Groupe de Côte d’Ivoire: Au centre Son Eminence le Cardinal Bernard Agré, à sa gauche Mme Sophie Amiha, S. Ex. Mgr Marie Daniel Dadiet, Frère Auguste Hounwanou. A sa droite, Mme Lucie Nénon, Père Georges Marie Angoran, en arrière et M. le curé Patrice Savadogo. |
Vendredi le 4 septembre 2009, pour les derniers jours de la semaine d’étude et pour leur congrès, les Pèlerins de saint Michel avaient encore le grand honneur d’accueillir Son Éminence le Cardinal Bernard Agré, de Côte d’Ivoire:
Mes chers amis, ce n’est pas la première fois que je viens ici — c’est même la troisième fois — mais c’est toujours avec beaucoup de plaisir, parce que j’ai découvert, en vous écoutant, en voyant tant de personnes, de sommités, comme des ministres qui viennent, des évêques, des archevêques, que l’espoir est permis, parce que ce n’est pas possible que nous ayons la corde au cou, depuis des années, et partout, c’est le même tableau, le même scénario, et quelqu’un (Louis Even) qui dit tout à coup: «J’ai trouvé une lumière (le Crédit Social).»
Effectivement, quand on regarde cette lumière, à force de lire, à force de voir, à force d’entendre des expériences de partout — de Suisse, de Pologne, du Canada, de Madagascar la grande île, et de tant d’autres pays — on se prend à rêver. Et le rêve n’est pas utopique ! Le rêve est quelque chose de concret: on s’en sortira !… Je suis heureux de voir que parmi vous, il y a des jeunes et les jeunes nous apporteront la victoire, c’est sûr !
Lorsque M. Marcel Lefebvre est venu en Côte d’Ivoire, il a soulevé l’enthousiasme; beaucoup de gens avaient lu les «10 leçons», et ce sont des jeunes qui m’en ont parlé avec beaucoup d’enthousiasme. Ce livre-là (les 10 leçons sur le Crédit Social), je l’ai fait lire à au moins une trentaine d’adultes, dont le Président de l’Assemblée nationale, de Côte d’Ivoire, et il m’a beaucoup remercié, et il m’a dit: «On aura l’occasion d’en reparler en profondeur, parce que c’est un comprimé d’espérance !»
Il ne faut pas du tout se décourager. Depuis que je suis passé ici (à Rougemont), il y a eu beaucoup de changements dans les mentalités, et cela va se continuer en chaîne, et nous irons très loin.
Voilà ce que j’avais à vous dire. Ne restez pas là à dire: «Ah, ça ne viendra pas…» Ça vient déjà ! Et il y a au fond du tunnel, au bout là-bas, quelqu’un qui se tient, et qui est lumineux comme au Thabor: Il s’appelle Jésus-Christ; et grâce à Lui, nous irons avec la Vierge Marie, et nous irons à la fête ! Parce qu’à la fête là-bas, la Vierge Marie va certainement nous préparer (avec humour) du «blé d’Inde» avec beaucoup de choses, et il y aura beaucoup de Québécois, de gens d’Argentine, du Chili, de Madagascar, d’Afrique et de partout. J’ai hâte ! Courage !