Mme Jeannette Leroux, de Sudbury, en Ontario, est décédée le 28 juillet 2015, âgée de 74 ans. Nos grands apôtres de cette région, Paul-Emile et Colette Julien, nous écrivent:
«Son fils Donald avait dit à madame Armand Turgeon que le médecin lui donnait 3 mois à vivre. Le jour même, heureusement, Mme Turgeon a demandé au prêtre de sa paroisse d'aller lui faire recevoir le sacrement des malades et la communion en viatique. Il est allé lundi. Elle est morte dans la nuit de lundi à mardi. Madame Leroux ne savait pas qu'elle avait le cancer. Depuis quelques années, elle priait beaucoup: la messe, 4 chapelets, chapelet de saint Michel, chapelet de la Miséricorde, tous les jours. Elle a fait de l'apostolat plusieurs années dans l'Œuvre de Vers Demain.Que son âme et les âmes des fidèles défunts reposent en paix par la miséricorde de Dieu.»
C'est un bel exemple à suivre que celui de Mme Armand Turgeon. C'est une grande charité à rendre à une personne gravement malade que de demander, avec le consentement de cette dernière, à un prêtre de venir lui administrer le Sacrement des malades (autrefois appelé l’extrême onction). Ce sacrement peut sauver son âme et même la guérir corporellement. N'hésitez pas, en présence d'une personne gravement malade, appelez un prêtre avant tout.
On peut lire, dans le Catéchisme de l’Église catholique, n. 1520: «La grâce première de ce sacrement est une grâce de réconfort, de paix et de courage pour vaincre les difficultés propres à l’état de maladie grave ou à la fragilité de la vieillesse. Cette grâce est un don du Saint-Esprit qui renouvelle la confiance et la foi en Dieu et fortifie contre les tentations du malin, tentation de découragement et d’angoisse de la mort... Cette assistance du Seigneur par la force de son Esprit veut conduire le malade à la guérison de l’âme, mais aussi à celle du corps, si telle est la volonté de Dieu. En outre, «La prière de la foi sauvera le patient et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis» (Jc 5, 15)