Prions le Christ-Roi de venir sur cette terre établir son règne avant que Satan et ses suppôts nous imposent un gouvernement mondial satanique.
En 1945, les 52 nations réunies pour former l’Organisation des Nations unies, ont accepté que le nom de Dieu soit banni des délibérations et du contexte de la Charte de cet organisme. Ces hommes politiques, comprenant des banquiers internationaux et des francs-maçons, conduisent l’humanité vers un gouvernement mondial athée avec une monnaie mondiale, la micropuce sous la peau de chaque individu du monde entier, et une religion mondiale qui consistera à rendre un culte à Satan au lieu de rendre un culte à Dieu, la religion du Nouvel Âge mêlant toutes les religions ensemble et noyant le catholicisme dans le paganisme. Est-ce que la paix s’établira entre les nations de cette manière ? Faux ! C’est un mensonge de Satan.
Sa Sainteté le pape Pie XI a institué la fête du Christ-Roi dans l’Église universelle, le 11 décembre 1925 par son encyclique Quas Primas. La guerre 1914-1918 avait fait couler beaucoup de sang. Quelle en était la cause ?
«Le déchaînement des malheurs qui a envahi l’univers, dit le Pape Pie XI, vient de ce que la plupart des hommes ont banni Jésus-Christ et sa loi très sainte de leurs coutumes et de leur vie particulière comme de la société familiale et de l’État; et l’espoir d’une paix durable entre les peuples ne brillera jamais tant que les États s’obstineront à rejeter l’autorité du Sauveur… » — Quas Primas
Quelle attitude faut-il avoir face aux autorités civiles de l’ONU, de nos gouvernements sans Dieu?
«Plus les réunions internationales et les assemblées nationales, dit Pie XI, accablent d’un indigne silence le nom très doux de notre Rédempteur, plus il faut l’acclamer et faire connaître les droits de la dignité et de la puissance du Christ.»
Le 6 juillet 1980, à Salvador de Bahia, Sa Sainteté Jean-Paul II, dans un voyage au Brésil disait:
«Conscient de la mission universelle qui m’a conduit ces jours-ci au milieu de vous, j’ai le devoir de proclamer bien haut la Parole de Dieu: “Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs”.
«C’est la réponse que l’Église doit donner, aujourd’hui: la société ne se construit pas sans Dieu, sans l’aide de Dieu. Ce serait la contradiction. Et Dieu est la garantie d’une société à la mesure de l’homme; tout d’abord parce qu’il a imprimé au cœur même de l’homme la suprême noblesse de son image et de sa ressemblance; ensuite, parce que Jésus-Christ est venu recomposer cette image défigurée par le péché, et comme ‘Rédempteur de l’homme’, l’a restituée à la dignité inaliénable de son origine. Les structures externes — communautés et organismes internationaux, États, cités, activités de chaque homme — doivent rehausser cette réalité, lui donner l’espace nécessaire. Sinon elles s’écroulent ou se réduisent à une façade sans âme.»
Le pape Benoît XVI a lui aussi rappelé récemment aux chefs d’État, en Allemagne, la nécessité de se tourner vers Dieu pour un avenir meilleur par cette parole: «Là où est Dieu, est l’avenir.»
L’histoire de l’humanité a démontré, dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, que de grandes catastrophes sont tombées sur les hommes quand ils ont voulu s’élever au-dessus de Dieu, en l’ignorant complètement et en le combattant. Nous n’avons qu’à regarder notre société contemporaine. Quel désastre a été le communisme dans les pays soviétiques ! Une dictature avec un gouvernement sans Dieu; un nombre incalculable de martyrs dans les camps de concentration et une haine acharnée contre la foi catholique. Le gouvernement mondial athée que l’on nous prépare sera-t-il moins cruel et établira-t-il la paix entre les nations ? Loin de là. C’est plutôt un conflit mondial, une troisième guerre mondiale qui déjà nous menace. À Fatima, la Sainte Vierge a dit que les guerres sont une conséquence des péchés des hommes.
Ce n’est pas un gouvernement mondial sans Dieu qui va établir la paix dans le monde mais c’est le règne du Christ-Roi sur les nations. Et le Christ-Roi règne par son Église.
Quand l’État ne veut plus tenir compte de l’Église en matière de morale, “experte en humanité” selon une expression de Paul VI, il impose des lois en faveur du divorce, de la contraception, de l’avortement, de l’homosexualité. Il déforme la définition du mariage et il s’attaque aux institutions religieuses. C’est ce que nous voyons au Québec depuis le lancement de la Révolution Tranquille des années 1960. C’est le slogan de la séparation de l’Église et de l’État qui retentissait dans les media d’information. René Lévesque, un agnostique socialiste, membre du Parti libéral à cette époque, avait lancé un cri de guerre contre la religion: «Il faut murer les prêtres à la sacristie».
Depuis près de 50 ans, au Québec, les écoles et les hôpitaux qui étaient sous la protection des autorités religieuses et qui offraient de bons services dans le respect de la morale catholique, ont été étatisés et nous en voyons les fruits amers de nos jours: des générations sans foi ni loi qui sortent des écoles sans Dieu, l’avortement pratiqué dans les hôpitaux et même l’euthanasie pratiquée illégalement. Et le bureau de ladite «Protection de la jeunesse», siégeant dans toutes les écoles, a détruit l’autorité des parents.
En 1969, Pierre-Elliott Trudeau, Premier Ministre du Canada, un promoteur de la Révolution Tranquille, a mis en application le Bill Omnibus qui a élargi la loi du divorce et de l’avortement, et qui a légalisé l’homosexualité. Cette législation infâme a contribué fortement à la dénatalité du peuple canadien, à la destruction de la famille. C’est la ruine du mariage chrétien remplacé par le concubinage. Avec ces lois antichrétiennes, la politique de nos gouvernements a contribué largement à la déchéance de notre peuple. Nous faisons nôtre cette plainte du Cardinal Louis Edouard Pie (1815-1880):
«Hélas! Il en coûte cher à la terre, il en coûte cher aux nations de ne pas fléchir le genou devant le nom et devant la Royauté de Jésus. Si nous voulons vivre, retournons à notre Roi et rétablissons son Règne.»
Voici des citations des Saintes Écritures qui corroborent les affirmations du Cardinal Pie: Psaume II: «Pourquoi les nations ont-elles frémi et les peuples ont-ils formé de vains desseins ? Les rois de la terre se sont levés et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre le Christ... Celui qui habite dans les cieux se rira d’eux et le Seigneur se moquera d’eux. Il leur parlera dans sa colère et ils les épouvantera dans sa fureur…»
Dans son message du 6 juillet 1980, Sa Sainteté Jean-Paul II dit aussi:
«L’Église, fondée par le Christ, indique à l’homme d’aujourd’hui le chemin à suivre pour construire la cité terrestre, prélude — encore que non exempt d’antinomies et de contradictions — de la Cité céleste… Sa tâche est d’insérer dans tous les domaines de l’activité humaine le levain de l’Évangile. C’est dans le Christ que l’Église est “experte en humanité”… L’Église entend respecter les attributions des hommes publics. Elle n’a pas la prétention de s’ingérer dans la politique, elle n’aspire pas à la gestion des affaires temporelles. Sa contribution spécifique sera de fortifier les bases spirituelles et morales de la société en faisant son possible, pour que toute activité dans le domaine du bien commun s’exerce en harmonie et en cohérence avec les lignes d’orientation et les exigences d’une éthique humaine et chrétienne.»
L’Église doit donc avoir sa place dans la société. Comme elle a reçu du Christ-Roi la mission d’évangéliser les peuples, l’Église a le droit de réclamer des gouvernements, des constitutions et des lois en conformité avec les dix commandements de Dieu, des lois qui lui permettent de veiller elle-même sur l’éducation des fidèles.
Puissions-nous mettre en pratique, les paroles suivantes de Sa Sainteté Pie XI publiées dans son encyclique Quas Primas:
«Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ, dans la vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits à peines croyables — une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix — se répandraient infailliblement sur la société toute entière».
«… C’est, dit encore le Pape Pie XI, à notre tour de pourvoir aux nécessités des temps présents, d’apporter un remède efficace à la peste qui a corrompu la société humaine. Nous le faisons en prescrivant à l’univers catholique le culte du Christ-Roi. La peste de notre époque, c’est le laïcisme, ainsi qu’on appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles.» — Encyclique donnée à Rome, le 11 décembre 1925.
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L'Heureux
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