Voici quelques-unes des paroles enthousiastes de Benjamin Valois, qu’il nous a adressées lors de notre Congrès international 2008, le lundi avant-midi:
«Je viens de la République Dominicaine, ça fait 27 ans que je suis au Québec. Il y a environ 5 ans qu’un journal Vers Demain est tombé dans mes mains. Quand j’ai regardé le Crédit Social, j’ai passé trois ou quatre jours sans dormir, parce que c’est intéressant, très intéressant pour tout le monde, tous les pays et tous les peuples.
Ça fait quelques jours que je suis revenu de la République Dominicaine. J’ai fait connaître le journal Vers Demain à tous. J’avais demandé au bureau Vers Demain d’envoyer à peu près deux tonnes de circulaires et de journaux Vers Demain à la République Dominicaine (circulaires tirées de notre journal espagnol «San Miguel»). J’avais seulement trois semaines pour distribuer tout cela. Je me demandais: ‘Comment je vais donner cela?’ J’ai commencé à prier, à prier tellement fort, parce que je me suis dit: ‘Je ne sais pas comment je dois faire’. Mais j’avais confiance de recevoir une réponse.
Puis j’ai commencé, j’ai parcouru le pays partout. J’ai visité 23 églises. J’ai visité beaucoup de personnes dans ces 23 églises. Et il y avait des prêtres qui avaient déjà reçu le journal Vers Demain, il y a longtemps. Je leur ai dit: ‘Comment se fait-il que vous avez déjà reçu le journal ?’ Et ils m’ont dit: «Il y a un prêtre qui envoie le journal partout ici, à la République Dominicaine». Je me sentais tellement bien quand j’entendais ces mots de différents prêtres, me parler de cette façon. À ce moment-là, j’ai eu une lumière intérieure. Je me suis dit que je devais continuer cette mission, parce que c’est très important que chaque personne ait ce journal.
J’ai connu là-bas, le prêtre Raymond, on l’appelle entre parents «Raymondito», prêtre depuis trente ans. Il vit dans une communauté. Tous les membres de la communauté vivent dans la pauvreté. Ce prêtre très gentil, très aimable m’a dit: «Je me suis donné comme mission de distribuer le journal Vers Demain, parce qu’il y a quelque chose qui me touche dans ce journal». Au moment où je l’ai vu, il avait tout distribué les journaux Vers Demain qui lui avaient été donnés; l’entrepôt était vide. Donc, je suis arrivé avec un chargement de journaux et je les lui ai laissés. Au bout de trois jours il m’a appelé et m’a dit: “Mon frère, nous continuons la mission et nous sommes en train de distribuer tous les journaux”. C’est un prêtre très dévoué. Il habite dans un village pauvre. Avec son propre argent, il expédie le journal (en différents endroits).
En même temps, j’ai formé un petit groupe dans un village qui s’appelle St-Pierre Rodriguo en République Dominicaine. 90% de ce peuple est catholique.
Ces petits groupes qui ont été formés à la République Dominicaine savent que je suis ici au congrès. Je commence avec ces petits groupes. J’ai mis sur pied 14 personnes. Elles sont en train d’aller dans différents villages de la République Dominicaine, pour laisser le journal dans les maisons.
Je le dis à tout le monde: ‘C’est très important de continuer, continuer, continuer’. Le plus important c’est de mettre le journal Vers Demain partout, dans toutes les maisons. Toutes les maisons au Québec, toutes les maisons du monde entier devraient recevoir le journal Vers Demain.
J’ai entendu une personne ici qui a dit: «N’ayez pas peur de passer de maison en maison». Moi aussi je vous dis: ‘N’ayez pas peur d’aller de maison en maison, de parler avec les gens, de les abonner, les gens ont besoin de Vers Demain. Ça, c’est une nourriture spirituelle’. Souvent dans les foyers, il manque une chose très importante: la nourriture spirituelle.
C’est aujourd’hui qu’on doit travailler, ce n’est pas demain. On devrait continuer à être fidèle, on devrait consacrer tout le temps de notre vie au journal Vers Demain parce que dans le journal il y a toutes les réponses du catholicisme, toutes les réponses du Crédit Social. Chacun de nous devrait amener 3 ou 4 personnes au congrès de l’an prochain pour que la salle soit remplie, remplie, remplie.
Je vais vous dire une chose avant de finir: le Crédit Social ce n’est pas pour dans 60 ans d’ici, le Crédit Social c’est pour aujourd’hui, parce qu’aujourd’hui, nous pouvons commencer à changer les choses. On devrait continuer tout le monde ensemble. C’est très important que vous soyez fidèles au journal Vers Demain, que vous le fassiez connaître à tous les gens, sur le chemin de la vie.
Franklin Valois