Roger Tardif, de Trois-Rivières, est décédé le 2 avril, anniversaire du décès de Jean-Paul II le Grand. Il avait 86 ans.
Dès sa tendre jeunesse, il fut frappé par la lumière du Crédit Social et il s'en fit le zélé propagandiste pendant plus de 60 ans. Encore, jusqu'à ces derniers mois, il couvrait sa ville de circulaires de Vers Demain, de porte en porte.
Son bon sens et la logique du Crédit Social avaient conquis du premier coup et pour toujours l'esprit droit et juste de Roger Tardif. C'était un homme bon et charitable, parlant aux autres aimablement, humblement et avec douceur, aussi les gens étaient portés à l'écouter. Il s'était monté toute une clientèle d'abonnés au journal Vers Demain. Il ne manquait pas de les réabonner. Il voulait les nourrir de la saine nourriture de la vérité.
Fidèle jusqu'au bout, il appuyait sans aucune discussion les décisions et les programmes des directeurs, connaissant leur sagesse, leur intégrité, leur droiture, leur dévouement et sachant qu'ils puisaient leurs inspirations dans la sagesse de Dieu par la prière.
La justice, c'était le programme de Roger Tardif. Il pourrait dire maintenant à ceux qui le pleurent : « Ne pleurez pas, je suis si heureux ! J'ai eu soif de la justice, maintenant, je suis rassasié. J'ai été persécuté pour la justice et ma récompense est très grande.»
La Sainte Messe, le 22 avril, à l'occasion de notre assemblée du mois des Pèlerins de saint Michel, à la Maison de l'Immaculée, à Rougemont, a été célébrée par M. l'abbé Gérald Ouellette, curé de Marieville, pour l'âme de ce fidèle serviteur de la cause que fut Roger Tardif.
Thérèse Tardif