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Jeanne Blanchet, de Drummondville, décédée à 72 ans

Thérèse Tardif le mardi, 01 décembre 1998. Dans Hommage aux Apôtres décédés

Une Pèlerine de saint Michel au cœur débordant de charité

Jeanne Blanchet, de Drummondville, décédée

Le Ciel nous a ravi notre chère Jeanne Blanchet, de Drummondville, que tous les Pèlerins connaissent, parce qu'elle était dans l'Œuvre depuis ses débuts et parti- cipait à toutes nos activités. Elle est décédée le 17 novembre, à 72 ans.

Son père, M. Hilaire Blanchet était un génie, il est l'auteur de plusieurs inventions. Aussi, il a facilement compris le Crédit Social, dès les premières conférences de Louis Even sur le sujet. Et chaque jour, il en donnait des explications à ses employés. Jeanne, âgée d'environ 11 ans dans le temps, douée comme son père d'une brillante intelligence et d'une excellente mémoire, comprenait et retenait toutes les explications de son père. C'est ainsi qu'elle est devenue fervente crédi- tiste, nous a-t-elle raconté elle-même. Comme son père aussi, elle avait un cœur débordant de charité. Elle ne pouvait rester inactive devant une si grande vérité, il fallait la porter aux autres. Elle aimait surtout le Crédit Social parce que sa mise en application sortirait les pauvres de la misère. Elle ne pouvait supporter qu'une personne près d'elle n'ait rien à manger dans son assiette ; elle préférait se priver et vider le contenu de son assiette dans celle de l'autre. Elle s'est dévouée pour l'Œuvre, par pure charité, par amour de Dieu. et du prochain, car sans être très fortunée, pour elle, le pain quotidien était assuré ayant aussi hérité pécuniairement de son bon père.

Que de fois, Jeanne est venue nous aider à la Maison Saint-Michel ! Elle venait donner des mois entiers de son temps. C'était une ardente Pèlerine du porte en porte. Elle distribuait des circulaires. Comme sa patronne, sainte Jeanne d'Arc, elle a combattu pour libérer sa patrie des mains des exploiteurs. Elle écrivait des lettres aux députés et aux échevins pour réclamer que justice soit rendue au peuple. Elle pouvait leur parler, elle avait de la culture, elle était institutrice, elle est allée à l'université, elle lisait beaucoup et était très renseignée. Jeanne incarnait la bonté, et à la vertu de charité, elle joignait celle de l'humilité, deux vertus sœurs qui font les saints.

Nos sympathies à ses frères et sœurs qui, comme Jeanne, ont compris leur père et l'ont imité dans son dévouement et ses charités envers la cause.

Jeanne était très attachée à sa famille. Étant l'aînée de ses neuf frères et sœurs, elle avait pour eux plutôt un amour de mère que de sœur. Du haut du Ciel, elle veillera encore sur chacun d'eux. Au revoir, chère Jeanne, tu as bien mérité la couronne des assoiffés de justice à qui le Royaume des Cieux est promis.

Une Messe pour le repos de l'âme de Jeanne sera célébrée à la Maison Saint-Michel, par le Père Gérard Montpetit, Oblat de Marie Immaculée, à 5 heures de l'après-midi, le 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Parents et amis sont cordialement invités.

Thérèse Tardif

Thérèse Tardif

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