Voici ce que nous écrit une amie de France, Mme Madeleine Poteau, de Le Cannet des Maures, propriétaire d'une station-service :
"Propriétaires d'une station-service, notre banque est venue nous placer une machine pour encaisser par carte de crédit. C'était au début de ce mode de paiement, et pour vaincre notre réticence, les démarcheurs envoyés affirmaient qu'il ne nous en coûterait rien, tout était gratuit, nous n'aurions que des avantages (crédit rapide, plus d'impayés...) Cela n'était pas tout à fait exact, la banque retenait bien un petit pourcentage, il y avait aussi des frais de transmission téléphonique...
"Puis les banques, ayant généralisé partout ce mode de paiement et sachant que les commerçants pourraient difficilement faire marche arrière, augmentèrent leur pourcentage de prélèvement et exigèrent une redevance de location des appareils.
"Compte tenu de la faible marge que les revendeurs de carburants ont sur les ventes réalisées, le paiement par carte bancaire absorbe plus qu'ils ne gagnent..."
Madeleine Poteau
Et dans un journal de France, sous le titre :'Les pompistes se rebiffent", on met en relief le mauvais sort que ces pauvres propriétaires de stations-service ont subi et qui sont acculés à la faillite, étouffés par l'augmentation des carburants, par la concurrence des sociétés pétrolières et par les cartes bancaires. Aussi, c'est avec raison qu'ils se rebiffent.
Et la première mesure prise dans leur bataille pour se défendre, dit le journal, est de "refuser tout paiement par carte bancaire d'un montant inférieur à 200 francs. Les commissions touchées par les banques du simple fait de l'augmentation des prix des carburants depuis juillet dernier sont évaluées par les experts à quelque 68 millions de francs. Un profit mal accepté par les propriétaires des stations-service, alors que la marge moyenne du petit distributeur est estimée à moins de 4% sur un produit taxé par l'État à 80%.
2000 stations-service disparaissent en moyenne chaque année. Depuis 1985, date de la libération des prix des carburants, 12,900 stations-service ont disparu en France."
Et alors, on accusera toutes ces bonnes gens de paresse, au lieu d'accuser le système d'argent diabolique qui leur a arraché leur petit commerce.
Il n'y a pas que les "pompistes" qui soient victimes du mauvais système d'argent, ce sont tous les commerçants, tous les professionnels et le pauvre peuple de chaque pays.
Unissons-nous dans un "EFFORT SUPRÊME" pour éclairer tout le monde sur ce système diabolique qui a trop duré, unissons-nous en abonnant tous nos parents et amis à Vers Demain. Et obligeons nos gouvernements à créer l'argent pour nos pays. Sans cela, c'est la ruine partout. Que le Saint-Esprit nous éclaire tous !
Thérèse Tardif