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Lois contraires au plan divin

le dimanche, 01 janvier 2006. Dans Politique

Les législateurs qui appuient des lois contraires au droit divin

N’ont pas le droit de recevoir la Sainte Eucharistie

Notre conscience nous défend de voter pour eux

À la fin de novembre 2005, le gouvernement minoritaire de Paul Martin a été renversé par un vote de non confiance des députés de l'opposition. Nous aurons donc des élections le 23 janvier 2006 au Canada. Paul Martin n'a pas la compétence ni la sagesse pour remplir les fonctions de Premier Ministre du Canada. Il adopte des lois qui violent les droits des citoyens et mettent en danger l'avenir de notre pays. Entre autres, il a trahi la morale catholique en permettant le mariage des homosexuels, changeant ainsi la vraie définition du mariage tel que Dieu l'a institué: l'union d'un homme et d'une femme pour la procréation et l'éducation des enfants.

Devant la position de l’Église catholique qui envisage de refuser la communion aux politiciens qui passent des lois contraires à la doctrine catholique, Paul Martin répond publiquement: «Je suis un catholique pratiquant, en effet je suis un fervent catholique. Mais je suis un législateur et je crois en la séparation de l’Eglise et de l’Etat».

La séparation de l’Eglise et de l’Etat est un slogan lancé par la Franc-maçonnerie pour anéantir l’influence du catholicisme dans la société. La voix de l’Eglise est gênante pour les parlementaires qui veulent imposer des lois contre la morale chrétienne.

Tout citoyen catholique n’a pas le droit de voter pour des politiciens qui établissent des lois antichrétiennes, athées, des lois iniques approuvant la corruption des mœurs, le divorce, l'homosexualité, la criminalité telle que l’avortement, l’euthanasie, l’aide au suicide.

Nous portons à l’attention de Paul Martin et de ses compères, la déclaration d’un Père synodal, publiée dans «L’Osservatore Romano» du 18 octobre 2005. Vous lirez avec intérêt la synthèse de l’intervention de S. Em. le Cardinal Alfonso Lopez Trujillo, Président du Conseil pontifical pour la Famille (Cité du Vatican), le 7 octobre, au Synode des Evêques. Voir les 2e et 3e colonnes.

Yvette Poirier

 

L’avenir de la famille en danger

Cardinal Alfonso Lopez TrujilloIl s’agit d’un problème brûlant dans un grand nombre de nations et de parlements. Aujourd’hui, les projets de loi et les choix faits ou à faire mettent en danger «la merveilleuse nouvelle», c’est-à-dire l’évangile de la famille et de la vie, qui forment une unité indissociable, l’avenir de l’homme et de la société est en jeu, et sous de nombreux aspects, la possibilité naturelle d’une évangélisation intégrale.

Il existe, comme on l’entend souvent, une fausse argumentation pour un soi-disant libre choix politique, qui aurait le primat sur les principes évangéliques et également sur la référence à une juste raison. Le positivisme juridique serait une explication suffisante. Les positions ambiguës des législateurs sur le divorce, sur les couples de fait, qui tout du moins implicitement constitueraient une alternative au mariage, même si ces unions ne sont qu’une «fiction juridique», «de l'argent faux mis en circulation», nous sont bien connues. Pire encore, lorsqu’il s’agit de «couples» du même sexe, situation jusqu’à présent inconnue dans l’histoire culturelle des peuples et dans le droit, même s’ils ne sont pas présentés comme «mariage».

Il est certainement encore plus destructeur de présenter cette fiction juridique comme «mariage» et prétendre le droit de l’adoption des enfants. Toute cette tendance, qui peut envahir tant de nations, est contraire au droit divin, aux commandements de Dieu et c’est la négation de la loi naturelle. Le tissu social est mortellement blessé. Il a pour conséquence une influence désastreuse sur les droits et sur la vérité concernant l’homme, lequel ne saisit plus le caractère «transcendant» de son «existence en tant qu’hommes» et n’est plus qu’un instrument et un objet dans les divers attentats contre la vie, à commencer par le crime abominable de l’avortement.

L'acceptation de l'Évangile

Peut-on permettre l’accès à la communion eucharistique à ceux qui nient les principes et les valeurs humaines et chrétiennes ? Les hommes politiques et les législateurs ont une grande responsabilité. On ne peut pas séparer une soi-disant option personnelle du devoir socio-politique, Il ne s’agit pas d’une question privée, il faut l’acceptation de l’Évangile, du Magistère et de la juste raison ! Comme pour tous, également pour les hommes politiques et les législateurs, la parole de Dieu est valable:

«Quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement …, mange et boit sa propre condamnation» (l Co 11, 27, 29).

Dans l’Eucharistie est réellement présent le Seigneur de la famille et de la vie, de l’amour, de l’alliance qui unit les époux. Dieu est le Créateur de la dignité humaine. La question ne peut être résolue d’une manière conjoncturelle, selon la variété des attitudes dans les différents pays, sinon la conscience des chrétiens et la communion ecclésiale s’avéreraient offusquées et con- fuses. Toutes ces questions doivent être clarifiées et éclairées par la Parole de Dieu à la lumière du Magistère de l’Église, dans Splendor Veritatis. Les hommes politiques et les législateurs doivent savoir que, en proposant ou en défendant les projets de lois iniques, ils ont une grave responsabilité et doivent remédier au mal fait et diffusé pour pouvoir accéder à la communion avec le Seigneur qui est le chemin, la vérité et la vie (cf. Jean 14,6).

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