Une forte propagande se fait en faveur de l'Union Nord-Américaine. On utilise les arguments les plus subtils pour faire avaler la couleuvre : un Partenariat de Sécurité et de Prospérité, nous dit-on. Mais le but des promoteurs de l'UNA est de soumettre tous les pays à une dictature totale.
On n'a qu'à regarder ce qui se passe avec l'Union Européenne.
La cour européenne des droits de l'homme (CEDH) revoie sa jurisprudence sur l'adoption d'enfants par des personnes homosexuelles, et vient de condamner la France pour discrimination. En 1988, la justice française avait refusé à une institutrice d'école maternelle le droit d'adopter en raison de son homosexualité. Les magistrats avaient invoqué un défaut de "repères identificatoires », dù à l'absence de référent paternel. La décision avait été confirmée par un arrêt du Conseil d'État, en 2002. Aujourd'hui, la Cour européenne estime qu'une telle discrimination, relative au respect de la vie privée et familiale, ne peut se justifier que par des raisons particulièrement graves et convaincantes... Or de telles raisons n'existent pas en l'espèce, puisque le droit français autorise l'adoption d'un enfant par un célibataire, ouvrant ainsi la voie à l'adoption par une personne célibataire homosexuelle ». Les juges se sont prononcés à dix voix contre sept.
La France a été condamnée à verser à la requérante une indemnité de 10 000 € à titre de dommage moral.
Les Associations Familiales Catholiques (AFC) ont réagi en s'étonnant qu'on néglige à ce point l'intérêt de l'enfant, et son droit d'avoir un père et une mère : ce droit ne pouvant pas être confondu avec un "droit à l'enfant" (communiqué du 22 janvier).
Du côté politique, le président de l'Entente parlementaire pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère, Jean-Marc Nesme, député de Saône-et-Loire, s'insurge contre cet arrêt « politiquement et juridiquement inacceptable » :
« il veut faire croire que l'homoparentalité est une idée de progrès alors qu'il fait faire à la société un immense pas en arrière en épousant les thèses des sociétés antiques. Il crée une nouvelle discrimination entre les enfants, entre ceux ayant un père et une mère et ceux qui ne bénéficient pas de ces référents paternels et maternels.
Cet arrêt est contraire au droit français, à notre jurisprudence et à la Convention internationale des droits de l'enfant signée et ratifiée par la France. En fondant son arrêt sur l'adoption autorisée pour une personne célibataire, la CEDH utilise un subterfuge fallacieux sachant que l'adoption par une personne célibataire a été créée après la Seconde Guerre mondiale pour donner une famille à des enfants restés orphelins. »
Et le député pose une « question de fond » : « Qui gouverne en France ? Une cour européenne composée de dix-sept magistrats ou est-ce le gouvernement français et sa majorité parlementaire ? » P.S.G.