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Qu’est-ce que le «Grand Reset»?

Alain Pilote le lundi, 01 août 2022. Dans Grand Reset

Dans de précédents numéros de Vers Demain, nous avons parlé à plusieurs reprises du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab et de son plan de « Great Reset » ou « Grande remise à zéro ». Voici des extraits d'un article paru dans Vers Demain de mars 2021, intitulé « Le Grand Reset, réalité ou théorie du complot ? » :

 La grande remise à zéro

C'est le 9 juin 2020 que Klaus Schwab — fondateur et président du Forum Économique Mondial (ou FEM), organisme qui réunit chaque année à Davos, en Suisse, les dirigeants politiques et financiers de la planète — annonçait dans une vidéo le thème de l'assemblée de 2021 : « the great reset — la grande remise à zéro ». C'est un plan de gouvernance mondiale qui cherche à réguler, contrôler et redéfinir tous les aspects de la vie tels que nous les connaissons, en détruisant entre autres la classe moyenne et transformant de bout en bout le système économique actuel, pour en venir à une forme de communisme à l'échelle mondiale, où toute propriété privée serait abolie.

Plusieurs chefs d'État ont apporté leur appui à ce projet, et quand certains médias reconnaissent l'existence de ce Grand Reset, c'est pour en faire les louanges et dire que c'est un projet qui n'apportera que des bienfaits pour l'humanité et assurera la survie de la planète en réduisant la consommation, la pollution, les émissions de CO2 (dioxyde de carbone). Cependant, ces mêmes médias passent sous silence les aspects les plus sombres du « Grand Reset », et dénoncent comme partisans de « théories du complot » ceux qui disent du mal de ce Grand Reset. Et pourtant, si on lit de près les écrits de Klaus Schwab, ce projet machiavélique du « Grand Reset » est bel et bien une réalité, que les « grands » de ce monde voudraient imposer à l'humanité.

Le socialisme et le communisme sont voués à l'échec ; l'expérience du siècle passé, en Union soviétique par exemple, en est la preuve flagrante. Mais c'est pourtant ce que Klaus Schwab propose, en déclarant que d'ici dix ans, « les gens ne posséderont plus rien, mais qu'ils en seront heureux ! » Selon Schwab, toute entreprise privée aura disparu, les gens recevront un montant du gouvernement (sous forme de monnaie numérique, le papier-monnaie ayant été éliminé), mais sans la liberté de posséder quelque chose ou d'administrer une entreprise. Sans aucune autre source de revenu, les gens seront devenus les esclaves de l'État.

Ce que Schwab propose, ce n'est pas le crédit social de Douglas et Louis Even, mais le « crédit social chinois », le système de contrôle mis en place par la Chine communiste, qui surveille 24 heures sur 24 tous les citoyens par caméras et autres systèmes électroniques.

Et ce qui est encore plus inquiétant, c'est que Schwab ne vise pas seulement à transformer l'économie et notre façon de vivre, mais aussi les êtres humains dans leur intégrité physique, en les fusionnant avec les ordinateurs, l'intelligence artificielle, en allant même jusqu'à dire qu'on pourra communiquer avec d'autres personnes par la pensée, avec l'aide de puces intégrées à notre cerveau. Cela semble de la science-fiction, mais c'est ce que Schwab a écrit textuellement dans son livre sur la quatrième révolution industrielle, publié en 2016, et il le mentionne aussi clairement dans une entrevue donnée à la télévision publique suisse. C'est ce qu'il appelle le « transhumanisme », l'être humain étant devenu à moitié humain, à moitié machine.                                   

 

Alain Pilote

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