EnglishEspañolPolskie

Gilberte Coté-Mercier, grande collaboratrice de Louis Even

Thérèse Tardif le jeudi, 01 août 2024. Dans Pèlerins de Saint Michel

Durant cette année 2024, on a souligné, dans les différents numéros de Vers Demain, différents aspects de la vie de Louis Even, fondateur de Vers Demain, à l'occasion du 50e anniversaire de son décès, le 27 septembre 1974, à l'âge de 89 ans. Mais il est indispensable de souligner aussi l'apport d'une autre âme d'élite, Gilberte Côté-Mercier, co-fondatrice de Vers Demain et première collaboratrice de Louis Even, sans laquelle toute cette œuvre de Vers Demain, et même l'apostolat de Louis Even lui-même, n'aurait pu exister.

Voici de large extraits d'un article signé par Thérèse Tardif, publié dans Vers Demain d'août-septembre 2002, publié à la suite du décès de Gilberte Côté-Mercier le 21 juin 2002, à l'âge de 92 ans, qui montre un peu à quel degré d'héroïsme, à l'égal de Louis Even, elle a dévoué sa vie pour la justice et l'amour des plus pauvres, tout cela basé sur son grand amour de Dieu et du prochain.

par Thérèse Tardif

Le sacrifice du premier enfant

Les parents de Gilberte, Rosario Côté et Joséphine Gariépy, s'épousèrent le 26 juin 1907, à l'église de l'Immaculée Conception, à Montréal. Le bon Dieu leur donna un premier fils, qu'ils firent baptiser sous le nom de Jean-Baptiste. À la naissance, l'enfant était en bonne santé, mais après quelque temps, il commença à perdre du poids et à s'affaiblir. Le médecin n'y comprenait rien.

Madame Côté, grande dévote à saint Joseph, se rendit à l'Oratoire St-Joseph avec son fils pour consulter le bon Frère André (canonisé par Benoît XVI en 2010), thaumaturge, qui guérissait miraculeusement des malades. Mais le Frère André ne guérit pas Jean-Baptiste, il demanda plutôt à Mme Côté d'offrir à Dieu son fils, premier-né. C'était un bien gros sacrifice pour la jeune maman, mais elle l'accepta. La semaine suivante, le petit ange s'envolait au Ciel.

Était-ce un sacrifice demandé par Dieu à la mère pour accorder à la fille, une mission bien spéciale ? Rien n'est coïncidence dans les plans divins. Et le nom de Jean-Baptiste est frappant quand on sait que les funérailles de madame Côté-Mercier eurent lieu le 24 juin, jour de la fête de saint Jean-Baptiste.

Son enfance

Marie Joséphine Gilberte naquit le 25 mai 1910, anniversaire de naissance de saint Padre Pio, et elle est montée au Ciel (c'est notre espérance) dans l'octave de la canonisation du saint Padre, le 16 juin 2002. Elle avait le caractère rude du Padre Pio quand il s'agissait de flageller le mal, de condamner les injustices et l'immodestie.

En 1910, lors du baptême de Gilberte Côté, Louis Even était professeur d'école dans la paroisse de l'Immaculée Conception à Montréal, la même paroisse où la petite Gilberte fut baptisée.

Gilberte eut un second frère, Rosaire. II fut un grand collaborateur de l'œuvre de Vers Demain tout au long de sa vie. Rosaire a quitté cette terre en 1963, âgé de 51 ans. Il avait un fils, Michel ; né en 1939, année de la fondation du journal Vers Demain. Tante Gilberte était la marraine de Michel, ce dernier avait une grande vénération pour elle. Lui aussi fut et est toujours, un grand soutien de l'Œuvre de Vers Demain.

Dès l'âge de quatre ans, Gilberte recevait des cours de piano d'une amie de la famille. L'enfant avait beaucoup de talent pour la musique. Déjà, à six ans, elle mettait des petits cailloux dans ses souliers en esprit de sacrifices afin d'aider Notre-Seigneur à sauver des âmes.

Bachelière-es-art, diplômée en philosophie et en lettres, elle suivit pendant 6 ans les cours en sciences sociales et politiques à l'université de Montréal. Dans le temps, c'était beaucoup d'études pour une jeune fille. Avant 1908, les demoiselles ne fréquentaient pas l'université.

En rhétorique, Gilberte Côté a été décorée de la médaille offerte par le Ministère des Affaires étrangères de France. Elle détenait aussi une licence en musique de l'École de Musique de Chicago du Dr Robert Schmitz. Elle en aurait fait sa carrière, si elle n'avait pas craint de se perdre au milieu des vedettes du monde.

Son bon père lui avait offert un piano à queue de haute qualité. Un excellent piano signé par une grande artiste. Pour elle c'était un trésor. Mais elle en fit le sacrifice et le laissa silencieux pendant de longues années, afin de pouvoir consacrer tout son temps à l'œuvre de Vers Demain. A Noël et au jour de l'An seulement elle nous faisait le plaisir de nous jouer, à la Maison Saint-Michel de Rougemont, quelques morceaux. Même à Noël 2001, elle nous a encore causé ce petit plaisir.

Débat oratoire

Gilberte Côté, et sa compagne d'étude, Eliane Lefebvre, avaient été invitées à être les concurrentes des garçons, dans un débat oratoire à l'Université de Montréal. Gérard Fillion, qui devint plus tard, directeur du journal « Le Devoir », était l'un des participants au débat.

Les demoiselles s'étaient bien préparées, elles avaient demandé les conseils d'un avocat, et elles ont remporté la palme haut la main, au grand déplaisir des garçons qui, dans le temps, considéraient que c'était une grave humiliation de se faire dépasser par des filles. Il y avait à peine quelques années qu'on acceptait les filles à l'université.

M. Rosario Côté assistait à ce débat oratoire. Il était fier de sa fille, mais il ne la complimenta pas pour ne pas éveiller chez elle des sentiments d'orgueil. Il se contenta de lui dire : « Il a fallu beaucoup de travail pour arriver à ce succès. » Gilberte appréciait hautement la prudence de son père qui veillait à lui donner une excellente formation.

Alors qu'elle était âgée de 20 ans, son père lui a offert un voyage en Europe. Elle refusa et lui demanda de lui faire plutôt le cadeau de la « Somme théologique de saint Thomas d'Aquin ». Ce qui nous laisse voir la hauteur de ses vues.

Une phrase du docteur angélique a orienté sa vie : « La perfection de la sagesse n'est pas dans la ligne de l'intelligence, mais dans la ligne de l'amour. » Sa  réflexion fut celle-ci : « Je m'en vais en enfer avec mon bagage intellectuel, si je ne l'utilise pas pour servir les autres. »

La crise économique

M. Rosario Côté était manufacturier de chaussures. On était en 1930, début de la crise économique. Il disait à son épouse : « Je fais à peine un sou par paire de chaussures. Il faudrait congédier des employés, mais je ne puis le faire, ils ont besoin comme moi d'assurer le pain quotidien à leur famille. »

Comme tous les hommes d'affaires, M. Côté s'est fait approcher par les banquiers. Il disait à son épouse : « Je ne comprends pas ce que nous veulent les banquiers, il y a quelque chose de louche là-dedans ». Ce qui faisait dire à Gilberte Côté, plus tard : « Si mon père avait vécu, il aurait compris le Crédit Social et il nous aurait aidés, il soupçonnait déjà qu'il y avait quelque chose de louche dans le système bancaire. »

Mort d'un père bien-aimé

Soudain, ce fut le deuil. Son bon père, sur qui elle pouvait s'appuyer, mourait subitement, le 25 novembre 1932. Elle avait 22 ans. Deux ans plus tard, le frère de M. Côté, associé dans la manufacture de chaussures, avait emprunté de la banque et il s'est vu dans l'obligation de déclarer faillite.

Fort heureusement, la part de madame Côté avait été préservée. Elle utilisa son avoir en faisant l'acquisition de maisons à loyers. Mlle Gilberte allait collecter le montant des loyers, chaque mois. On était en plein temps de la crise économique. Elle devait retourner trois ou quatre fois pour soutirer un petit 5 dollars des familles locataires. Elle sortait de là le cœur broyé, elle se disait : « Je leur ai arraché le pain de la bouche ». « Le 5 dollars me brûlait les mains, » avouait-elle. Mais, si elle n'avait pas agi ainsi, elle aurait perdu ses maisons et les pauvres n'auraient plus eu de toit où s'abriter. Quel affreux dilemme  !

Elle rencontra le Père Dugré, jésuite, qui essayait de venir en aide aux nombreux chômeurs. Il les envoyait en Abitibi œuvrer dans le domaine de la colonisation. Ayant à cœur le salut des pauvres, Gilberte Côté offrit au Père Dugré de l'aider. Sa mission dans cette œuvre consistait à réunir des fonds pour pouvoir envoyer les femmes des colons rejoindre leur mari en Abitibi. Mais, par la suite, ces dames lui écrivaient : « Notre situation est pire en Abitibi qu'à Montréal. A Montréal, nous étions dans la misère, mais ici, nous crevons de faim. »

Mlle Côté alla montrer ces lettres au Père Dugré, et elle cessa ses activités dans cette œuvre. Mais comment venir au secours des pauvres de plus en plus nombreux ? Il n'y avait pas de pensions de vieillesse, pas d'allocations familiales, pas de Bien-Être Social, pas d'assurance-chômage, etc. Pour ceux qui ne possédaient pas de fermes, c'était la misère noire.

Enfin, la lumière

La lumière se fit éclatante dans son esprit lorsqu'un soir, elle assistait à une assemblée des propriétaires de Montréal où chacun se lamentait de ne pas pouvoir se faire payer ses loyers. Une dame Louart tenait des propos très intéressants au milieu des autres. Gilberte Côté alla s'asseoir près d'elle. Mme Louart l'invita chez elle le soir même et elle lui expliqua le Crédit Social, ou Démocratie économique, de l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas.

Gilberte Côté revint à la maison, après la veillée, en courant, tellement elle était enthousiaste. Enfin, elle venait de découvrir ce qu'elle cherchait : la solution au problème de la pauvreté. Elle comprit que ce n'était qu'un problème artificiel. Le système de production fournissait de la nourriture en abondance, au Canada, comme dans tous les autres pays, les magasins et entrepôts débordaient de produits, même dans les années les plus rudes de la crise. Mais tous ces malheurs étaient dus au système arriéré de distribution : le système d'argent-dette des banquiers.

Mlle Côté se renseigna un peu plus dans le livre anglais : « Money what is it ? » En décembre 1936, elle fut invitée à donner une conférence au cercle « Inter-Nos ». Son sujet a été évidemment le Crédit Social. Sa conférence fut hautement appréciée et comprise. Les journaux en donnèrent un bon compte-rendu.

Des créditistes, disciples de Louis Even, ayant lu ce rapport dans les journaux, ont bien vu qu'il s'agissait là du Crédit Social. Ils invitèrent Gilberte Côté à une assemblée de Louis Even, à la salle de la Nativité d'Hochelaga, à Montréal, en février 1937. Elle s'y rendit, accompagnée de sa mère, madame Rosario Côté, et de son frère, Rosaire.

Ils furent ravis d'entendre Louis Even, vrai professeur, exposer d'une manière si logique et si claire la solution à la crise économique qui sévissait alors dans le monde depuis huit longues années et qui causait tant de misère chez les peuples. Tous les trois, se firent, chacun à leur manière, les grands collaborateurs de Louis Even.

A 26 ans, jeune, remplie de talents, cultivée et à l'aise financièrement, Gilberte Côté quitta le monde de la musique et de la science pour suivre désormais la voie évangélique du don de soi pour l'amour des pauvres.

Premières activités

Madame Rosario Côté invita Louis Even à venir donner une conférence sur le Crédit Social dans son grand salon du Boulevard St-Joseph à Montréal. Les deux premières assemblées eurent lieu en mars 1937 à 15 jours d'intervalle. Les grands amis de la famille ont été invités, des prêtres, des Pères de différentes communautés, qui recevaient les charités de madame Côté, des avocats, médecins, et gens d'autres professions. 75 personnes chaque fois et pas les mêmes.

Louis Even commençait ses réunions par la récitation du chapelet. Il expliqua si clairement le Crédit Social, que tous le comprirent parfaitement. À compter de cette date, Louis Even obtint la parfaite et totale collaboration de la famille Côté.

En janvier 1938, Louis Even, chargé d'une femme et de quatre enfants, se fiant totalement sur la Providence, et sur la charité de madame Côté, quitta son emploi de contremaître à l'imprimerie Garden City Press, de Ste-Anne de Bellevue. Il parcourait le pays, mendiant ses repas et couchers dans les familles. Cependant, jamais lui-même et sa famille n'ont manqué du nécessaire.

Étant assez à l'aise dans le temps, madame Côté louait une maison pour l'été dans le comté Labelle. C'est donc à cet endroit que commença le grand apostolat de la famille Côté, avec Louis Even, en faveur du Crédit Social, sans autre but que de libérer les pauvres de leur misère. Au début, les conférenciers furent bien reçus à Ferme Neuve, à Mont St-Michel, et à bien d'autres endroits, les salles étaient remplies. Ils étaient compris, et des apôtres levaient à leur suite.

Mais à Mont Laurier, centre de la politicaillerie pour la région, ce fut autre chose. Mlle Côté organisait une assemblée pour la soirée, dans cette petite ville. Elle avait retenu une salle. Elle avait fait des circulaires pour l'annoncer et elle les avait distribuées de porte en porte. Des politiciens sont allés soudoyer le propriétaire qui a retiré la salle à notre héroïne. Sans perdre courage, elle alla retenir le salon de l'hôtel et recommença ses circulaires. Les politiciens ont encore gagné l'hôtelière à refuser la tenue de l'assemblée dans son salon. Cinq fois, Mlle Côté avait retenu un endroit, cinq fois elle a recommencé et distribué ses circulaires dans cette même journée.

À la fin, l'assemblée eut lieu sur la galerie du forgeron. (Cela ressemble un peu à l'étable de Bethléem.) La rue était remplie de monde. Louis Even était monté sur une chaise pour donner sa conférence. Dès qu'il commençait à dire un mot, la foule hurlait comme une meute de sauvages. Pour terminer, les gueulards, toujours poussés par les politiciens, ramassèrent toute la littérature de Louis Even, la jetèrent dans la rue et y mirent le feu en criant et en blasphémant. Voilà la récompense d'un homme qui voulait ouvrir les yeux de ces gens sur la source de leur misère. (Le disciple n'est pas plus grand que le Maître.) Cela n'est qu'un exemple des difficultés des débuts.

Fondation de Vers Demain

En 1939, nos fondateurs étaient à l'Annonciation, dans la maison louée par madame Côté, comme d'habitude. On vint leur annoncer que la guerre était déclarée en Europe. Louis Even s'est mis à pleurer. Sa réponse fut : « Nous allons fonder un journal ». Ce n'était pas le temps, à cause des censures des journaux occasionnées par la guerre. Mais Louis Even n'était pas homme à baisser pavillon. Le journal Vers Demain a vu le jour en septembre 1939.

Mais avec la guerre, ce n'était pas facile de trouver un imprimeur pour un journal d'idées qui dénonçait les financiers. Mlle Côté est allée voir un premier puis un deuxième imprimeur. Le deuxième, après avoir accepté les textes, les garda pendant trois semaines sans donner de nouvelles. À la fin, il refusa d'accomplir le travail craignant les sanctions. Mlle Côté s'est adressée à L'Éclaireur, de Beauceville. Il accepta, et  imprima le journal Vers Demain pendant 40 années (jusqu'à ce que Vers Demain s'outille de sa propre imprimerie à Rougemont), sans jamais recevoir de représailles ou de censures.

Évidemment, le bureau a été fondé dans la maison de Mme Côté sur le boulevard. St-Joseph. Mlle Côté tenait le bureau, répondait aux lettres et au téléphone, entre ses randonnées d'apostolat. Dès la première année le nombre des abonnés à Vers Demain est monté à 6000, et la deuxième année à 25,000. Il n'en fallait pas tant pour réveiller la meute des financiers qui usèrent de leur influence et de leurs magots pour faire dénoncer, par des personnes honorables, ces idées libératrices qui se répandaient comme une traînée de poudre dans le pays.

Appel à de l'aide

En 1941, les fondateurs firent appel à des jeunes gens pour se dévouer à plein temps dans l'Œuvre. Gérard Mercier, de Ste-Anne de Beaupré, près de Québec, employé aux Annales de Ste-Anne et chef de la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC), a été le premier à répondre à l'appel. Il faisait déjà du travail pour l'œuvre de Vers Demain localement et il se distinguait par sa vigueur et son audace. Il s'est attaché étroitement aux fondateurs pour toujours et il les a appuyés de toutes ses forces. Il épousa Gilberte Côté, le 14 février 1946, surtout dans le but de protéger la réputation de notre héroïque cofondatrice. Il l'a toujours traitée avec grand respect et vénération, reconnaissant la valeur de la personne que Dieu lui avait confiée. Et ils firent tous les deux les sacrifices nécessaires pour pouvoir consacrer totalement leur temps à l'œuvre. (Gérard Mercier est décédé le 4 septembre 1997.)

La maison du boulevard St-Joseph n'était plus assez grande pour contenir le bureau d'un journal qui prenait autant d'envergure. Madame Côté vendit sa maison et en fit construire une autre à 4885 rue Chabot. Le sous-sol au complet et la moitié du 2e étage étaient réservés aux bureaux du journal Vers Demain.

Dans les années 50, Mme Côté-Mercier fit appel à des filles -d'idéal qui, comme elle, offriraient leurs services à la cause bénévolement. Florentine Séguin et moi-même (Thérèse Tardif) avons répondu et nous sommes encore là avec plusieurs autres qui se sont jointes à l'équipe.

Gilberte Côté s'est dépensée sans compter. Elle n'a jamais pris de vacances. Elle faisait les programmes de route des Plein-Temps, elle allait elle-même en tournée de conférences toutes les fins de semaine. Elle donnait des conférences hebdomadaires à la radio et à la télévision, en plus d'aider à la rédaction du journal. Elle prenait du temps sur ses nuits pour arriver à joindre les deux bouts. Elle s'occupait de tous les problèmes des membres de l'œuvre.

Madame Côté-Mercier a parcouru toutes les régions du Québec, de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick. Elle s'est rendue jusque dans l'Ouest canadien, même en France, Suisse, Brésil. Et ses écrits et ceux de Louis Even parcourent maintenant le monde entier par centaine de millions d'exemplaires.

En 1962, installation des bureaux de Vers Demain à Rougemont, avec la construction de la Maison Saint-Michel. On fit appel à des travailleurs bénévoles. Une journée, jusqu'à 106 travailleurs de différents métiers, sont venus aider. C'était la veille de la Pentecôte, madame Côté avait vu une multitude de flèches venant de la montagne de Rougemont s'élever dans le Ciel et descendre et disparaître au-dessus du terrain de la Maison Saint-Michel. Ce qui lui a fait dire : « On viendra de tous les pays du monde s'éclairer dans cette maison à la lumière du Crédit Social. »

En 1975, érection de la Maison de l'Immaculée, avec une grande salle pour la tenue des congrès annuels et pour loger les garçons à plein temps.

Chère Mme Côté-Mercier, merci de nous avoir donné l'exemple du dévouement, du don de notre personne, de l'amour de Dieu et des pauvres. Merci d'avoir fait de nous des apôtres, des soldats du Christ et des défenseurs du prochain.

Thérèse Tardif

 

Thérèse Tardif

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com