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Franc-Maçonnerie — Sous-thèmes

Menace d’un régime de crève-faim

le jeudi, 01 mai 2008. Dans Divers

Par une augmentation considérable de taxes

Le 10 avril 2008, l'économiste Claude Montmarquette a présenté au public un document du ministre des Finances de Québec, Mme Monique Jérôme-Forget, sur la  « tarification » des services. Remarquez bien que l'on n'a pas osé dire la taxation des services pour ne pas alerter les citoyens désabusés des taxes et des impôts.

La facture d'électricité augmentera de 34%. Le prix du permis de conduire et des plaques d'immatriculation seront en proportion du kilométrage parcouru. Des postes de péage seront installés sur les autoroutes autour de Montréal pour commencer, dont la route 20 entre Montréal et Québec, et ensuite en d'autres endroits. On mettra des compteurs d'eau à chaque domicile et vous payerez selon la quantité d'eau que vous utiliserez. Les frais de scolarité universitaire augmenteront, etc.

« La tarification n'est pas un impôt déguisé, a dit l'économiste Claude Montmarquette. Au contraire, elle représente un instrument irremplaçable pour envoyer le bon signal. Lorsqu'elle s'applique à nos ressources, elle évite la surconsommation et le gaspillage (...) »

'Un impôt déguisé'

M. Montmarquette cache la vérité. Il s'agit bien d'un « impôt déguisé », d'une augmentation de taxes. Ce n'est pas dans les porte-monnaie des contribuables que le gouvernement doit piger pour administrer le pays. Les consommateurs déjà surtaxés n'ont pas le pouvoir de fabriquer l'argent.

Nos gouvernements ont cédé leur pouvoir de créer l'argent aux banquiers qui nous étranglent par les intérêts. Une bonne partie du budget du gouvernement, un fort pourcentage des taxes et des impôts vont uniquement en intérêt sur les dettes publiques. Il en sera ainsi des revenus soutirés par la « tarification » des services. Quand les banques font la restriction du crédit, les gouvernements se jettent sur les contribuables. Ce programme de taxation de Jérôme-Forget a sans doute été tracé par les banquiers eux-mêmes qui ont accès aux coulisses du parlement.

Pourquoi rationner la consommation de l'électricité et de l'eau ? Pourquoi craindre la  « surconsommation », « le gaspillage » ? C'est ridicule ! Les forces hydrauliques font-elles défaut au Québec ? Les autres provinces du Canada et les États-Unis bénéficient de notre électricité. Et nous pourrions leur en fournir davantage. Nous avons un surplus d'électricité. Manquons-nous d'eau dans la province de Québec ? Manquons-nous d'hommes compétents pour mettre en œuvre notre capacité immense de production ? Pourquoi veut-on priver la population, la plafonner dans ses besoins devant la surabondante production ? Nous pourrions satisfaire une population dix fois plus nombreuse avec notre capacité de production et toutes nos richesses naturelles. Ce n'est que le pouvoir d'achat, le permis pour mettre en œuvre cet immense actif, qui fait défaut. Pourtant l'argent n'est qu'une question de comptabilité.

Des dividendes au lieu des taxes

Ce sont des dividendes basés sur les richesses du pays qu'il faut donner à chaque citoyen, au lieu de vouloir plafonner la population dans ses besoins. Les richesses naturelles, gratuité de notre Créateur, la haute technologie, fruit de la science et du progrès, l'îmmense capacité de production du pays sont un héritage commun dû à tous.

Le dividende n'est pas dans le programme de la ministre des Finances Jérôme-Forget. Elle veut installer un régime de crève-faim en pigeant dans les porte-monnaie. Sa grande préoccupation : mettre fin à « la culture de la gratuité », comme le désirent les banquiers. Ces voleurs légalisés bénéficient de la « gratuité » de notre pays tout entier par la complicité des économistes et des politiciens. Mme Jérôme-Forget, c'est cette « gratuité » scandaleuse accordée aux banquiers qu'il faut faire disparaitre.

Il faut enlever aux banques le pouvoir de créer l'argent selon leurs profits personnels. La création d'argent est un acte de souveraineté qui doit relever des têtes dirigeantes du pays. Le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux doivent cesser de se mettre à genoux devant les Banques à Chartes pour endetter le pays. La Banque du Canada a été instituée en 1934 pour créer le crédit et la monnaie selon les besoins économiques de la nation. Elle n'accomplit pas sa fonction. Au lieu de dépouiller les citoyens de leurs revenus en taxes et en impôts, les provinces doivent pousser sur Ottawa pour qu'il ordonne à la Banque du Canada d'accomplir sa fonction.

Si Ottawa n'agit pas, que les provinces instituent un Crédit-Québec, un Crédit-Ontario, un Crédit-Alberta, etc. Tout cela le journal Vers Demain l'explique depuis 70 ans par les écrits de Louis Even sur le Crédit Social. Le Major C.H. Douglas, ingénieur écossais, l'inventeur du Crédit Social, a écrit : « Louis Even est celui qui a le mieux interprété ma pensée ».

Quand donc nos chers législateurs se tourneront-ils vers le Crédit Social pour solutionner le problème d'argent ? Ils doivent cesser de bouder le Crédit Social. Nous invitons Jérôme-Forget et Montmarquette à approfondir les écrits de Louis Even. Ils apprendront à raisonner en termes de réalité au lieu d'en termes de piastres, de dollars. « Il faut rendre financièrement possible tout ce qui est physiquement possible ».

Yvette Poirier

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