EnglishEspañolPolskie

La vie créditiste - XXVI

Louis Even le mercredi, 01 octobre 1941. Dans La vie créditiste

Nos équipes de Voltigeurs

Le cadre des Voltigeurs de l'Institut d'Action Politique, officiellement inauguré au Congrès Provincial de Sherbrooke, s'organise en vue de l'action immédiate à accomplir.

Nous groupons les Voltigeurs par équipes. Déjà Sherbrooke compte quatre équipes ; Montréal, 5 ; Farnham, 1 ; Drummondville, 4 ; etc., etc. D'autres vont être organisées avant que nos abonnés lisent ces lignes. Notre objectif de l'année est : 100 équipes au moins, groupant 600 Voltigeurs pour couvrir toute la province.

Une équipe, un secteur, un objectif, un programme. C'est la formule adoptée.

L'équipe est normalement composée de six Voltigeurs, dont l'un agit comme directeur. Aussi, au Voltigeur isolé dans une localité, nous donnons comme premier travail de chercher des collaborateurs, décider des dévouements, former une équipe, au moins un commencement d'équipe.

À l'équipe, nous confions un secteur, une route : six paroisses. Les Voltigeurs de l'équipe remplissent donc une auto au départ pour leur mission du dimanche. Puis ils s'égrènent deux à deux, comme faisaient les conférenciers et leurs compagnons.

Leur mission : conduire les six paroisses à l'objectif final. On leur trace pour cela un programme échelonné, variant selon le niveau créditiste déjà atteint dans chaque paroisse. Dans les places nouvelles, former un noyau. Là où le noyau existe, l'activer, animer les membres de l'Institut locaux ou en trouver d'autres qui vont bouger.

Directeur d'équipe

Le directeur de l'équipe doit être un homme qui sait prendre ses responsabilités. C'est à lui, en effet, qu'il revient :

a) De compléter le personnel de son équipe, s'assurer des remplaçants en cas d'absence de membres réguliers ;

b) D'obtenir de tous ses adjoints l'assiduité aux heures et aux lieux fixés ; c) De trouver la voiture nécessaire pour chaque sortie ;

d) De choisir intelligemment quelles places dans son secteur vont être visitées à chaque sortie et de répartir les rôles ;

e) De décider de tout mode d'action qu'il juge plus efficace, causeries d'après grand'messe, réunions privées des I. A. P., assemblées de rangs, etc. ;

f) De réaliser le financement de la sortie, en utilisant les moyens que nous plaçons à sa disposition ;

g) De rédiger et expédier son rapport régulièrement chaque lundi.

Les membres de l'équipe essaient de se perfectionner pour se rendre de plus en plus capables. Nous comptons sur eux, non seulement pour s'acquitter au mieux de leur fonction actuelle, mais pour devenir plus tard, à leur tour, des directeurs d'équipes nouvelles. Plus nombreuses seront les équipes, pourvu qu'elles soient bien constituées et bien dirigées, plus il sera possible de pousser l'ouvrage en profondeur en diminuant l'étendue des secteurs.

C'est ainsi que nos Voltigeurs — directeurs et adjoints — se forment eux-mêmes, se hiérarchisent par leur propre valeur dans la structure politique qui doit demain veiller aux destinées de la province de Québec. Ils se forment eux-mêmes tout en rayonnant, tout en montant l'organisation systématique des paroisses qui leur sont confiées.

Organisation systématique

La première chose qu'il faut dans une paroisse, ce sont des familles qui étudient la chose politique et économique — donc des abonnés à VERS DEMAIN. Et il en faut en nombre suffisant pour déterminer une opinion publique renseignée. Nous croyons nécessaire de grouper au moins un cinquième des familles autour d'un idéal avant de compter pouvoir le faire triompher.

Mais un nombre même élevé de lecteurs ne suffit pas. Il faut une organisation systématique pour étendre, consolider, orienter le mouvement dans la paroisse ; puis, pour coordonner l'action locale avec l'action qui se fait ailleurs, lorsqu'il s'agit d'un objectif provincial ou national, d'un bien commun qui dépasse les limites de la paroisse.

Nous envisageons cette organisation sous la forme d'un réseau de membres de l'Institut, chacun ayant une juridiction particulière déterminée et capable de prendre ses responsabilités dans cette juridiction. Ainsi, un, deux ou plus de deux membres de l'Institut en charge du village, selon la grosseur du village ; un membre de l'Institut en charge de chaque rang ; parfois deux membres, s'il s'agit d'un rang plus peuplé. Puis, un bon conducteur par paroisse, pour veiller à cette organisation, l'entretenir et l'animer.

Ces membres de l'Institut, ces conducteurs, ne se trouvent pas à l'aventure ; ils ne s'embauchent pas, non plus, à coup d'argent ou de faveurs, comme dans les partis politiques. Ce seront des hommes sortis des rangs du commun en s'instruisant ; puis sortis des rangs de ceux qui s'instruisent en faisant de l'action ; puis sortis des rangs de ceux qui font de l'action, en se distinguant par leur initiative, leur constance, leur pureté d'intention et leur esprit d'abnégation personnelle dans un attachement sans bornes à la cause commune.

Ces hommes, ils existent, au moins en puissance, au sein de la masse ; mais il faut les chercher et les former à l'étude et à l'action. C'est l'œuvre des Voltigeurs. Les Voltigeurs vont dans les paroisses pour semer, pour arroser, pour sarcler aussi, pour sélectionner, pour confier des responsabilités à qui peut les assumer.

Le bon Voltigeur

Pour faire un bon Voltigeur, il faut surtout avoir absorbé l'esprit du Crédit Social. Nous connaissons de bons Voltigeurs qui ne furent pas lents à passer ce stage préparatoire, parce qu'ils ont du cœur, du jugement, de l'énergie et une âme droite.

Un Voltigeur qui sait parler en public possède un grand avantage. Mais ce n'est pas indispensable. D'ailleurs, quand on a envie, on apprend vite à s'exprimer, à dire ce qu'on a plein le cœur. Il ne s'agit pas tant de faire des phrases que de jeter le cri d'alarme, de rallier les bonnes volontés qui veulent libérer leur pays. Lorsqu'un voleur bien armé est entré dans une maison, le propriétaire de la maison n'ouvre pas son dictionnaire ni des livres de rhétorique, pour trouver de belles phrases avant d'avertir ses voisins ou la police. Il se dépêche et sait se faire comprendre.

Le Voltigeur met en œuvre tout ce qu'il possède, et plus il en utilise, plus il en possède. C'est le propre des choses de l'esprit, de s'accroître en se donnant.

L'organisation des Voltigeurs en équipes est un développement qui répond au double objectif de l'Institut : former ses membres et se servir de membres de mieux en mieux formés pour faire l'éducation politique de la multitude.

À Montréal, depuis mai à septembre, conférenciers et compagnons étaient sous la conduite d'un directeur. Le nombre allait en grandissant, et l'expérience aussi. Aujourd'hui, les voici trente, répartis en cinq équipes, donc cinq directeurs d'équipes. Nous comptons bien que cet hiver, pour le grand travail dans la métropole, chaque équipier sera capable d'entreprendre la formation d'une équipe qu'il dirigera lui-même. Nous aurions alors dans ce district 30 équipes et 180 Voltigeurs. Est-ce trop espérer ? Nous ne le croyons pas. La philosophie et le dynamisme du Crédit Social — lumière et charité — opèrent des merveilles.

Un qui bouge

M. Raymond Bussières, de Drummondville — plus précisément de Saint-Joseph de Grantham — entrait dans l'Institut au Congrès de Sherbrooke, le 31 août dernier. Huit jours plus tard, il avait ses 24 abonnements, et on lui envoyait le volume relié de la Première Année de VERS DEMAIN. Il se faisait entraîneur. Dès le 21 septembre, il accomplissait son objectif d'entraîneur, ce que la direction est heureuse de reconnaître en lui faisant frapper une serviette de cuir aux armes de l'Institut. Le voici maintenant dans une équipe de Voltigeurs. Avec de pareils hommes !...

Toute taxe est un transfert du crédit de l'individu au gouvernement et à ceux qui se tiennent derrière le gouvernement et le manœuvrent à leur gré. La taxe, c'est le Crédit Social renversé. Social Crediter, 28 juin

Ralliement régional

LAC MÉGANTIC

( Cté FRONTENAC )

Dimanche, 12 octobre 1941

Ralliement régional

MÉTABÉTCHOUAN

( ST-JEROME, LAC ST-JEAST )

Dimanche, 5 octobre 1941

La vie créditiste

Le ralliement de Drummondville

Le 21 septembre, avait lieu à Drummondville le premier des huit ralliements régionaux placés au programme comme prolongement du Congrès provincial de Sherbrooke.

Le ralliement de Drummondville fut un succès dépassant toute prévision par le nombre de ceux qui y participèrent. La grande salle du collège St-Frédéric était trop petite. Tous les sièges occupés ; les allées et l'escalier pleins d'hommes qui durent rester debout pendant les trois heures de séance de l'après-midi.

Le soir, l'assemblée publique se tint à l'aréna, après un défilé de deux à trois milles dans les rues de la ville, avec drapeau et bannière, précédé d'un corps de tambours et de clairons.

L'organisateur, M. Aurèle Brun, et ses collaborateurs méritent les félicitations de tous ceux qui furent témoins de la journée.

M. J.-Ernest Grégoire a bien voulu, comme à Sherbrooke, apporter son concours au succès de ce ralliement.

Plutôt que nous étendre sur les points communs à toutes les démonstrations de ce genre, attachons-nous plutôt à relever ce qui est particulier au district de Drummondville, puisqu'il s'agissait d'un ralliement pour le district, en vue de résultats précis dans le district.

C'est cela que M. Even s'est appliqué à faire ressortir au cours de la séance de l'après-midi. Toutes les séances de l'Institut sont des séances où l'on expose les objectifs, les résultats à date et le programme immédiat pour avancer vers l'objectif ; puis on procède immédiatement à prendre des moyens pour l'exécution du programme. Ne pas aller jusque-là serait dépenser des énergies en pure perte, ou à peu près.

C'est donc à la séance de l'après-midi qu'il faut assister pour avoir le véritable sens du travail de l'Institut et se renseigner sur l'état de l'organisation dans le territoire en question.

Après la bienvenue d'usage par les maires de St-Joseph de Drummond et de St-Nicéphore (représentant ville et campagnes), c'est l'hommage à Marie : l'assistance, debout, chante le Magnificat. Puis c'est l'acclamation au drapeau et le chant  Ô Canada.

Mlle Gilberte Côté fait une brillante analyse de l'œuvre de formation d'hommes, de développement de l'intelligence et de la volonté, par l'Institut d'Action Politique. On en trouve la substance dans l'éditorial fourni par elle au présent numéro du journal, page 2, sous le titre "Un créditiste — un homme."

Puis M. Even expose l'état du district, chiffres en mains.

* * * *

Tel qu'actuellement constitué, le district de Drummondville couvre, outre Drummondville même, 48 paroisses rurales. Cette division n'a rien à faire avec la division de comtés. Elle répond au développement créditiste régional.

Nous distinguons entre Drummondville et le district de Drummondville. Par Drummondville, entendons la municipalité de Drummondville et les municipalités contigues de St-Joseph, St-Simon, Village St-Pierre, St-Jean-Baptiste. Comme elles forment une agglomération sans discontinuité, nous les englobons toutes sous le même nom : Drummondville.

Tout Drummondville comptait seulement 42 abonnés à VERS DEMAIN au mois de janvier dernier. Le 1er août, le nombre était monté de 42 à 366. Le 18 septembre, 598. Le soir du 21 septembre, 725.

Drummondville, après trois années de travail plutôt lent, presque désespérant, a donc mis les voiles créditistes au vent et s'est distinguée par un progrès presque phénoménal en huit mois. Cela explique pourquoi, à Drummondville, aujourd'hui, au lieu de chercher des hommes pour garnir convenablement une salle, il faut chercher une salle capable de contenir les hommes.

L'objectif posé à Drummondville (cinquième des familles) était de 720. Le voici légèrement dépassé.

Si nous passons maintenant aux 48 paroisses du district, nous constatons un état beaucoup moins consolant. Seulement 23 d'entre elles comptent un commencement d'organisation : un ou quelques I.A.P. ; et encore plusieurs de ces membres de l'Institut n'ont donné d'autre signe de vie que leur enregistrement. Les 25 autres n'ont pas un seul membre de l'Institut, et onze d'entre elles n'ont même pas un seul abonné.

Les chiffres pour chaque paroisse furent proclamés dimanche. Pour atteindre leur objectif, les 4 paroisses devraient compter globalement 239 abonnés, à les supposer répartis proportionnellement dans toutes les paroisses. Or, elles en comptaient, le 18 septembre, exactement 246. Soit 214 en dessous de la marque.

Cela s'explique. En effet ; c'est au mois de janvier que le journal faisait appel à ses lecteurs pour des écoles d'entraînement de conférenciers. Drummondville, ne comptant alors que 42 abonnés, ne pouvait donner une grosse réponse. Aussi est-ce avec une seule équipe, même un peu précaire, que le travail s'est fait dans les paroisses cette année. Les quatre conférenciers réguliers, MM. Aurèle Brun, Eddie Pothier, Donatien Lauzier et Patrice Bourret, ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Mais qu'est-ce que quatre conférenciers pour quarante huit paroisses en une dizaine de dimanches ? Alors qu'il leur aurait fallu passer et repasser à la même place, ils n'ont même pas pu faire une visite à chaque paroisse.

Maintenant qu'on a un contingent de 700 abonnés dans Drummondville, avec 56 membres de l'Institut, dont 35 ont mérité d'être cités pour leur activité, dont 18 agissent comme entraîneurs, il est certainement possible de compter sur au moins quatre équipes de Voltigeurs au lieu d'une seule.

Et ce doit être le principal résultat du ralliement de Drummondville, de mettre sur pied plusieurs équipes de Voltigeurs, à Drummondville même, et aussi dans les autres places les plus avancées du district. Huit équipes de Voltigeurs, chacune avec un secteur de six paroisses, feraient un travail remarquable dans les 48 paroisses en quelques semaines.

Inutile de chercher une autre solution : c'est celle-là même qui est tout indiquée par l'exposé des faits du district. Et, Dieu merci, elle est relativement facile, vu l'avancement de la place centrale.

Comme nombre des lecteurs de Drummondville ne le sont que depuis quelques semaines, il peut se faire que la multiplication des équipes réclame quelque temps. Le temps d'acquérir un certain degré de formation et d'information par la lecture du journal. Mais cela va se faire. Déjà MM. Brun, Pothier, Lauzier et Bourret ont assumé la fonction de monter chacun une équipe et de la diriger à l'action. À St-Cyrille de Vancouver, une autre équipe sera probablement mise sur pied ; de même à Actonvale.

La moisson est abondante, les moissonneurs vont se lever, et le district de Drummondville tout entier brillera comme son centre avant la fin de l'hiver.

M. Grégoire, qui venait d'arriver, souligna les conclusions logiques commandées par les faits exposés. Il insista fortement pour que chacun, dans sa sphère et selon ses aptitudes, joigne la croisade et marche jusqu'au bout.

L'après-midi se termina par la récitation, en chœur, de la prière des créditistes à la très sainte Vierge Marie.

Disons donc de Drummondville que le ralliement fut magnifique,, l'esprit excellent, et que la force centrale édifiée si rapidement permet d'espérer un nombre imposant de missionnaires qui vont rayonner avec un dynamisme accru pendant les prochains mois.

SHERBROOKE veut 25 nouveaux conférenciers

De nouveaux cours de conférenciers commenceront à Sherbrooke, à l'École Larocque, dès le dimanche 5 octobre, à dix heures du matin précises, et se continueront à la même heure chaque dimanche. Qu'on s'inscrive dès le premier jour. Seuls, les 25 premiers inscrits pourront bénéficier de cet entraînement.

I.A. P. couronnés

Membres de l'Institut ayant atteint leur objectif de 24 abonnés.

Paul Faucher, Sherbrooke.                      Welly Ruel, Sherbrooke.

Aimé Garand, Sherbrooke.                      Ernest Cadotte, Montréal.

Raymond Bussière, St-Jos. de Grantham  Antonio Mignault, Kamouraska.

Gérard Houle, Johnville.                          Fortunat Demontigny, St-Pierre (I. O.)

Chs-Edouard Belley, Metabetchouan.        Roland Girard, Magog.

Anonyme, St-Simon de Drummond.         Trefflé Lauzière, St-Joseph de Grantham.

Joseph Roger, Wickham Ouest.                Jacques Gaudet, Drummondville.

Lionel Boilard, Québec.                           Gustave Jobidon, Québec.

Geo. Godin, Québec.                               Marcel De Blois, Montmorency.

Patrick Boivin, Ste-Anne de Chicoutimi.    Dollard Parent, Rouyn.

Wïllie Privé, Arvida.                                Maurice Lizotte, Cowansville

J. W. Verrier, La Brocquerie (Man.)           Adrien Martel, Sherbrooke.

Rodrigue Robidoux, St-Jos. de Grantham. Mme Damase Bédard, Drummondville.

Willie Martel, St-Joseph de Grantham.       J.-H. Gosselin, St-Cyrille de Wendover.

Lionel Major, Côte St-Paul, Montréal.        Mme Rosaire Côté, Montréal.

François Padulo, Montréal.                       Lucien Paradis, Québec.

Mme A. Provencher, Sherbrooke.              M. J. Bilodeau, St-Gervais.

Henri Perrault, St-Joseph de Grantham.    Joseph Perron, St-Simon de Drummond.

Claude Tessier, Québec.                           S. Godbout, Desmeloizes, (Abitibi).

Jacques Lafontaine, Grand'Mère.              Maurice Lambert, Grand'Mère.

Léo Chamberland, Grand'Mère.                Gérard Lacombe, Grand'Mère.

Entraîneurs couronnés

Entraîneurs ayant conduit trois I.A.P. à leur objectif.

Ernest Lavallée, Sherbrooke.                    Anonyme, Drummondville.

Emile Laporte, Ste-Anne de Chicoutimi.     Raymond Bussières, St-Joseph de Grantham.

Robert Desrochers, Montréal.                    Mme Rosaire Côté, Montréal.

François Padulo, Montréal.

RALLIEMENTS D'AUTOMNE

5 octobre — Metabetchouan (annoncé page 7)

12 octobre — Lac Mégantic (annoncé page 7)

19 octobre — Shawinigan

26 octobre — Thetford

2.    novembre — Hull

9 novembre — Québec

16 novembre — Montréal.

Louis Even

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com