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La personne humaine créée par la main de Dieu Tout-Puissant

le vendredi, 01 décembre 1995. Dans Autres

Splendide discours de Mme Elsie Wayne, député conservateur de St-Jean, N.B.

Nous tirons du journal "Telegraph" de St-Jean, N.B., du 4 novembre 1995, de larges extraits du splendide discours prononcé lors d'un service religieux pour célébrer la vie, à Montague, lle du Prince Edouard, par le député conservateur de St-Jean, Nouveau-Brunswick, madame Elsie Wayne. La traduction de l'anglais au français est de Vers Demain.

Nous félicitons hautement Mme Wayne, consciente de son devoir de député, elle a donné la vraie ligne de conduite à suivre à tous les députés du Canada et du monde. Nous l'applaudissons, nous l'appuyons et l'assurons de nos ferventes prières pour qu'elle soit suivie. Et alors nos pays seront sauvés.

par Elsie Wayne, député

Comme député, je sais que je suis jugée non seulement par ce que je dis, mais par ce que je fais, par ce que je défends et par ce que je combattrai.

Dans ma carrière politique j'ai été guidée par une valeur primordiale : le caractère sacré, la valeur, la dignité de chaque personne humaine.

J'ai appris que rien n'est aussi absolument décisif dans notre système politique que de connaître et de révérer les merveilles de la personne humaine, la personne humaine telle que créée individuellement et uniquement par la main de Dieu tout-puissant.

L'oubli ou le reniement de cette réalité conduit inévitablement au pire détournement du but fondamental de notre système politique. Un tel détournement nous laisse sans recours quand nous sommes confrontés aux nombreux problèmes humains que nous devons résoudre chaque jour.

Nous savons que, comme nation, nous faisons beaucoup de bonnes choses, mais il nous semble ressentir une vague inquiétude et, parfois une vive anxiété, parce que nous faisons des choses terriblement mauvaises. Plusieurs Canadiens sentent cela profondément à l'intérieur d'eux-mêmes, en menant leur vie quotidienne, dans ce magnifique pays.

Nous sentons qu'il y a quelque chose de mauvais quand des centaines de personnes se tiennent en ligne, pendant des heures, pour appliquer pour un emploi, sachant, pour plusieurs d'entre eux et leurs familles, que la pauvreté est leur seul choix.

Nous savons qu'il y a quelque chose de mauvais quand l'alcool et la drogue détruisent tant de nos frères.

Nous savons qu'il y a quelque chose de mauvais quand la pire pornographie est défendue comme liberté d'expression ; et que beaucoup de ce qui passe pour de l'art et des divertissements, aujourd'hui, sont de la violence et de la cruauté présentées au cinéma et à la télévision.

Nous savons qu'il y a quelque chose de mauvais quand nous regardons dans nos rues, nos écoles et notre société et voyons que notre sécurité peut s'esquiver ; nous sommes heurtés par de la violence et nous avons peur quand nous marchons sur la rue après la noirceur ; et nous sommes étonnés que notre système de justice se soucie plus des droits des accusés que des droits des victimes.

Nous savons, nous devons savoir, qu'il y a quelque chose de mauvais quand, dans notre pays, un nombre incalculable d'enfants dans le sein de leur mère, attendant pour naître, sont détruits, chaque année, avant de voir la lumière du jour.

Et toutes ces choses nous font souffrir.

La souffrance vient du fait que nous nous apercevons que nous faisons des choses terriblement mauvaises, et que nous ne semblons pas savoir comment les corriger.

La souffrance vient du fait que nous voyons que notre système politique nous a trop souvent lâchés.

À moins que le système politique existe pour les personnes, non les personnes pour le système politique, nous ne pourrons jamais gagner. Nous devons crier sur tous les toits notre foi en la valeur intrinsèque de la personne humaine comme la véritable raison d'être de notre système politique. Nous devons demander que la personne humaine soit protégée dans notre système politique complexe.

Aujourd'hui, il existe une grande multitude de faibles êtres humains sans défense, non encore nés, surtout les enfants dont le droit fondamental à la vie est piétiné.

93,620 avortements ont été pratiqués en notre pays en 1991. Ce nombre saute à plus de 95,000, si nous additionnons ceux des femmes canadiennes qui ont passé les frontières des États-Unis pour se faire avorter. Selon Stastistique Canada il y a 22.5 avortements pour chaque 100 naissances.

(...)

Aujourd'hui, nous célébrons la vie. Et comme chrétiens, nous savons que la doctrine chrétienne sur la création affirme que la vie est un don de Dieu.

Dieu est présent en toute chose vivante. Ainsi la présence de Dieu est la vie de tout ce qui vit. Dieu est la vie du monde. Vivre pour Dieu, c'est vivre au service de la vie.

"Qu'as-tu que tu n'as pas reçu ?" demande saint Paul (1 Cor. 4,7). La vie humaine est unique et est la plus haute valeur en dessous de Dieu. "Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme ?" (Marc 8,37) demande Jésus.

La parabole des talents (Matt. 25,14 et suiv.), aussi bien que les autres enseignements de l'Ancien et du Nouveau Testaments, nous rappelle que nous sommes les intendants des dons de Dieu, les deux, matériels et spirituels. La parabole du jugement (Matt. 25,31 et suiv.) nous dit que nous devrons rendre compte de la manière dont nous aurons traité nos frères. Alors, aussi, la doctrine chrétienne de la Rédemption apporte avant tout aux chrétiens la confiance que : "Vous ne vous appartenez plus ; vous avez été rachetés pour un prix." (1Cor. 6,19-20)

Notre-Seigneur Jésus-Christ, par son enseignement et son exemple, a insisté sur la valeur exceptionnelle de la vie humaine. "Combien un homme a plus de valeur qu'une brebis ?" (Matt.12,12). "Le Sabbat est fait pour l'homme et non l'homme pour le Sabbat", dit Jésus (Marc 2,27). "Vous êtes d'une plus grande valeur que les moineaux." (Luc 12,7) Une affirmation de Jésus proclame que même les moineaux sont sous la protection de Dieu. Alors, aussi, nous connaissons l'amour spécial de Jésus pour les enfants, dans ses enseignements et dans ses actes. (Matt. 18,1-6 Marc 10,13 et suiv.).

Ce qui nous est proposé encore davantage comme modèle, c'est l'exemple de Jésus, sa compassion pour le dernier des êtres humains, ses "frères". Son amour pour les pauvres et les miséreux, pour les délaissés et les abandonnés, pour les malades et ceux qui n'ont pas d'amis, cela est évident dans les pages de nos quatre évangiles.

Ce sont ces deux principes que la vie est un don de Dieu et l'enseignement et les exemples de Jésus qui sont la base de l'enseignement de l'Eglise sur l'avortement et qui sont le fondement de ma propre croyance. Toute vie humaine est précieuse à la vue de Dieu. Son amour s'étend à chacun. C'est aussi vrai pour le fœtus. Le fœtus est humain. C'est la ligne de base.

C'est pourquoi durant ma carrière politique j'ai toujours argumenté et parfois lutté pour la vie. Non pas parce que c'est la chose à faire politiquement ou une chose populaire, parce que dans plusieurs situations ce n'est pas ce que mon auditoire voulait entendre, mais à cause de ma foi profonde que Dieu est le seul qui peut donner, soutenir et enlever la vie. Renier la vie, qui est sacrée à partir de la conception jusqu'à la mort, c'est renier Dieu et notre humanité.

(...)

Dans ce sens, l'avenir et le destin de notre société doivent être envisagés par l'intelligence et la volonté de chacun de nous. Nous ne pouvons échapper à notre responsabilité individuelle.

Mais il y a une autre dimension à cela. Pour moi, le test moral d'un gouvernement est de savoir comment il traite ceux qui sont à l'aube de la vie, les enfants ; ceux qui sont au crépuscule de la vie, les personnes âgées ; et ceux qui sont à l'ombre de la vie, les malades, les nécessiteux, les handicapés.

Vous avez tous les droits d'attendre de vos législateurs la compétence professionnelle, la volonté, et l'intégrité personnelle pour développer et promouvoir, dans la législation, dans les programmes, un état de choses, dans lequel toute personne humaine sera protégée. Vous devez attendre d'eux qu'ils préservent la tradition de notre nation qui est basée sur l'idée que le plus faible parmi nous a besoin de la plus forte protection et que nous tous avons été créés égaux par le Créateur avec le droit inaliénable de la vie.

Ma mission comme député est de rappeler à la raison et au sens de la justice, tous ceux avec qui je travaille, au nom de Dieu :

"Respecter, protéger, aimer et servir la vie — chaque vie humaine !"

C'est seulement dans cette direction que le Canada trouvera la justice, la vraie liberté, la paix et le bonheur.

Je parlerai toujours contre l'avortement et l'euthanasie. Comme chrétiens nous ne devons jamais rester silencieux. Et aujourd'hui, comme nous célébrons la vie, réaffirmons cette idée que : "Celui qui attaque la vie humaine, de quelque manière, attaque Dieu Lui-même." Et cela n'est absolument pas acceptable.

Elsie Wayne, député

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