Tous les amis de Vers Demain, de France, et du monde entier, seront heureux de lire le récit de la conversion de Jean-Michel Millot dans un pèlerinage à San Damiano. Pourquoi, seront-ils heureux ? Parce qu'il s'agit du beau-frère de notre si dévoué et si pieux Pèlerin à plein-temps, de France, Christian Burgaud. Donc, ce jeune homme converti est le gendre de M. et Mme Jean Burgaud, très dévots envers Notre-Dame des Roses de San Damiano, et de grands actifs dans l'Œuvre des Pèlerins de saint Michel, qui propage Vers Demain en France.
On se souviendra que les directeurs de Vers Demain, M. Louis Even, Mme Gilberte Côté-Mercier et M. Gérard Mercier, sont allés deux fois à San Damiano : en mai 1968 et en mars 1969. Et c'est à ces occasions qu'ils ont reçu les beaux messages de Notre-Dame des Roses pour les Pèlerins de saint Michel : "Apôtres de bien penser... faites-moi connaître et aimer par la récitation du rosaire" et "Mobilisez la jeunesse, mobilisez vos enfants, mobilisez tout le monde... Vous gagnerez toutes les batailles."
Th.T.
par Jean-Michel Millot
Ma conversion à San Damiano
Marié et père de famille, ma situation professionnelle était en stand-by depuis fin mai 97, due à un accident de travail. Je venais de subir une opération délicate au mois de septembre dernier.
En décembre 1997, pour l'Immaculée Conception, un pèlerinage à San Damiano m'était offert. Croyant, mais pas pratiquant, je n'allais jamais à la messe, ni à confesse (deux fois seulement dans ma vie), je ne récitais jamais le chapelet et encore moins le rosaire. Partant avec ma femme, croyante et pratiquante, je profitais de ce voyage plus par curiosité que pour prier.
Déjà dans le car, la Sainte Vierge m'avais "visé", car lorsque les pèlerins commencèrent à réciter le chapelet, machinalement je me suis mis à prier comme si je l'avais déjà fait.
Arrivé devant l'église de San Damiano pour la messe à 7h30, je descendis le premier du car, comme appelé. Les fidèles n'étaient pas encore sortis de la première célébration. Nous attendions dans le froid matinal.
Une belle messe, je priais et plus encore, je chantais.
Le rosaire à 10h30 nous attendait au petit Jardin du Paradis. Je suivais la procession, un peu difficile au début, tout était dit en latin, mais aidé de mon livret, je priais en français. Cela faisait deux heures et demie que j'étais au petit Jardin du Paradis et je me sentais bien.
Pendant ce pèlerinage, j'assistais à toutes les messes et prières qui pouvaient s'y dérouler, jusqu'au rosaire de 5 heures du matin dans le froid. Alors que j'avais dit à ma femme : "Je resterai dormir, va sans moi."Mais la Madone m'avait déjà converti, car cette nuit-là je m'étais réveillé à 4h15 !"
Ce dernier jour, fête de l'Immaculée Conception, juste après l'Angélus, plusieurs personnes devant moi prenaient, à tour de rôle, des photos du soleil et ce que je vis sur ces clichés me bouleversa.
Je découvris une grande porte d'un tracé lumineux sur le soleil et la sainte Vierge à côté de celle-ci ; et si on regardait les sept photos qui avaient été prises les unes après les autres, on remarquait la silhouette de la Madone qui remontait vers le Ciel. Elle était bien venue au petit Jardin du Paradis nous bénir. Il faut ajouter que ce 8 décembre, le ciel était bleu sans nuage.
En revenant, j'avais plein de choses à raconter à ma famille. J'étais transformé.
Nous avions rapporté 30 litres d'eau miraculeuse pour distribuer autour de nous, lorsque que je reversais cette eau dans un autre bidon, je me suis mis à prier et une odeur de roses monta jusqu'à moi. C'était merveilleux, la Madone me suivait.
Depuis ce pèlerinage, je récite le chapelet avec ma femme tous les soirs. Je vais à la messe tous les dimanches. Je me confesse une fois par mois. J'ai même rouvert, avec l'autorisation de mon curé, la petite chapelle de ma commune qui se nomme "Notre-Dame de Toutes Vertus", pour y réciter le rosaire une fois par mois.
Je parle de ma conversion tout autour de moi, même à mon prêtre... Je pratique du bénévolat pour ma paroisse et également pour l'association Notre-Dame des Roses.
Je remercie la Madone d'avoir retrouvé le chemin de l'église.
Je, soussigné, déclare ce qui est ci-dessus.
Jean-Michel Millot