Une dame du Nouveau-Brunswick nous écrit :
"Il faut toujours donner un peu de soi-même, sans rien attendre en retour, à l'exemple du bon Dieu qui nous a tout donné ce que nous avons et à qui nous ne pouvons rien rendre qu'un petit peu d'amour, ce qui n'est pas grand'chose pour tant de faveurs. Si nous travaillons à la cause du Crédit Social, nous avons la consolation de lui rendre quelque chose, puisqu'il a dit : Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.
"Le Maître a donné à manger à une multitude, en multipliant les pains et les poissons, et cette multitude ne lui avait pas payé ce pain.
"Sont-ils ses disciples, ceux qui enseignent qu'il ne faut rien donner pour rien. Ces maîtres-là (ou plutôt ces traîtres) nous crient : Ménagez, épargnez, ramassez... pour porter aux ministres du veau d'or.
"Le divin Maître, lui, nous dit : Considérez les oiseaux du ciel, ils ne sèment point et n'amassent point dans les greniers, et cependant, votre Père céleste les nourrit ; n'êtes-vous pas plus que les oiseaux, hommes de peu de foi ?"
Mme Lévite AUCLAIR