EnglishEspañolPolskie

Qui est comme Dieu ? La loi naturelle ne se change pas

le lundi, 01 janvier 2007. Dans Famille, Catéchèses et enseignements

123 députés se sont servi de leur bon sens pour voter en faveur de la définition traditionnelle du mariage

Les 175 autres, ont perdu la raison en faisant adopter une loi contre Dieu et contre la nature

Des députés qui ont perdu la raison ne sont pas en mesure d'administrer le pays

Les enfants ont le droit d'être mis au monde et élevés par leurs père et mère naturels

123 députés ont conservé la raison et leur bon sens en votant pour la motion visant à rétablir la définition traditionnelle du mariage.

L'union de deux personnes du même sexe ne peut absolument pas être considérée comme un mariage.

Il faut un homme et une femme pour qu'il y ait mariage. La nature est ainsi faite. Personne ne peut changer cela et cela ne s'est pas changé depuis que le monde est monde.

Mais voilà qu'en 2005 et 2006, des Ministres et des députés, hommes et femmes, essaient de nous faire croire, avec le plus grand sérieux, comme si nous étions des malades mentaux, que l'union de deux personnes du même sexe peut être considérée comme un mariage. Il faut avoir perdu l'intelligence pour raisonner ainsi. Et quand on a perdu la raison on n'est plus en mesure d'administrer un pays. 175 députés, ministres et chefs de partis, doivent démissionner.

Les homosexuels existent dans le pays, comme pour tous les autres citoyens leurs droits ont toujours été respectés. Ce n'est pas un droit que de vouloir changer la nature, c'est une pervertion, une violation de la loi.

Les bloquistes ont fait rougir de honte les Canadiens français en votant en blœ pour le mariage gai et en laissant croire aux autres nations que nous sommes un peuple d'homosexuels. Ce n'est pas en pratiquant l'homosexualité que notre peuple canadien-français a survécu et grandi, c'est par le miracle des berceaux, par les nombreux enfants mis au monde et élevés par leur père et leur mère naturels.

Les députés bloquistes, NPD, libéraux et conservateurs qui sont en faveur du mariage de personnes du même sexe, ne représentent pas leurs électeurs, ils ont voté selon leur opinion personnelle en révolte ouverte contre Dieu. Quelles sortes de lois nous réservent-ils à l'avenir ?

Et parce qu'ils sont en révolte contre Dieu, saint Paul dit dans son épître aux Romains (1.21-22) : « Puisqu'ayant connu Dieu, ils ne lui ont pas rendu ni gloire ni actions de grâces, ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent s'est enténébré, dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous..."

Au point de vouloir faire marier ensemble deux personnes qui ne sont pas faites physiquement pour cela.

Prions pour la conversion de nos députés.

Pour vous consoler un peu de cette horrible loi qu'on nous a imposée, nous reproduisons ci-contre le discours que quelques députés, qui ont gardé leur bon sens, ont prononcé, le jour du vote, à la Chambre des Communes. Ils ont fait honneur à leurs électeurs et à tous les Canadiens. Nous les félicitons et le remercions.

Thérèse Tardif

Tiré du Compte rendu officiel

(Hansard), mercredi 6 décembre 2006 :

M. Pierre Lemieux, député (Glengarry- Prescott-Russell, PCC) (discours complet) :

Monsieur le Président, c'est un honneur pour moi de prendre la parole aujourd'hui au nom des gens de Glengarry-Prescott-Russell au sujet de cette question importante touchant le mariage.

Permettez-moi de souligner que, depuis que je suis devenu député, je n'ai jamais reçu autant de correspondance que sur cette question d'une extrême importance. Mes électeurs, dans leur grande majorité, me demandent de voter en faveur de la définition traditionnelle du mariage.

Quand je parle de mariage traditionnel, je parle de l'union d'un homme et d'une femme à l'exclusion de toute autre union. Il est impor. tant de noter que le mariage est une institution qui remonte au début de l'humanité et qui a existé dans toutes les civilisations. Cette institution est antérieure à l'existence même de l'État, et les efforts déployés par la Chambre pour modifier la définition traditionnelle du mariage ne nuisent pas seulement à la société canadienne, mais à toutes les sociétés, surtout celles pour qui le Canada est un modèle à suivre.

Comme l'a fait remarquer une de mes collègues, en modifiant la définition du mariage, le précédent gouvernement libéral a entrepris une expérience sociale radicale, dont les conséquences pour les enfants, pour la stabilité sociale, pour la liberté de religion et pour la société civile sont ignorées et inconnues.

En juin 1999, le Parlement a voté à une très forte majorité en faveur du caractère sacré du mariage, comme étant exclusivement l'union d'un homme et d'une femme. Puis, la ministre libérale de la Justice, Anne McLellan, a déclaré :

Le mariage est déjà clairement défini en droit. Sa définition ne se trouve peut-être pas dans le droit positif, mais tout le droit ne se trouve pas dans le droit positif et la partie du droit qui n'y est pas n'en garde pas moins tout son caractère impératif car elle est prévue dans le droit jurisprudentiel plutôt que dans une loi écrite.

« Le mariage est unique dans son essence, à savoir qu'il concerne deux personnes de sexe opposé. De par ce caractère essentiel, le mariage incarne la complémentarité des deux sexes humains et joue un rôle fondamental dans la société canadienne.

« Qu'on me permette d'affirmer une fois de plus à la Chambre que le gouvernement n'a aucunement l'intention de modifier la définition du mariage ou d'adopter une loi sur les mariages homosexuels ».

Voilà exactement ce qu'a déclaré la ministre libérale de la Justice durant le débat de 1999.

Les Canadiens constatent maintenant que l'ancien premier ministre libéral et l'ancienne ministre de la Justice libérale les ont trompés. En 2005, le ministre de la Justice libéral a déposé, à l'encontre de la volonté des Canadiens, un projet de loi qui venait modifier la définition traditionnelle du mariage. Le premier ministre précédent et lui l'ont fait passer à toute vapeur devant le comité, ont manifesté de l'animosité à l'égard des témoins du comité qui favorisaient le mariage traditionnel, ont limité le débat et puis ont obligé les ministres et les secrétaires parlementaires à voter en faveur de leur projet de loi, sans tenir compte de la conscience personnelle de ces députés ou de la volonté de leurs électeurs.

Un seul ministre est alors sorti du rang. II a démissionné du Cabinet et voté pour défendre le mariage traditionnel. C'était le député de Thunder Bay-Superior-Nord. Je le salue pour son intégrité, son courage et pour l'exemple qu'il a donné à d'autres députés, qui est celui de toujours faire ce qu'il convient de faire, sans égard aux conséquences.

Je salue également tous les autres députés qui, ce jour-là, se sont tenus debout et ont voté pour défendre le mariage traditionnel. Je souhaite que, cette semaine, nous débattions la motion dont la Chambre est saisie et nous nous prononcions à son sujet d'une même voix.

Selon mon expérience, les Canadiens de tous les horizons savent que le mariage est fondamentalement important et qu'il suppose effectivement l'union d'un homme et d'une femme à l'exclusion de toute autre union. Les résidants des autres pays du monde le savent également.

Je crois également que les gens savent que l'institution du mariage est là pour garantir, protéger et promouvoir l'union d'un homme et d'une femme, non seulement dans leur intérêt, mais également dans celui de tous les enfants nés de cette union.

Le mariage concerne non seulement les adultes, mais les familles et ces dernières concernent les enfants, qui ont besoin pour leur part d'un environnement stable pour grandir et se développer. Une famille saine fondée sur la définition traditionnelle du mariage offre justement ce cadre.

Le mariage est le noyau de la famille qui elle-même est le principal moyen grâce auquel une société se renouvelle, se perpétue et grandit.

Je vais maintenant parler des répercussions du mariage sur les membres les plus importants et pourtant les plus vulnérables de notre société, nos enfants. Je crois qu'ils s'épanouissent dans des familles, et les familles sont fondées sur le mariage. Même si l'essence de ce débat porte sur les relations entre adultes, nous devons reconnaître que le débat sur le mariage a des répercussions directes sur le bien-être de nos enfants.

Comme le gouvernement a pour objectif de protéger ses citoyens, surtout les plus vulnérables, il est vraiment scandaleux que le gouvernement précédent ait abandonné à leur sort les membres les plus importants de notre société, nos enfants.

Soyons clairs, défendre la définition traditionnelle du mariage, c'est également défendre les droits des enfants et leurs intérêts. Ils ont le droit d'être élevés dans le meilleur cadre possible. Des études montrent que ce meilleur cadre possible est la famille, qui est formée d'une mère et d'un père engagés dans une relation continue et stable.

Lorsque le Parlement du Canada a voté pour modifier la définition du mariage, je crois qu'il l'a fait sans penser aux droits des enfants. On ne fait absolument pas mention des enfants dans le renvoi à la Cour suprême du gouvernement fédéral et il n'en est pas question non plus dans la réponse. On a complètement fait fi des droits des enfants et des répercussions d'une modification de la définition du mariage pour les enfants.

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, que le Canada a ratifiée en 1991, dit que tous les enfants ont le droit de connaître leur mère et leur père naturels et d'être élevés par ces derniers dans la mesure du possible. L'article 3 de la même Convention se lit comme suit :

Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait [...] des tribunaux [...] ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primor. diale.

De plus, la Déclaration universelle des droits de l'homme dit précisément que les droits des enfants doivent passer avant ceux des adultes, car les enfants sont plus vulnérables et exigent l'appui de l'État.

En ne reconnaissant pas le caractère particulier du mariage, soit une union fondée sur un engagement mutuel entre un homme et une femme qui est la seule relation permettant de donner la vie à un enfant, tout en protégeant son droit de connaître son père et sa mère, le Canada fait passer les droits des adultes avant les droits des enfants, ce qui est inacceptable.

Les enfants ont été oubliés dans ce débat. Nous nous sommes concentrés sur le présumé droit des adultes de vivre comme bon leur semble, mais nous avons oublié les enfants.

Les enfants de conjoints de même sexe sont privés du droit d'être élevés à la fois par un père et une mère. Ils n'ont pas de modèles d'identification à domicile pour leur enseigner, leur montrer, comment être des épouses et des mères, des maris et des pères ; ils n'ont pas la possibilité de voir de quelle façon un homme et une femme vivent leur mariage.

Je crois qu'en défendant le mariage traditionnel, nous faisons notre devoir. Nous faisons

ce qu'il convient de faire et ce qu'il y a de mieux pour nos enfants. Par conséquent, le mariage entre un homme et une femme doit être prioritaire pour élever des enfants, et il faut le maintenir afin de protéger les droits des enfants.

En France

Il est intéressant de noter que le Parlement de France a récemment étudié en profondeur la question du mariage entre conjoints de même sexe, et qu'il a publié un rapport à cet égard en janvier 2006.

Une commission française a étudié l'incidence du mariage entre conjoints de même sexe sur les enfants et elle est arrivée à la conclusion que l'intérêt supérieur de l'enfant doit l'emporter sur la liberté des adultes, y compris le choix de vie des parents.

Afin de protéger les droits des enfants, le Parlement de France s'est prononcé en faveur de la définition traditionnelle du mariage.

Je suis catholique romain

Comme je l'ai mentionné, je considère que c'est un honneur de pouvoir défendre la définition traditionnelle du mariage devant la Chambre. En outre, je suis un catholique romain. Dans sa sagesse, l'Église nous enseigne ce qui suit :

La communauté profonde de vie et d'amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Dieu lui-même est l'auteur du mariage.

L'Église nous enseigne aussi que le mariage est une alliance par laquelle le mari et la femme expriment leur amour mutuel et se joignent à Dieu pour créer un nouvel être humain destiné à la vie éternelle.

L'un des grands bienfaits du mariage entre un homme et une femme est la procréation, c'est-à-dire l'acte qui permet d'enrichir le monde d'une nouvelle vie. On ne saurait mieux entourer et élever les enfants issus de cet acte que dans le mariage. Nos enfants sont notre avenir et doivent être protégés. La question du mariage doit être revue.

Je rappelle aussi à mes collègues députés que notre carrière de député est en fait bien courte, même lorsque nous la considérons comme longue. Et lorsque nous cesserons d'être députés, nos semblables nous oublieront malheureusement, mais pas Dieu, qui connait intimement chacun d'entre nous.

Si Dieu lui-même est vraiment l'auteur du mariage, soyons prêts à rendre compte de nos actes devant lui, car nous finirons tous par nous trouver devant lui un jour.

Je vais voter pour la définition traditionnelle du mariage, pour nous, pour mes enfants et pour les autres enfants de notre pays. Je demande à tous les députés de se joindre à moi et, au moment du vote, de défendre et de promouvoir la définition traditionnelle du mariage.

Je conclus mon discours par ceci : « Dieu tout puissant, protecteur des familles, guide-nous dans nos efforts pour défendre le saint sacrement du mariage en tant qu'union d'un homme et d'une femme. Je vous le demande au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Amen ».

Pierre Lemieux, député

La force de la civilisation repose sur le mariage et la famille

M. Dean Del Mastro (Peterborough, PCC) :

Extraits

Monsieur le Président, je suis honoré de prendre la parole au sujet de cette motion. Ce soir, je m'exprime au nom des électeurs de Peterborough, de ma famille, qui suit le débat à la télévision, et des milliers de partisans qui m'ont demandé d'intervenir dans ce débat.

Le principal fondement du gouvernement du Canada est la démocratie. En tant que représentants élus, nous sommes ultimement responsables envers nos électeurs. En juin 2005, l'ancien gouvernement du Canada a trahi la démocratie, d'une part en ne permettant pas la tenue d'un vote libre dans le caucus et, d'autre part, en précipitant le débat et en présentant une motion de clôture pour y mettre fin.

Beaucoup de Canadiens ont été à la fois profondément déçus par la manière dont le gouvernement a agi et fâchés de constater que le gouvernement a choisi de redéfinir le mariage au lieu de simplement garantir des droits et des avantages égaux aux conjoints de même sexe.

L'argument souvent avancé par les prétendus gens de foi qui ont voté en faveur de la redéfinition du mariage consiste à dire qu'il existe une séparation entre l'Église et l'État. Je ferais humblement valoir que, premièrement, il s'agit là d'un principe américain. Deuxièmement, la séparation entre l'Église et l'État vise à protéger l'Église de l'État, et non l'inverse. L'État n'a pas à se mêler des affaires de l'Église.

Cette question ne relève pas de la Charte des droits et libertés, qui énonce ceci :

Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit [...]

Ce passage de la Charte signifie précisément que, ultimement, c'est la foi qui détermine comment cette Chambre fait les lois, car, ultimement, c'est la suprématie de Dieu qui dicte aux parlementaires les lois du pays.

J'aimerais citer l'évêque Nicola De Angelis, qui préside le diocèse de Peterborough, diocèse qui s'étend sur la majeure partie de l'Est et du Nord-Est de l'Ontario. Il a dit :

Chers fidèles du Christ.

« Les circonstances actuelles m'incitent à m'adresser à vous au sujet du mariage. Le gouvernement fédéral recommence à siéger à Ottawa aujourd'hui, et la question du mariage sera bientôt soumise à la Chambre des communes. Un vote aura lieu pour déterminer si, dans notre pays, nous devrions revoir la question et rétablir la définition traditionnelle et juste du mariage.

« Le mariage est l'union d'un homme et d'une femme pour se soutenir mutuellement et concevoir des enfants qui pourront être élevés dans la sécurité d'une famille reposant sur la relation stable des parents la vie durant. Le mariage crée une église domestique, au sein de laquelle les enfants peuvent commencer à connaître Dieu et les bienfaits qu'il nous accorde. Le mariage et la famille sont source d'amour et de charité. Ils sont à l'origine d'une vie de bon citoyen consacrée à la recherche du bien pour tous. La force de toutes les grandes civilisations repose depuis leurs origines sur le mariage et la famille, qui y jouent un rôle essentiel."

En juin 2005, contre tout bon sens et malgré l'expérience acquise au fil des siècles, le gouvernement du Canada a changé la définition du mariage. Il a décidé que ce serait l'union de deux personnes plutôt que l'union d'un homme et d'une femme. Mais, pour arriver à ce changement, on a commis plusieurs erreurs de parcours, dont l'interdiction faite à un certain nombre de nos élus de voter selon leur conscience n'est certes pas la moindre. Cette fois, lorsque les députés examineront cette question d'une importance cruciale, ils devront pouvoir voter librement...

Le Canada est-il plus progressiste que le Royaume-Uni ou la France ? Avons-nous découvert une vérité que la grande majorité des autres pays n'ont pas encore comprise ? Ce n'est pas mon avis.

J'ai reçu de mes électeurs des milliers de lettres dans lesquelles ils me demandaient, souvent avec beaucoup d'insistance, de voter pour faire rétablir le mariage traditionnel le plus tôt possible. Je gagerais même que tous les députés ont reçu une avalanche de demandes de cet ordre...

Le débat en cours concerne la foi. Il concerne le rejet de la tradition et de la démocratie...

Pour l'amour de la démocratie de nos enfants, des générations futures M. Harold Albrecht (Kitchener-Conestoga, PCC) : (extraits) Monsieur le président, je me sens privilégié de prendre la parole à propos de cette motion. J'estime que la question du mariage traditionnel revêt une importance cruciale pour tous les Canadiens.

Depuis mon élection en janvier dernier, aucun autre sujet que celui du mariage n'a déclenché un tel volume de courriels, de lettres, d'appels téléphoniques et de rencontres.

Je suis heureux d'annoncer que les voix de Kitchener-Conestoga vont enfin être entendues. Les gens de ma circonscription ont été clairs. Je suis fier d'être enfin la voix de Kitchener-Conestoga...

Certains voudraient nous faire croire que les Canadiens ont oublié ce qu'est le mariage traditionnel. Ce n'est pas vrai. En fait, rien n'est plus faux. Les Canadiens s'intéressent beaucoup à cette question. Certes, c'est peut-être un sujet que les députés aimeraient laisser derrière eux, un sujet que des groupes d'intérêt aimeraient que nous laissions derrière, mais une chose est claire quant à moi, ce n'est certainement pas une question que les Canadiens vont abandonner.

Cela fait moins d'un an que je suis député et, durant cette brève période, plus de 1 000 électeurs ont pris le temps de m'écrire ou de m'appeler ou encore de m'arrêter dans la rue pour me dire « Nous tenons au mariage traditionnel".

De jeunes couples qui élèvent des enfants m'ont parlé de cette question. Ces familles, qui se soucient beaucoup de leurs enfants et se préoccupent de leurs futurs petits-enfants, craignent que l'on abandonne la famille traditionnelle.

J'ai personnellement rencontré ces jeunes gens. Ce sont des adolescents, des jeunes adultes. Ils songent à se marier et ont pris le temps de venir me voir pour me dire qu'ils éprouvent certaines craintes quant à l'avenir de notre pays. Ils viennent me rencontrer dans mon bureau pour me remercier de ne pas leur tourner le dos. Ils me remercient de leur donner une voix. Ces jeunes veulent s'assurer que la définition du mariage, soit exclusivement l'union d'un homme et d'une femme, sera protégée. Les jeunes Canadiens savent cela : la solidité des collectivités, comme celle du Canada, dépend de la solidité des familles...

Cependant, comme les députés le savent, en juin 2005, le projet de loi C-38 a été adopté à la hate. J'ai la conviction profonde que de nombreux députés ont décidé d'ignorer cet engagement précédent. Ils ont ignoré leurs électeurs et l'ensemble de la population canadienne. Le projet de loi C-38 a été adopté à toute vitesse, sans qu'il y ait un débat complet.

Le Comité permanent de la justice et des droits de la personne a tenu des audiences d'un bout à l'autre du Canada. Il a écouté des centaines de Canadiens d'un océan à l'autre. Il a dépensé des centaines de milliers de dollars provenant de la poche des contribuables pour entendre 465 témoins et accepter 250 mémoires. Il a aussi reçu des milliers de lettres.

Malheureusement, ce travail et ces efforts ont été ignorés. On n'a jamais compilé les points de vue exprimés pour constituer un rapport et le présenter au Parlement. Autrement dit, les audiences du comité n'étaient rien d'autre que de la frime. Elles ont servi à tromper les Canadiens en leur faisant croire qu'ils participaient à un débat national important. Si nous voulons bien respecter la démocratie sur une question d'une importance aussi fondamentale que le mariage, nous devons connaître les points de vue des citoyens canadiens...

Un autre facteur déterminant à prendre en compte est le fait que de nombreux députés n'aient pas droit au vote libre sur cette question importante. Si mes renseignements sont exacts, il semble que le soi-disant Nouveau Parti démocratique ne tolérera pas la démocratie dans ses rangs.

Les Canadiens se sont fait dire constamment que leurs droits individuels ne seraient pas bafoués et que personne ne serait tenu d'agir contre sa conscience ou ses croyances religieuses. C'est une promesse creuse.

N'est-ce pas ironique que dans cet endroit d'où viennent ces fausses assurances, soit dans la Chambre des communes, ce droit individuel fondamental soit nié aux députés ? Comment pouvons-nous donner aux Canadiens l'assurance que leurs valeurs, leurs droits individuels et leurs convictions religieuses ne seront pas bafoués de la même manière ?...

Je réitère ma demande clairement et simplement. Pour l'amour de la démocratie, de nos enfants, des générations futures et de l'avenir de notre pays, tenons un débat complet, ouvert et honnête...

« Je suis devenu père » (extraits)

M. Chris Warkentin (Peace River, PCC) :

Monsieur le Président, je voudrais d'abord féliciter tous les Canadiens qui ont eu le courage et qui ont pris l'initiative de s'adresser ou d'écrire à leur député pour l'entretenir de cette question très importante. Peu importe leur point de vue, leur participation responsable et diligente est cruciale pour la survie de notre démocratie. Il est de notre devoir, en tant que parlementaires, d'examiner pleinement les préoccupations de ceux qui nous ont élus à la Chambre pour les représenter. Je remercie les nombreux habitants de Peace River qui ont communiqué avec moi pour m'entretenir de cette question...

En tant que parlementaires, notre devoir est de rechercher la vérité et la justice. Ainsi, nos électeurs s'attendent que nous nous inspirions non seulement d'eux pour trouver des solutions, mais aussi de la sagesse collective de ceux qui sont en dehors du temps et de l'espace restreints que notre vie et notre culture occupent actuellement...

La décadence et le déclin de civilisations précédentes, au milieu d'une grande prospérité matérielle, devraient toujours nous servir d'avertissement. Si nous fouillons dans leur histoire, nous découvrons fréquemment, sous le vernis de la prospérité matérielle, un cœur vide, la vie intérieure s'étant envolée.

Si nous regardons les grandes religions du monde qui font encore appel à l'esprit humain, nous constatons qu'elles enseignent toutes le respect de la vie humaine et de la dignité, ainsi qu'un sentiment de transcendance de soi.

Nous ne sommes pas obligés d'adhérer aux prémisses ou aux croyances de ces religions pour reconnaitre que bon nombre des valeurs qu'elles encouragent et que la richesse de l'expérience humaine qu'elles renferment sont précieuses.

De même, je dois honnir ceux d'entre nous qui font passer leur intérêt personnel ou politique avant l'intérêt de nos concitoyens, surtout les plus vulnérables, à savoir nos enfants et les enfants de nos enfants.

Honni soit tout député qui dénigre ou rejette la contribution de nos concitoyens, quelle que soit sa position sur cette question, simplement parce qu'il se laisse guider par ses convictions religieuses. S'il avance des arguments raisonnables, écoutons-les, que nous partagions ses convictions ou non... On a modifié le droit du mariage sans aucunement tenir compte des droits des enfants.

Cet été, il m'est arrivé une chose qui a changé ma vie. Je suis devenu père. Je n'ai pas à dire aux députés que, lorsqu'une nouvelle vie entre dans notre maison, tout change. Tout à coup, la chose la plus importante dans ma vie est la protection de ma fille.

Je n'ai aucun doute que tous les parents ici présents savent que la première préoccupation de tout parent qui quitte l'hôpital avec un nouveau-né dans les bras pour rentrer à la maison est de protéger ce dernier contre tout danger, réel ou imaginé... Ma fille est ce que je chéris le plus au monde, cela ne fait aucun doute, et l'idée qu'il lui arrive du tort m'était absolument insupportable.

Je demande à mes collègues députés, mes collègues qui sont aussi des parents, des grands-parents, des oncles et des tantes, de se demander, comme moi, pourquoi nous ne prenons pas le temps de penser à nos enfants...

Je veux simplement que nos enfants aient la chance d'être pris en compte dans le cadre de ce débat. Ils ne l'ont pas été la dernière fois que la question a fait l'objet d'un débat à la Chambre. Nous devons y remédier en nous penchant sur cette question, comme l'a fait la France, et en examinant l'incidence de ce changement sur les générations futures.

Tout comme je cherche avant tout à protéger mon enfant, nous devrions collectivement faire en sorte que les enfants du Canada aient voix au chapitre.

C'est certainement là un des aspects qui a été négligé dans le passé, mais il y a aussi la question des votes forcés. Je crois que, dans ce dossier, les Canadiens doivent être représentés. J'ai reçu des centaines de lettres, sinon des milliers, de gens de ma circonscription qui me demandaient de voter en faveur de la motion visant à relancer le débat sur la définition du mariage et à rétablir la définition traditionnelle du mariage. Je crois fermement qu'il est impor. tant que tous les députés rendent des comptes à leurs électeurs et qu'ils les représentent dans ce dossier.


Absurdité de la redéfinition du Mariage

Le Pape aux évêques de Toronto, 8 septembre 06

Dans le même temps, toutefois, certaines valeurs détachées de leurs racines morales et de leur pleine signification qui se trouve dans le Christ se sont développées de façon très alarmante. Au nom de la "tolérance", votre pays a dû endurer l'absurdité de la redéfinition du terme de "mariage" et au nom de la "liberté de choix", il doit faire face à l'élimination quotidienne d'enfants à naître. Lorsque le projet divin du Créateur est ignoré, la vérité de la nature humaine se perd.

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com