Tiré d'un article paru dans le journal "Windsor Star" du 10 mai 1999.
Par Stephan Bevan "The London Times" Londres, Angleterre
Les hommes d'affaires pourront bientôt surveiller leurs employés, de l'intérieur. Plusieurs compagnies de l'Angleterre consultent des experts sur la manière de développer une micropuce pour implanter sur leurs travailleurs afin de mesurer le temps qu'ils tiennent au travail et de savoir où ils se trouvent.
Cette technologie qui a fait ses preuves sur les animaux et sur des humains qui l'ont acceptée volontairement, rendrait les entreprises capables de retracer leurs employés.
Ce procédé pourrait les rendre capables de faire des estimés sur l'efficacité des travailleurs et de la productivité.
Les entreprises, comprenant les banques britanniques et les compagnies de technologie, ont approché le professeur Kevin Warwick de l'université Reading, un chef expert en cybernétique. Ils ont aussi consulté Blackbaud inc., le géant américain en logiciels.
Warwick a fait les manchettes des journaux l'été dernier quand il s'est fait implanter en chirurgie une micropuce dans l'avant-bras.
"Pour une entreprise, le potentiel est clair, dit-il, vous pourrez dire à quelle heure les employés arrivent au travail et quand ils quittent l'édifice. Vous pourrez savoir exactement en tout temps où ils sont et avec qui ils sont.
Warwick admet que les gens seront blessés par l'idée que les compagnies pourront exiger de leurs employés de se faire implanter une micropuce. C'est pousser à la limite ce que la société pourra accepter, mais « dans un sens, dit-il, ce n'est pas tellement une si grosse affaire. Plusieurs employés portent déjà des cartes à puce... (...) »
Cette invention de la micropuce nous porte à réfléchir sur cette prédiction, dans l'Apocalypse de saint Jean, révélée il y a 2000 ans : "Personne ne pourra acheter ni vendre s'il n'est marqué du signe de la Bête..."
Personne ne pourra pas non plus travailler dans les entreprises s'il n'accepte pas qu'on lui implante une micropuce dans ses membres. Quelle horreur !
Quel dangereux instrument de domination totale sur le genre humain, entre les mains des financiers, que cette micropuce ! Et quelle grave atteinte à notre intimité et à notre liberté personnelles !
Th. T.