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L'Italie veut garder les crucifix dans les écoles

Yvette Poirier le vendredi, 01 janvier 2010. Dans Accomodements raisonnables

Malgré une ordonnance de la Cour européenne

Les pays sous la tutelle de l’Union européenne perdent leur souveraineté dans tous les domaines. Ce gouvernement mastodonte a ses propres tribunaux pour condamner les pays qui ne se plient pas à ses normes athées. Nous avons un exemple flagrant concernant l’Italie. Le 3 novembre 2009, la Cour européenne des droits de l’homme lui a ordonné d’enlever les crucifix de ses écoles. De fortes réactions se sont élevées contre cette décision de ce tribunal de l’Union européenne qui s’attaque à une culture catholique établie depuis 2000 ans. Les Italiens veulent garder les crucifix dans les écoles. Les autorités religieuses et civiles ne font qu’un pour faire renverser cette décision de la Cour européenne.

Le quotidien de la Conférence épiscopale “Avvenire”, dans un éditorial, a annoncé que cette «décision déconcertante finira devant la Grande Chambre», puisque le gouvernement va faire appel.

Poursuite judiciaire par des agnostiques

Anne LE NIR (à ROME), le 4 novembre, a écrit:

“Comment l’Italie en est-elle arrivée à se faire condamner par une Europe que beaucoup dénoncent aujourd’hui comme «sans âme»? Tout commence à la fin des années 1990, lorsqu’un médecin, Massimo Albertin, et sa femme Soile Lautsi, d’origine finlandaise, membres de l’Union des athées et agnostiques rationalistes, demandent au directeur de l’école Vittorino da Feltre, à Abano Terme (Padoue), fréquentée par leurs deux enfants, de retirer le crucifix des salles de classe, «au nom de la laïcité de l’État».

“Le directeur de l’école refuse. C’est le début d’une longue bataille juridique qui s’achèvera en 2006, par une décision du Conseil d’État s’opposant à la requête du couple au nom de «la fonction symbolique hautement éducative de l’emblème de la foi chrétienne...». Le couple saisit alors la Cour européenne des droits de l’homme, laquelle vient donc de demander que les crucifix soient retirés des écoles (de l’Italie) et condamne l’État à verser à la famille Lautsi-Albertin un dédommagement moral de 5 000 euros.”

Cette décision de la Cour européenne des droits de l’homme a soulevé un vive indignation à la grandeur de l’Italie. Jessica AGACHE, de Milan, a écrit le lendemain de ce jugement:

“La ministre italienne de l’Éducation, Mariastella Gelmini, n’a pas mâché ses mots, en apprenant la décision de la Cour européenne des droits de l’homme: «Personne, et encore moins une Cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité!»

“Alors que le catholicisme n’est officiellement plus la religion d’État depuis 1984, cette religion est encore prépondérante. Une ordonnance adoptée sous le fascisme, dans les années 1920, imposant la présence des crucifix dans les salles de classe, n’a jamais été abolie. …

“Le gouvernement Berlusconi a immédiatement présenté un recours... Même la gauche a pris fait et cause pour la croix: «Une vieille tradition comme le crucifix ne peut pas être considérée comme une offense», dit le leader du Parti démocrate, Pierluigi Bersani.

Vive réaction du Vatican

La réaction contre la condamnation du crucifix a été très forte au Vatican. Le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a déclaré, le 4 novembre:

«La sentence de la Cour européenne a été accueillie au Vatican avec stupeur et regrets. Le crucifix a toujours été un signe d’amour de Dieu, d’unité et d’accueil pour toute l’humanité. Il est déplaisant qu’il soit considéré comme un signe de division, d’exclusion ou de limitation de la liberté. C’est une erreur et une myopie de vouloir exclure de la réalité éducative, un signe fondamental de l’importance des valeurs religieuses dans l’histoire et la culture italiennes.

“Il est surprenant qu’une Cour européenne intervienne de façon lourde dans un domaine très profondément lié à l’identité historique, culturelle (et) spirituelle du peuple italien. Il semble qu’on veuille désavouer le rôle du christianisme dans la formation de l’identité européenne, qui, au contraire, a été et demeure essentiel.”

Un Français, indigné de l’infâme jugement contre les crucifix, a écrit:

“A ce tarif, il n’y aura bientôt plus qu’à raser les églises des villes et villages, les calvaires de Bretagne et tout signe religieux qui se ballade encore dans la nature, au prétexte que ça dérange quelqu’un...

“Les Italiens, eux au moins, savent où est leur identité et tiennent à la conserver et les Français, eux, ont peur de garder leur identité chrétienne comme les Italiens”.

“L’Union européenne est une usine à gaz”

“L’Union européenne, dit encore le Français, est une usine à gaz dont on ne sait qui la dirige et au nom de quelle légitimité. Le seul but des Européens devrait être de détruire le monstre qu’ils ont créé. Les hommes et les femmes enracinés doivent mieux s’organiser pour ne plus subir le dictat de quelques technocrates apatrides. Si les catholiques d’Europe arrivent à s’unir ils formeront le lobby le plus important et le plus nombreux, et c’est là que ça deviendra intéressant. Si vous ne voulez plus subir, unissez vous.”

En interdisant les crucifix, la Cour européenne des droits de l’homme juge selon la constitution anticléricale et athée de l’Union européenne. Les droits de Dieu, qui seuls peuvent protéger les droits de l’individu, de la famille et de la société, sont mis de côté.

Les pouvoirs politiques internationaux font l’oeuvre de la Franc-Maçonnerie et de la Haute Finance qui acheminent l’univers entier vers un gouvernement mondial sans Dieu. L’école, éducatrice des futures générations, est la première cible des destructeurs du catholicisme et des précurseurs de l’Antichrist. Les Nations-Unies cherchent à établir, dans chaque pays l’école unique athée où le Divin Crucifié serait chassé.

Honneur à l’Italie!

Honneur à l’Italie ! Les crucifix doivent rester dans les écoles. Le rachat de l’humanité s’est accompli sur la croix. Éliminer les crucifix, c’est nier la rédemption, c’est conduire les peuples vers leur propre destruction. L’Union européenne est un gouvernement communiste et athée, semblable à l’ancienne Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Puisse-t-elle s’écrouler, elle aussi, avant qu’elle dirige les pays avec une “verge de fer”!

Yvette Poirier

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