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Franc-Maçonnerie — Sous-thèmes

«À cause des conditions économiques les gens doivent immigrer»

le mercredi, 01 août 2007. Dans Divers

S. Exc. Mgr Benjamin Almoneda, évêque émérite de Daet aux Philippines :

Grandes responsabilités pour les Philippines

Dans notre hymne nationale nous disons: Tant que les Philippins pourront chanter et prier, rien ne pourra les détruire, même s'ils meurent, ils vont ressusciter par la suite. Les Philippins ont toujours été connus comme des gens qui sont aimés par Marie. Les Philippins se décrivent eux-mêmes comme le peuple qui est aimé par Marie. Les Philippins sont des gens très simples. Les Philippines sont constituées de 1200 îles. Quand les premiers missionnaires sont arrivés aux Philippines, ce sont les enfants qui les écoutaient prêcher. Et les enfants transmettaient le message à leurs parents. On peut vraiment dire que les Philippins sont devenus catholiques, grâce à la foi des petits enfants.

Même avant que le christianisme fasse son apparition, les Philippins étaient un peuple qui était reconnaissant et qui était capable de se préoccuper de son prochain, de son voisin. Les Philippins sont hospitaliers, accueillants. Par exemple, vous êtes les bienvenus dans notre pays. Nous devons travailler ensemble.

La moitié des chrétiens du continent asiatique se retrouvent aux Philippines. Et les deux tiers de la population mondiale, c'est le continent asiatique. Vous voyez la grande responsabilité des Philippins, pratiquement le seul peuple catholique de l'Asie. La responsabilité des Philippins est de convertir toute l'Asie au christianisme.

Cette semaine d'étude, une lumière

Je veux vous dévoiler ce que nos amis et moi avons découvert cette année et les autres années où nous sommes venus ici :

Moi-même j'ai découvert le Crédit Social, il y a quinze ans passés... On a dit déjà que le Crédit Social est un trésor. Je suis d'accord et cette fois-ci j'ai apprécié ce trésor encore davantage. Cette semaine d'étude, c'est une lumière. Le premier point que nous avons appris cette semaine, c'est l'éducation, la nécessité d'éduquer la population. Une fois que la personne a compris, elle peut communiquer, transmettre son enseignement à d'autres. Une fois que la personne a été éduquée elle-même, elle peut continuer l'éducation. On a besoin de gens comme ça, des gens qui peuvent transmettre, communiquer le message aux autres. C'est l'Église qui devrait être la première enseignante à transmettre, à enseigner les vraies valeurs basées sur l'Évangile du Christ. Aujourd'hui ceux qui dominent, qui contrôlent les mass-media, les moyens de communication, ce sont les ennemis de l'Église. Ils transmettent des valeurs contraires à l'Évangile.

Un évêque émérite, ça veut dire un évêque qui a pris sa retraite du diocèse de Daet. Il a atteint l'âge limite. Émérite, ça veut dire qu'il faut faire quelque chose d'autre après : Je vais faire connaître davantage cette idée du Crédit Social.

Providentiellement, quand j'ai pris ma retraite, que je me suis retiré comme évêque du diocèse de Daet, j'ai eu la visite de membres du groupe national d'Union Catéchuménat du Séminaire rédemptoriste « Mater ». Ce sont 25 séminaristes qui sont appelés à devenir missionnaires à l'étranger, à l'extérieur des Philippines. Ils m'ont demandé de devenir leur directeur spirituel. Donc, moi dans mon programme je veux leur inculquer la lumière, la connaissance du Crédit Social pour qu'il le fasse connaître dans tous les endroits où ils vont aller.

Les Philippins sont maintenant répandus dans le monde entier. On en retrouve dans tous les pays, même en Alaska. Ces gens-là recherchent la sécurité économique parce qu'ils sont trop pauvres aux Philippines. On immigre dans d'autres pays. Même la femme du dictateur Marcos a fait remarquer ce qui suit :

Il y en a plusieurs parmi les immigrants qui travaillent comme domestiques, ménagères dans des maisons de personnes plus riches. Les salaires qu'elles reçoivent comme domestiques, comme employés, retournent aux Philippines. Ce sont des milliards de pesos qui retournent ainsi aux Philippines. Ce sont eux les héros, d'une certaine manière,  qui sauvent les Philippines.

En réalité ce ne sont pas des héros, ce sont des martyrs, des victimes du système, des martyrs involontaires du Nouvel Ordre Mondial, du système économique actuel. En 1960, il n'y avait aucun Philippin qui allait en Europe ou en Amérique, excepté ceux qui travaillaient dans les ambassades. À cette époque-là, en 1960, les gens n'avaient aucune idée de l'extérieur, on voulait rester aux Philippines, faire vivre nos familles dans notre patrie, les Philippines. Mais à cause des conditions économiques actuelles, les gens doivent immigrer et ça détruit les familles. Parfois il y a seulement le père qui est à l'extérieur ; la mère et les enfants restent au pays.

(NDLR : L'application du Crédit Social aux Philippines créerait un climat d'épanouissement pour les familles en leur assurant la sécurité économique. Ainsi les Philippins ne s'évaderaient pas dans les autres pays pour survivre. C'est pour cela que Mgr Almoneda désire ardemment que le Crédit Social soit connu et appliqué dans son cher pays).

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