure que l'abonnement a descendu au lieu de monter.

Depuis le mois de novembre, nous avons allégé les listes de tous les abonnés non en règle. Nous enlevons strictement de nos filières d'abonnés tous ceux qui ne renouvellent pas à temps. Et cepen­dant, si nous voulions publier le thermomètre au­jourd'hui, il faudrait en prendre un autre. Le thermomètre de l'automne, on s'en souvient, avait son tube interrompu à 30,000. Ce n'était pas un plafond, Dieu merci, et VERS DEMAIN est bien au-dessus de cela aujourd'hui.

Ceux qui nous croyaient morts en seront quittes pour les quelques notices de décès qu'ils ont bien voulu nous consacrer à cette époque.

Et l'organisation ?

Si l'on veut tâter le pouls du Crédit Social, on fera bien d'aller passer une couple de jours à Sher­brooke, ou encore à Granby, à Magog, à Drum­mondville, à Asbestos, à Thetford, à Lac Mégantic, même à Québec — au choix. Ceux qui ont le goût du large se renseigneront pareillement en Abitibi ou au Lac St-Jean.

Le journal VERS DEMAIN est plutôt sobre de renseignements sur le développement du mouve­ment créditiste depuis quelque temps. C'est un peu comme les rapports de la température dans les journaux ; ils n'en donnent plus par consigne. Cela n'empêche ni le soleil de briller, ni le vent de souffler, ni la neige ou la pluie de tomber. Il suffit pour le curieux de mettre son nez à la fenêtre. Nous dirons la même chose à ceux qui s'inquiètent de la santé criditiste de la province.

Évidemment, nos amis isolés prendraient beau­coup de confort à recevoir des nouvelles de la vie créditiste. Cela viendra en temps. Ils peuvent, pour le moment, être assurés que le mouvement créditiste n'a jamais été si vigoureux qu'à ce début de printemps. L'année 1942 battra toutes les pré­cédentes. On se rappelle la nacelle à la voile blan­che marquée du drapeau créditiste et le phare 1942, sujet de nos cartes de l'an créditistes et de la page frontispice du numéro du 1er janvier. Eh bien, les vœux sont en voie de se réaliser, on s'en apercevra partout dans quelques mois.


L'usurier (Le banquier, grand usurier moderne) :

"La plume lui tient lieu de charrue ; le papier lui tient lieu de champ ; l'encre est sa semence ; le temps qui s'écoule est pour lui comme une pluie bienfaisante. Il fauche lorsqu'il réclame le remboursement, et il a pour grange la maison où il passe au crible les deniers des malheureux." (Saint Grégoire de Nysse).

 

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