Des numéros précédents de Vers Demain ont déjà fait mention des nouvelles « cartes intelligentes » (smart cards) dotées d'une puce qui peut contenir 500 fois plus d'informations que les cartes avec bande magnétique. Avec ces nouvelles cartes, qui peuvent contenir différentes informations comme le compte de banque, on peut dépenser ou recevoir de l'argent. Bien entendu, si quelqu'un perd cette carte, son compte de banque peut être vidé par celui qui la trouve (les nouvelles puces ne requièrent pas de numéro d'identification personnelle à composer sur un clavier). Alors plusieurs sources d'information ont rapporté que la monnaie de l'avenir sera une micropuce implantée sous la peau, afin qu'on ne puisse pas la perdre. Avec cette micropuce on est à organiser, dans le monde entier, un terrible système d'espionnage sur chaque individu.
Reculez de plusieurs années, et si quelqu'un vous avait parlé d'une telle puce implantée sous la peau pour acheter ou vendre, vous l'auriez traité de fou ou de lunatique, car une telle chose semblait tout simplement inconcevable. Mais aujourd'hui, cette technologie n'est plus un rêve, elle existe réellement et on la perfectionne, jour après jour : elle est même disponible pour le grand public.
Pour vous montrer que le système est en marche, nous avons appris que le 16 septembre 2001, quelques jours après les attentats terroristes de New York, Richard Seelig, un chirurgien du New Jersey, travaillant pour le « Medical Advisory Systems » à Owings, au Maryland, s'est fait implanter, dans son avant-bras et dans sa hanche artificielle, des micro-puces qui peuvent retransmettre de l'information par scanner - une technologie, que son employeur souhaite voir répandue un jour, pour identifier les gens.
Depuis quelques années, la compagnie « Applied Digital Solutions » de Palm Beach, en Floride, commercialise des micro-puces qui ont été insérées dans plus d'un million d'animaux afin de pouvoir les identifier et suivre leurs déplacements. Comme si les fermiers ne peuvent pas suivre leurs animaux. Mais, voilà, s'il ne possède pas la puce, vous ne pourrez pas les vendre, ni les acheter. Le 19 décembre 2001, cette même compagnie dévoilait une micro-puce appelée « VeriChip », (l'espionne destinée à être implantée sous la peau des êtres humains. De la grosseur d'un grain de riz, elle peut contenir un numéro d'identification, l'adresse et le numéro de téléphone de la personne, ainsi que son dossier médical.
Puisqu'elle peut être repérée par les satellites GPS (système de positionnement global), cette micro-puce peut surveiller toutes les allées et venues de celui qui la porte. Le produit est déjà mis en vente présentement en Amérique du Sud, et la compagnie prévoit obtenir, d'ici 18 mois, l'approbation des autorités américaines.
« Applied Digital » détient un brevet pour cette micro-puce depuis 1999. Cette compagnie est la première aux États-Unis à vendre des micro-puces destinées à être implantées sur des êtres humains.
Chris Hables Gray, professeur d'informatique à l'Université de Grand Falls, au Montana, auteur du livre « The Cyborg Citizen » (Le citoyen robot), va même jusqu'à dire : « Je serais surpris si d'ici dix ans on ne voyait pas les gens dotés d'une micro-puce sous la peau pour ouvrir la porte de leur maison, démarrer leur automobile, et obtenir de l'argent. »
Les autorités américaines qui émettent les permis de conduire, travaillent actuellement sur un système d'identification nationale qui relierait toutes les données sur les conducteurs, avec l'aide de cartes « high-tech » dotées d'une micro-puce et des empreintes digitales.
Et ce n'est pas tout ! On a annoncé à une assemblée des Nations unies, tenue le 14 décembre 2001, que chaque habitant de la planète devrait être enregistré, ainsi que ses empreintes digitales, par un système universel d'identification, afin de lutter contre l'immigration illégale et la venue de gens qui seraient une menace pour la sécurité du pays.
Voilà, on va faire subir un système d'espionnage contraignant à 99% de la population honnête parce qu'il y a 1% de la population qui est malhonnête. On sait bien que leurs bonnes raisons sont des attrappe-nigauds, pour arriver à contrôler le monde entier.
Ce plan a été mis de l'avant par Pascal Smet, dirigeant du comité indépendant de révision d'asile politique, à une table ronde réunissant les ministres de l'Immigration de différents pays. M. Smet a dit que l'Union européenne était déjà en train de considérer l'usage d'un tel système à la grandeur de l'Europe, en se servant soit des empreintes digitales ou autre signe biométrique pour identifier les individus. Il a même ajouté que ce plan pourrait être utilisé à la grandeur de la planète. « Il n'existe aucun problème technique. C'est seulement une question de volonté et d'investissement », a-t-il ajouté.
Si les autorités font valoir l'argument de la sécurité pour vous faire accepter une micro-puce sous la peau, ou une carte d'identité universelle, il est bien plus probable que cette technologie sera utilisée plutôt à de mauvaises fins par des forces qui n'ont pas du tout vos intérêts à cœur. De plus, les défenseurs des libertés civiles croient qu'une telle carte, munie d'une micro-puce, pourrait être utilisée par le gouvernement pour suivre et contrôler les individus sans leur permission. La puce sera pire que la Gestapo d'Hitler pour vous épier.
Une fois que vous aurez cette micro-puce installée sous la peau, vous ne pourrez en aucune manière vous cacher du gouvernement, on saura même, en tout temps, où vous vous trouverez sur la planète, à trois pieds près ! De plus, cette puce peut être activée de l'extérieur par ondes radio. Puisque cette puce envoie un signal aux satellites, des signaux peuvent aussi être envoyés à la puce.
Dans plusieurs prisons américaines, des prisonniers ont déjà une telle puce implantée sous la peau, et quand ils deviennent trop violents, les gardiens n'ont qu'à appuyer sur un bouton, sur une commande à distance, et la puce paralyse le prisonnier, qui ne peut plus bouger. On pourra faire de même sur chaque citoyen. Ce n'est là qu'un des aspects plutôt terrifiants de cette technologie, que les autorités préfèrent ne pas mentionner : si vous portez cette puce, ils pourront contrôler les mouvements de votre corps, contre votre volonté, et même affecter les ondes dans votre cerveau, donc vos pensées.
Il ne fait aucun doute qu'une telle carte d'identité nationale ouvrira la porte à la perte de beaucoup de vos libertés personnelles. Le temps est proche où, sans une telle carte d'identité nationale dotée d'une micro-puce, vous ne pourrez plus voyager, ni acheter, ni obtenir aucun service du gouvernement. La police, ainsi que les employeurs, considéreront comme suspects ceux qui refusent de dévoiler leurs renseignements personnels (dossiers médicaux, financiers, affiliations religieuses et politiques, etc.).
Placer une telle puce dans une carte n'est que la première étape. Sous prétexte qu'une si importante carte, qui donne accès à tant de services, peut être perdue ou volée, on voudra vous faire accepter l'étape suivante, qui sera de vous implanter cette puce directement sous la peau. Vous perdrez alors toutes vos libertés ainsi que l'intimité de votre vie privée, et vous serez contrôlés par un ordinateur sans-cœur au service d'un gouvernement mondial totalitaire.
Alors, ne nous laissons pas duper quand nous entendons parler de l'instauration de nouvelles mesures de sécurité pour nous protéger. Oui, nous avons besoin de sécurité et de protection, mais pas au prix de l'abandon de nos libertés et de notre vie privée !
Melvin Sickler
Une grande propagande se fait actuellement au Québec en faveur de l'implantation d'une carte à puce pour l'assurance-santé. Nous sommes tout à fait contre cette mesure qui ouvre les portes à un système d'espionnage sur chaque individu. Le projet coûtera 150 millions de dollars. Les besoins de médecins et d'infirmières dans les hôpitaux sont plus urgents que la carte à puce.
Des médecins protestent en disant que l'implantation de la carte à puce est une manière de surveiller et de contrôler les soins qu'ils prescrivent à leurs patients. Ils s'opposent aussi à cette carte à puce parce que cela va les obliger à entrer des dossiers volumineux sur la micro-puce. Il leur faudra engager un plus grand nombre de secrétaires spécialement pour tenir ces dossiers à date.
L'Ontario et le Manitoba ont renoncé à implanter une carte santé high tech. Mais ici, au Québec, nous avons des dictateurs au gouvernement. Le Ministre Legault a fait enlever totalement l'enseignement de la religion dans les écoles, malgré l'opposition du peuple. Et maintenant il va exercer son bras de fer dans le système de la santé. La carte à puce, il va l'implanter, peu importe ce que vous en pensez. Hitler et Staline agissaient de cette façon. Legault est de la même philosophie. Dehors les dictateurs ! À bas la carte à puce !
Thérèse Tardif